Documentation : Du CDI au CCC dans les établissements scolaires ? CLDP, SDI, CDI, CCC,… s’agit-il uniquement d’un changement d’acronyme ? Internet, ressources numériques, tablettes, liseuses, wikipédia, moteurs de recherche, e-sidoc,… De nouveaux outils, de nouvelles sources d’information, n’est-ce pas le bon moment pour réfléchir à notre profession ? Lançons le débat ! « Et si on enseignait vraiment le numérique ? » Tel est le titre d’un article d’Olivier Ertzscheid publié dans le journal Le Monde du 3 avril 2012 dans lequel il est notamment écrit : « Il faut enseigner la publication. Lente évolution Si vous prenez Google Maps et que vous zoomez sur un établissement scolaire, que voyez-vous depuis de très nombreuses décennies ? Une place centrale Souvent central, au « cœur » de l’établissement diront certains… se trouve le CDI ou Centre de Documentation et d’Information. La « révolution » des réseaux Motivation par les réseaux Cependant, isoler le monde éducatif de la société n’est plus possible. Et le CCC est arrivé... Philippe Chavernac
Concevoir et mettre en place une politique documentaire by Lycée MarcChagall on Prezi Les Tiers-Lieux, une notion à expérimenter et co-construire Docteur en Sciences du Territoire (Laboratoire PACTE, Université Joseph Fourier, Grenoble) et Chef de projet Living Lab à la Casemate, Raphaël Besson nous présente les fondements de notre nouvelle rubrique Tiers Lieux. Depuis l’Antiquité, les villes comme Babylone, Athènes, Alexandrie, Rome, Bagdad ou Cordoue ont créé des espaces propices à l’innovation, à destination des chercheurs, savants et ingénieurs du monde entier. Au cœur de Babylone, le temple Esagil accueillait des prêtres, médecins, astronomes et renfermait des ateliers, des laboratoires d’expérimentation pharmaceutique et des observatoires qui permettaient à l’Empire d’innover. Les Bibliothèques d’Alexandrie, de Rome, les Maisons de la Sagesse de Bagdad ou encore les Shang Pang de Pékin, fonctionnaient comme de véritables laboratoires et incarnaient déjà le souci d’un emplacement privilégié destiné au loisir de la connaissance. Palais de la Sapienza (Rome) (1) Familistère de Guise (1) Fab Lab de la Casemate (Grenoble) (1)
Ressources numériques : des perspectives et des questions Par Anne Delannoy Le séminaire tenu en 2011 autour du thème du "Learning centre" et qui a ouvert la voie au concept de Centre de Connaissances et de Culture, n'était que la première partie d'une réflexion plus globale sur les mutations afférentes au numérique ; les espaces et les temps étant remis en question pour être au service des apprentissages des élèves. Notre questionnement professionnel s'est ouvert sur les apprentissages hors de la classe et hors du temps en classe/encours et donc sur la mise à disposition de ressources numériques. Parallèlement, il apparaît que ces ressources numériques transforment notre rapport à l'information ainsi que les compétences nécessaires à leur appropriation. Le 10 et 11 mai 2012 se tenait au CDDP de Boulogne Billancourt un séminaire national sur le thème des "Ressources numériques au CDI : un défi pour le développement des usages". Définition et typologie de la ressource numérique très enthousiasmante par Sébastien Haché (co-fondateur de Sésamath).
L’information-documentation et l’EMI (1/5) - prof' doc' Dans la circulaire est réemployé l’un des titres du référentiel de compétences professionnelles des métiers du professorat et de l’éducation [2], pour que le professeur documentaliste soit « enseignant et maître d’œuvre de l’acquisition par tous les élèves d’une culture de l’information et des médias », avec un enseignement qui « s’inscrit dans une progression des apprentissages de la classe de sixième à la classe de terminale, dans la voie générale, technologique et professionnelle ». Ce texte suppose plusieurs engagements de l’État, un recrutement de professeurs documentalistes en proportion du nombre d’élèves, une meilleure clarté des moyens horaires d’intervention pour les élèves, notamment quand le professeur documentaliste intervient seul, ou encore le développement de formations continues identifiées en information-documentation, au-delà de formations en éducation aux médias et à l’information qui, si elles sont pertinentes, sont proposées à d’autres enseignants. 2. 3. 4. 4bis.
