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Lift conference, what can the future do for you?

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Place de la toile INTERNET, convergence des médias, téléphonie : quelles conséquences sur l’information, la communication, les liens sociaux, et, finalement, l’organisation de notre vie ? Les écrans nous sont désormais familiers, mais nous ne connaissons encore que les prémices des effets liés à leur domination. Place de la toile est une émission qui aborde les différents aspects de la "révolution" numérique, du côté des conséquences qu’elle induit sur l’information, les médias, la communication, les liens sociaux entre les individus, et finalement, l’organisation de notre vie. Elle fait un tour hebdomadaire des connaissances, s’attarde sur les principaux concepts liés à cette métamorphose, rencontre les acteurs, raconte les principaux événements, discute de l’économie, de la politique, et de la philosophie de cette révolution. Place de toile expérimente. Enfin.

Jérôme Denis Mes recherches prennent place au croisement des Science and Technolgy Studies, de l'anthropologie de l'écrit et de la sociologie pragmatique du travail. Elles visent à souligner l'épaisseur pratique et politique des infrastructures informationnelles qui sont le socle, généralement invisible, des sociétés contemporaines Une grande partie de mes travaux sont menés en collaboration avec David Pontille. Smart Cities, Villes connectées, Open Data : l'écologie informationnelle des espaces publics Équipées par un nombre toujours plus grand de technologies de l'information, les villes sont en profonde mutation. Internet nous rend-il seul ? Non ! « Nous vivons dans un isolement qui aurait été inimaginable pour nos ancêtres, et pourtant nous n’avons jamais été plus accessibles » via les technologies de la communication et les médias sociaux, estime l’écrivain Stephen Marche pour The Atlantic. La montée de la solitude ? Selon lui, nos médias sociaux interfèrent avec nos amitiés réelles. Pour preuve, Stephen Marche (@StephenMarche) en appelle aux travaux du sociologue Erik Klinenberg (@ericklinenberg), auteur de Going Solo : la montée de l’extraordinaire et surprenant appel à vivre seul . Dans son ouvrage, Klinenberg explique que la vie solitaire se développe plus que jamais : 27 % des ménages américains sont composés d’une seule personne, alors qu’on ne comptait que 10 % de foyers composés d’une seule personne dans les années 50. 35 % des adultes de plus de 45 ans sont chroniquement solitaires, estime une étude de l’AARP (voir le détail .pdf), l’association américaine des personnes retraitées (soit 20 % de plus qu’il y a 10 ans).

Skype racheté par Microsoft pour 8,5 milliards de dollars Les propriétaires de Skype peuvent se frotter les mains : ils vont toucher le pactole. Le géant Microsoft a annoncé dans un communiqué mardi qu'il avait conclu un accord avec le logiciel de téléphonie par ordinateur pour l'acheter moyennant la somme astronomique de 8,5 milliards de dollars. Une valorisation qui a triplé depuis 2009 lors du précédent rachat de Skype. Internet, bouc émissaire des lâchetés journalistiques On croit rêver : un des principaux ministres de la République fait une plaisanterie raciste sous les regards d’une caméra de télévision, et le problème, ce serait... Internet ! Dans la déferlante des commentaires qui entoure l’« affaire Hortefeux » depuis deux jours, il n’y a rien de plus stupéfiant, de plus consternant à mon sens, que ces brillantes analyses qui ne voient qu’un seul coupable : le Web. Notre confrère Jean-Michel Blier, dans le journal Soir3 vendredi, en a donné l’exemple le plus caricatural, en opposant les « rumeurs » et le « caniveau » véhiculés par Internet, et « les informations vérifiées comme celles du journal télévisé ».

