Accueil - Ma Seconde Chance Lutte contre le décrochage scolaire - Prise en charge des jeunes sortis du système scolaire sans qualification Plates-formes de suivi et d'appui aux décrocheurs (PSAD) Les « plates-formes de suivi et d'appui aux décrocheurs » (PSAD) constituent un mode de coordination partenarial des acteurs locaux de la formation, de l'insertion et de l'emploi, ainsi que des autres acteurs susceptibles de contribuer à la prise en charge des jeunes concernés (points ou bureaux jeunesse, E2C-écoles de la deuxième chance, centres de formation d'apprentis, associations, service militaire volontaire (SMV), centres EPIDE, etc...). Elles intègrent notamment les réseaux Formation Qualification Emploi (FOQUALE), qui se déploient sur l'ensemble du territoire et regroupent les établissements et dispositifs relevant de l'éducation nationale, dont les structures de retour à l'école de type micro-lycée. On compte aujourd'hui environ 380 PSAD. Les missions des PSAD Guide des PSAD Ce guide s'adresse aux responsables, acteurs et réseaux partenaires des plates-formes. Groupes de travail Schéma du processus commun de prise en charge
Dossier ressources ESEN (juin 2013) De quoi parle-t-on ? La réduction des sorties précoces du système éducatif est devenue une priorité en France, comme dans l'Union Européenne (Stratégie Europe 2020). Malgré cela, il n'y a pas de consensus sur la notion de décrochage et sur le nombre de jeunes concernés. Le ministère de l'éducation nationale définit le décrochage scolaire comme "un processus qui conduit un jeune en formation initiale à se détacher du système de formation jusqu'à la quitter avant d'avoir obtenu un diplôme". Dans une Note d'information de septembre 2012 (pdf 83 Ko) la direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP) estime à 122 000 le nombre des sortants sans diplôme (hors brevet des collèges) et à 11, 9 % les jeunes de 18 à 24 ans sortant précocement du système éducatif. Les raisons du décrochage scolaire Les facteurs de risque de décrochage résultent du cumul de plusieurs facteurs de fragilité (personnel, familial, scolaire). Une priorité nationale SAILLARD, Marc.
Le décrochage en question Dans un contexte où le décrochage s’inscrit comme une préoccupation majeure en France et où se construisent des dispositifs pour suivre les jeunes risquant de quitter précocement le système scolaire, que sait-on des processus ordinaires qui construisent, au sein de la classe, depuis la maternelle jusqu’au lycée, des inégalités scolaires en matière d’apprentissages et d’accès aux savoirs ? Cette formation, organisée par le centre Alain Savary, a été l’occasion de regarder le décrochage comme un problème de professionnels en se décentrant des catégories de publics « décrocheurs/décrochés ». La première journée a été consacrée à l’étude du concept de décrochage en lien avec les différentes politiques éducatives qui se sont succédées pour le prévenir et lutter contre. Annette Bon et Anne-Marie Vaillé : « Quelques repères pour une histoire du décrochage qui reste à écrire» Les années 90 marquent le début de la réflexion institutionnelle sur la démobilisation scolaire. Voir la vidéo (53 min) :
Lutte contre le décrochage scolaire : 34 000 bénéficiaires en 2013, jeunes, service civique Le ministre de l’Éducation nationale a présenté le 8 janvier 2014 le bilan 2013 des actions de lutte contre le décrochage scolaire. Sont appelés "décrocheurs" les élèves de 16 à 25 ans qui quittent le système de formation initiale sans avoir obtenu de diplôme professionnel ou le baccalauréat. Chaque année, environ 140 000 jeunes se trouvent dans cette situation. Le risque de chômage étant actuellement deux fois plus élevé pour les jeunes sans diplôme, le chef de l’État a fixé au gouvernementGouvernementOrgane collégial composé du Premier ministre, des ministres et des secrétaires d’Etat chargé de l’exécution des lois et de la direction de la politique nationale. l’objectif de réduire de moitié le nombre de décrocheurs durant le quinquennat. En 2013, plus de 180 000 jeunes décrocheurs ont été contactés et plus de 100 000 d’entre eux ont bénéficié d’un entretien.
La lutte contre le décrochage scolaire En vidéo : La lutte contre le décrochage scolaireLutte contre le décrochage scolaire : témoignages Toutes les vidéos sur le décrochage scolaire Vaincre le décrochage : un enjeu de cohésion sociale La lutte contre le décrochage constitue un enjeu majeur humain, social et économique. Les jeunes sans diplôme se trouvent plus souvent au chômage, notamment de longue durée, occupent plus souvent des emplois précaires et présentent un état de santé dégradé. Du point de vue économique, le décrochage génère des coûts importants pour la société. Les pays qui ont réussi à réduire significativement le décrochage en ont fait une cause nationale, un enjeu du vivre-ensemble.Le décrochage scolaire n’est pas un phénomène uniforme et homogène. Le décrochage n’est pas une fatalité. [Infographie] Année scolaire 2017-2018 : des solutions concrètes pour vaincre le décrochage Les chiffres du décrochage Une politique ambitieuse qui se déploie sur tous les territoires Prévenir Actions déjà réalisées Nouvelles étapes
Comment l'Ecole peut causer et réparer le décrochage Deux nouvelles études publiées par la revue Education & formations (n°90 avril 2016) interrogent l'Ecole sur sa participation au décrochage des élèves. Que le "marre de l'école" soit u facteur dominant du décrochage, on le savait depuis une étude nantaise, réalisée en 2013, de Pierre Yves Bernard et Christophe Michaut. Une nouvelle recherche réalisée par eux dans l'académie de Créteil ne change pas la donne. Quels sont les motifs de décrochage ? L'étude de l'académie de Créteil Leur nouvelle étude porte sur le fichier des décrocheurs de l'académie de Créteil C'est un fichier beaucoup plus important contenant 13 527 noms à partir duquel les auteurs ont pris 2061 contacts et ont obtenu 762 réponses pour leur enquête. La particularité de cet échantillon c'est d'abord le fort nombre de descendants de l'immigration (55%) et de jeunes qui ne sont pas nés en France (17%). Cinq portraits de décrocheurs Mais les auteurs vont plus loin et dressent cinq portraits de décrocheur. Comment raccrocher ?
