Faut-il connaître les origines ethniques des élèves ? - Le blog de l'amie scolaire : Questions de profs. Ce blog n'est pas un forum de débat entre partisans et adversaires de la pédagogie. Il veut être un lieu de réflexion et d'échanges pédagogiques desti. Cette question s'impose lorsqu'on lit l'article publié dans le Monde en date du 23 avril dernier.
Sous le titre "A l'école, un faisceau d'indices souligne des inégalités selon l'origine ethnique", Violaine Morin rend compte de diverses recherches dans les classe primaires et au collège, faisant apparaître une importance largement sous-estimée de ces données, dans le parcours scolaire des élèves issus de l'immigration. Cela mérite qu'on en débatte. Le titre, un peu inattendu, évoque un faisceau de "petites choses discriminantes", liées aux origines ethniques des élèves, petites choses produisant de grand effets. Chloé Riban : L’école et le quotidien des mères de familles populaires ethnicisées. Alors que le Sénat vient de creuser le fossé entre l'école et les mamans des quartiers, Chloé Riban, docteure et ATER à Rennes 2, publie une thèse qu'on a envie de faire découvrir aux sénateurs mais aussi aux enseignants des quartiers.
Chloé Riban nous invite à découvrir la réalité de leur vie et de leur rapport à l'école. Elle nous montre leurs stratégies de femmes dans un quotidien très encadrant. Focus place langue maternelle des eleves allophones a l ecole. Immigration : L’Ecole est-elle accueillante ? S’il est bien une question tabou dans le système éducatif français c’est bien celle de son manque d’ouverture au multiculturel.
Sous un titre indolore, « L’Ecole de la République est-elle accueillante », Claude Bisson Vaivre et Isabelle Klépal, coordinateurs de ce numéro 166 de la revue Administration & Education, osent tout. Traiter de l’immigration à l’Ecole c’est aborder la question de la discrimination, de la ségrégation ethnique, des inégalités sociales, des problématiques administratives et de politique scolaire à tous les niveaux. Les élèves allophones entre reconnaissance et participation.
Comment accueillir, accompagner et faire apprendre le français à des élèves allophones, dans toutes leur variété, avec leurs différences de langues, de vies, de parcours ?
Un exemple de démarche de projet en classe UPE2A (unité pédagogique pour élèves allophones arrivants) du lycée Blaise-Pascal de Forbach (Moselle), dont nous avons publié le « portrait » par Monique Royer. Depuis quatre ans, l’UPE2A du lycée Blaise-Pascal de Forbach scolarise et accompagne des jeunes venus des quatre coins du monde. Certains, en quête de sécurité, ont fui la guerre, la misère, la violence, et ont connu un périple migratoire le plus souvent tortueux. Ces jeunes filles et garçons, accueillis tout au long de l’année scolaire, rêvent d’une vie meilleure, d’une « vie habitable » [1] et vivent une expérience de déracinement dont nous ne mesurons probablement ni la portée ni la profondeur, pour ne l’avoir jamais vécu.
La reconnaissance : un concept clé. Lexilala, les mots de l'école. Les élèves allophones nouvellement arrivés et les enfants issus de familles itinérantes et de voyageurs.