Net Attacks ! Nos cerveaux attaqués par le net… vraiment Arrêtez tout de suite de lire cet article, il pourrait vous rendre stupide ! Ne cliquez pas sur les liens, ils pourraient vous distraire ! Tel est le cri d’alarme que lancent (à nouveau) quelques Cassandres des nouvelles technologies, estime Nick Bilton pour le New York Times. Nicholas Carr (blog), dans son nouveau livre, The Shallows (qu’on pourrait traduire par le bas-fond, pour désigner quelque chose de peu profond, de superficiel, de futile : le livre est sous-titré “ce que l’internet fait à nos cerveaux”), affirme qu’internet, les ordinateurs, Google, Twitter et le multitâche transforment notre activité intellectuelle au détriment de notre capacité à lire des choses longues, activité critique pour le fonctionnement de nos sociétés.

Les internautes, ce « douloureux probleme » "Si vous ne voulez pas avoir de problème de vie privée, n'allez pas sur le Net !"Pascal Rogard, directeur général de la SACD et défenseur émérite de l'Hadopi, lors du colloque Droits et libertés dans la société numérique, organisé par Nathalie Kosciusko-Morizet (voir aussi le compte-rendu de Jean-Michel Planche). La proposition de Mr Rogard a le mérite de la franchise. La fin de la librairie (1ère partie) : Ce n’est pas l’internet qui a tué la librairie « C’est la question du bouc-émissaire, qui est le piège ! » – François Bon – « À cause de mecs comme toi » Une économie trop fragile Voilà longtemps que la situation économique de la librairie est fragile (voir l’enquête 2007 sur la situation économique de la librairie indépendante .pdf). La rentabilité de la librairie physique est l’une des plus faibles de l’ensemble des commerces de détail (1,4 % du CA en moyenne).

La fin de la librairie (2e partie) : Pourquoi nous sommes-nous détournés des librairies On a esquissé dans la première partie, l'influence des pratiques commerciales sur la décomposition du tissu des librairies pour rappeler que la crise actuelle de la librairie n'était pas due à l'internet, mais plutôt aux conditions commerciales imposées par la distribution, qui impose aux petits magasins de proximités que forment le coeur de la librairie, des conditions commerciales de plus en plus semblables à celles qu'elle accorde aux grandes surfaces (GS) et aux grandes surfaces spécialisées (GSS). La librairie est le commerce de détail qui a la marge la plus faible : on comprend que ce soit pour beaucoup d'entre eux, intenables. Image : Une vieille enseigne de librairie à Paris photographiée par par Sean Ganann.

Internet, facile bouc émissaire Il est frappant de constater combien les transformations liées au numérique sont souvent le facile bouc émissaire de tous les maux de notre société contemporaine. Le numérique est accusé de tout : de l'individuation de la société, de l'infobésité contemporaine, d'être le caniveau de l'information, de tuer le livre, le cinéma, la musique, de favoriser les échanges (non-marchands au détriment des échanges marchands), d'avoir déstructuré le travail, de la désindustrialisation, de tuer le lien social, de favoriser la violence, le terrorisme, la solitude, de détruire notre cerveau... La liste des reproches anxyogènes qu'on lui adresse semble sans fin - à l'image des espoirs qu'il cristalise en miroir.

Ma réponse aux «élites» qui détestent l'Internet Les Français n’aiment pas Internet (1). Est-ce le résultat d’une nouvelle enquête menée auprès de 85 internautes? Nan. En fait, précisons: les élites françaises n’aiment pas Internet. Enfin… les élites… Disons les gens dont on parle dans les médias. Florilège des propos anti-web classés par «métiers»

De quoi le bouton “like” de Facebook est-il le nom ? - L'actu Médias / Net C'est un petit clic anodin en apparence, mais qui revêt pourtant de multiples significations. Pourquoi a-t-on besoin de signifier à son ami Facebook qu'on “like” son statut ou l'article qu'il a posté ? A l'occasion des 11 ans du réseau social, nous republions cet article. A l'ère du partage tous azimuts, le bouton « like » (ou « j'aime », en français) de Facebook n'est plus seulement cet incontournable thermomètre de popularité qu'il fut naguère, quand Mark Zuckerberg avait encore de l'acné.

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