Dossier de presse Introduction : la Nation mobilisée contre le décrochage scolaire Des engagements tenus pour l'année 2013 En décembre 2012, Vincent Peillon s’était engagé à faire revenir en formation, au cours de l’année 2013, 20 000 jeunes ayant décroché. Un an plus tard, 23 000 décrocheurs sont de nouveau en formation initiale ou en Service civique 20 000 de retour en formation initiale diplômante3 000 effectuent un service civique À ceux-là s’ajoutent 11 000 jeunes décrocheurs qui bénéficient actuellement d’un parcours de retour en formation accompagné par la Mission de lutte contre le décrochage scolaire (MLDS, anciennement MGI, mission générale d’insertion). Des réseaux FOQUALE ont été créés en face de chacune des 360 plates-formes d’appui et de suivi des décrocheurs à travers le territoire. Un objectif pour 2014 25 000 jeunes décrocheurs de retour en formation initiale. Le Président de la République a ainsi fixé l’objectif de diviser par deux au cours de la mandature le nombre de décrocheurs.
Décrochage scolaire : comment le vivent les intéressés ? 26 août 2014 - Des jeunes sortis prématurément de l’école sans diplôme s’expriment sur leur « ras-le-bol » de l’école dans une étude récente menée par le Centre de recherche en éducation de Nantes. Quelles sont les causes de ces décrochages ? Comment ces jeunes jugent-ils le système scolaire ? Les jeunes décrocheurs de l’école interrogés dans l’étude menée par le Centre de recherche en éducation de Nantes [1] (Cren) condamnent un système scolaire qu’ils considèrent comme inadapté, sélectif et injuste. Qui sont ces décrocheurs ? 21,8 % des jeunes interrogés dans l’étude du Cren ont interrompu leurs études avant la fin du collège, le plus souvent en classe de troisième. 60,9 % ont commencé ou poursuivi des études en lycée professionnel ou en centre de formation d’apprentis (CFA) sans obtenir le diplôme préparé. Les motifs principaux de décrochage des jeunes interrogés dans l’enquête du Cren ont été classés en cinq catégories (voir tableau ci-dessous). Pour en savoir plus : Notes
Dossier thématique, « Décrocheur » : une notion à géométrie variable, 5. En fonction des institutions et des critères qu’elles retiennent le terme « décrocheur » revêt des significations et des réalités différentes. Entre absentéisme lourd, sortie prématurée du système scolaire ou absence de diplôme et de qualification, la notion de « décrocheur » fait débat entre spécialistes et varie selon les critères retenus par les institutions et les organismes confrontés à cette question. « Non décrochés », « décrocheurs », « décrocheurs passifs », « décrocheurs actifs » Certains « distinguent les « non décrochés » qui ne s’intéressent pas aux cours dispensés, les « décrocheurs » qui prennent de plus en plus de distance, notamment en s’absentant et les « décrochés » qui ont perdu tout lien avec l’institution scolaire », peut-on lire dans la revue Education & Formation de décembre 2013. Dossier thématique sur le décrochage scolaire Repères bibliographiques par le centre de ressources de l’Injep A télécharger en .pdf Publications INJEP (téléchargement gratuit en .PDF) Revues
Quand l'Ecole française réagit à l'échec scolaire : L'exemple du lycée Galilée "Contrairement à ce que l'on peut avancer dans certains cercles, les enseignants ne sont pas des freins aux réformes, à condition cependant que ces réformes soient de leur fait et non pas imposées par des instructions ministérielles". Bernard Hugonnier, ancien directeur adjoint de l'éducation à l'OCDE et Constance de Ayala publient un ouvrage sur l'expérience du lycée Galilée de Gennevilliers. Un établissement prioritaire qui construit sa propre réforme pour lutter contre l'échec scolaire et qui réussit. Un projet venu du terrain, efficace et que le ministère se garde bien finalement de faire connaitre... Aujourd'hui le lycée Galilée de Gennevilliers est un des plus beaux établissements franciliens. A l'origine du projet Galilée la rencontre entre une proviseure, Monique Aqualina, et une équipe d'enseignants où une figure va émerger, celle d'un professeur de sciences physiques, Olivier Jallu. Premier tabou : celui du nombre d'élèves. Second tabou : celui du temps scolaire.
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