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L'Économiste (Frédéric Lordon)

L'Économiste (Frédéric Lordon)

http://www.youtube.com/watch?v=87sEeVj057Q

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Frédéric Lordon Frédéric Lordon en 2013. Frédéric Lordon, né le 15 janvier 1962, est un philosophe et économiste français. Il est chercheur au Centre de sociologie européenne (CSE)[1],[2],[3] et est directeur de recherche à la section 35 du CNRS (Sciences philosophiques et philologiques, sciences de l'art)[4],[5],[6]. Il est membre des Économistes atterrés[7], collectif défendant une pensée économique hétérodoxe et dont les positions rejoignent celles d'une partie de la gauche radicale française[7].

Ce que l’on apprend sur les Communs en lisant Frédéric Lordon – – S.I.Lex – C’est ma participation à Nuit Debout qui a fini par me donner envie d’ouvrir les livres de Frédéric Lordon, sans trop savoir ce que j’allais y trouver. C’est dans la BiblioDebout que j’ai commencé à feuilleter quelque uns de ces ouvrages, avant que l’ami Silvère Mercier ne me prête le livre Capitalisme, désir et servitude. Marx et Spinoza paru en 2010. Jusqu’à présent, j’avais des idées relativement vagues à propos des thèses de Frédéric Lordon, essentiellement tirées de l’excellente vidéo qu’Usul lui a consacré dans sa série « Mes chers contemporains ». Et je me rends compte surtout que j’étais beaucoup trop éloigné de la philosophie de Spinoza, dont les concepts jouent un rôle central chez Lordon, pour réellement saisir ce que je pouvais en grappiller par le biais de recensions indirectes.

La gauche ne peut pas mourir, par Frédéric Lordon (Le Monde diplomatique, septembre 2014) Dans le débat public ne circulent pas que des sottises : également des poisons. De toutes les navrances complaisamment relayées par la cohorte des experts et éditorialistes, la plus toxique est sans doute celle qui annonce avec une gravité prophétique la fin des catégories « droite » et « gauche », et le dépassement définitif de leur antinomie politique. On n’a pas assez remarqué la troublante proximité formelle, et la collusion objective, du « ni droite ni gauche » de l’extrême droite et du « dépassement de la droite et de la gauche » (« qui ne veulent plus rien dire ») de l’extrême centre.

« Ne rougissez pas de vouloir la lune : il nous la faut », par Serge Halimi (Le Monde diplomatique, juillet 2011) Economique mais aussi démocratique, la crise européenne soulève quatre questions principales. Pourquoi des politiques dont la banqueroute est assurée sont-elles néanmoins déployées dans trois pays (Irlande, Portugal, Grèce) avec une férocité remarquée ? Les architectes de ces choix sont-ils des illuminés pour que chaque échec — prévisible — de leur médication les conduise à en décupler la dose ? Dans des systèmes démocratiques, comment expliquer que les peuples victimes de telles ordonnances semblent n’avoir d’autre recours que de remplacer un gouvernement qui a failli par un autre idéologiquement jumeau et déterminé à pratiquer la même « thérapie de choc » ? Enfin, est-il possible de faire autrement ? La réponse aux deux premières questions s’impose sitôt qu’on s’affranchit du verbiage publicitaire sur l’« intérêt général », les « valeurs partagées de l’Europe », le « vivre ensemble ».

Le crépuscule d'une époque C’est une photo comme il y en a des milliers, certaines sympathiques, d’autres grotesques : un selfie. Deux ahuris font un selfie, regards béats et satisfaits. Ils se ressemblent comme deux gouttes d’eau. Ils sont visiblement très contents de leur coup, « on va le mettre sur Twitter pour les faire chier ».

Pierre Rimbert (journaliste) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pierre Rimbert est un journaliste français. Il collabore au Monde diplomatique dont il devient rédacteur en chef adjoint en juin 2010. Le premier ministre portugais conseille aux jeunes de partir Au Portugal, la crise s'accentue. Le premier ministre, Pedro Passos Coelho, en est venu à appeler ses compatriotes à chercher du travail ailleurs. L'an dernier, plus 120.000 Portugais auraient choisi le chemin de l'émigration. La crise au Portugal s'accentue à tel point que le premier ministre, Pedro Passos Coelho, en est venu à appeler ses compatriotes à émigrer! Ils devraient «faire preuve de plus d'effort», «laisser leur zone de confort» en cherchant du travail ailleurs, a-t-il déclaré.

Les millisecondes qui font gagner des millions A la Bourse, les patrons sont désormais des ordinateurs. A l’aide de processeurs surpuissants et de connexions ultrarapides, des algorithmes de calcul automatiques investissent 24h/24, seconde après seconde, pour le compte de hedge funds et de banques d’investissement. C’est la révolution, discrète mais fondamentale, qui est en train de s’opérer sur les marchés financiers. Cette pratique qui domine aujourd’hui le paysage financier mondial, c’est le high frequency trading ou HFT pour les connaisseurs. Un mystère pour le grand public et un problème de plus pour les régulateurs. Etre plus rapide que tous les autres, voilà le nerf de la guerre. Bernard Friot (sociologue) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Il anime l'Institut européen du salariat et l'association d'éducation populaire Réseau Salariat, qui promeut l'idée d'un « salaire à vie » pour tous, une proposition alternative au revenu de base[3], idée que Friot dénonce comme étant « la roue de secours du capitalisme »[4]. Ses recherches portent sur la sociologie du salariat et la comparaison des systèmes de protection sociale en Europe.

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