Bibliothèque troisième lieu : quelles caractéristiques ? Ray Oldenburg a établi une typologie présentant les caractéristiques du troisième lieu dans son livre The Great, Good Place : 1- Un espace neutre et vivant : propice à un échange informe entre tous les membres de la communauté. Ces espaces agissent comme niveleur social où les individus se positionnent sur un même pied d’égalité. 2- Un lieu d’habitués : le troisième lieu agit comme un facilitateur social et permet de rompre la solitude ou de contrer l’ennui. Le troisième lieu offre un cadre confortable et douillet dans lequel les individus ont envie de séjourner. 3- Comme à la maison : véritable home away from home. 4- L’œcuménisme social : l’individu en retire de multiples bénéfices personnels. 5- Un cadre propice au débat : le troisième lieu revêt une fonction politique. Oldenburg ne répertorie pas la bibliothèque au nombre des troisièmes lieux dans ses ouvrages. Caractéristiques de la bibliothèque troisième lieu : Si vous souhaitez approfondir : Like this: J'aime chargement…
Plus elles se répandent, plus les bibliothèques deviennent centrales Première thèse : la machine bibliothèque est « une sphère dont le centre est partout et la circonférence nulle part » Que la bibliothèque ou, pour mieux dire, que la fonction bibliothèque ne soit plus circonscrite par les murs qui ceignent ses collections, nous en avons tous l’expérience quotidienne. Chacun d’entre nous, équipé d’un ordinateur, d’une tablette, d’une liseuse, voire d’un téléphone portable, peut se déplacer dans les rayons « virtuels » d’une bibliothèque dont les dimensions, la variété, les facilités d’accès, d’emprunt ou d’achat dépasseront bientôt celles dont tous les chercheurs français rêvaient avec nostalgie après avoir été éloignés des campus nord-américains. Il suffit d’ailleurs de regarder les étudiants d’une université, par exemple ceux de Sciences-Po, pour constater qu’ils travaillent exactement de la même façon à l’intérieur ou à l’extérieur de la bibliothèque. Tout le monde savait bien, par exemple, qu’il fallait conserver le livre et parfois le restaurer.
[APDEN] Nous n’explorerons pas ici, dans le détail, les contenus programmatiques des filières spécialisées, mais nous considérerons que tout lien entre savoirs spécifiques et enjeux pédagogiques doit être développé pour favoriser l’information-documentation, en particulier quand les temps scolaires sont spécifiquement consacrés à des apprentissages professionnels. Il s’agit surtout, dans ce cadre, de savoir ce qui tient de contenus communs, avant d’envisager des approfondissements spécifiques. L’implication des professeurs documentalistes est évidente pour cerner ce qui, dans l’information-documentation, doit être mis en avant dans des enseignements marqués par leur finalité professionnelle. A cet effet, dans une lecture critique, quelques éléments de spécialisations ou d’options méritent une lecture attentive. Regardons également ce qu’il en est des quatre champs retenus : Environnements informationnels et numériques Processus d’information et de documentation Conclusion
Centre de connaissances et de culture : paralogisme ou mauvaise foi ? | [ DOCUMENTALISTE ] sciences de la culture Orange mécanique – 1971 – Stanley Kubrick Lorsque j’ai reçu il y a quelques jours dans mon casier, donc par courrier, le Vademecum "Vers les Centres de Connaissances et de Culture", je me suis dit "c’est foutu!". C’est d’abord pas rien l’imprimé : le papier, ça fait autorité. De plus, ça me pose question quant à l’implication du réseau SCEREN dans cette affaire : moi qui viens à l’origine de l’académie de Poitiers, où le lien entre professeurs documentalistes et CDDP/CRDP est particulièrement étroit, je me demande ce que va devenir ce partenariat et sous quelles conditions il va perdurer. Analyse du 3C sous l’angle de la culture Vers quel modèle nous dirige-t-on? Qu’appelle-t-on "culture" dans ces centres de connaissances et de culture ? Voilà notre paralogisme annoncé dans le titre. Quelle logique pourrait-on attendre d’un document s’interrogeant sur un lieu qui place la culture au centre des attentions éducatives ? Renommer le 3C Je tiens à remercier Gildas Dimier et M. Like this:
Matrice EMI – Doc'Toulouse Ce travail de réflexion a été mené dans le cadre des Travaux Académiques Mutualisés (TraAM) par l’Académie de Toulouse durant l’année 2014 – 2015 et se poursuit en 2015-2016. Il a donné lieu à la construction d’une matrice qui permettra de faciliter l’élaboration de séances pédagogiques en repérant les objectifs, les connaissances et les compétences essentielles du champ de l’Éducation aux Médias et à l’Information (EMI). Il s’inscrit dans un contexte éducatif en mouvement : la publication du nouveau socle qui justifie ce questionnement et cette réflexion.les projets de programme du collège qui précisent les objectifs essentiels de l’EMI Nous avons préféré le terme de « matrice » à ceux de « référentiel » ou « portfolio » afin d’indiquer notre volonté d’offrir aux collègues professeurs documentalistes un cadre modulable, non figé, à quatre entrées (objectif, notion, niveau ou domaine) qui peuvent elles-mêmes être croisées à l’infini pour mettre en place leurs progressions pédagogiques.