Chlordecone. DTT et Lindane louison joseph. PCB. Le chlordécone de retour aux Antilles à cause du glyphosate. Répandu de 1972 à 1993 pour combattre le charançon du bananier, le chlordécone continue de polluer l’environnement des Antilles.
Alors qu’il est banni depuis près de 30 ans, ce pesticide organochloré reconnu toxique pour la santé humaine et tenu pour responsable du très grand nombre de cancers de la prostate dans les Caraïbes refait surface à la faveur de l’utilisation de l’herbicide le plus vendu au monde, le glyphosate. Le désherbage favorise en effet l’érosion des sols, libérant le pesticide qui y était piégé à des teneurs comprises entre 500 et 2000 nanogrammes par gramme de sol, ainsi que vient de le révéler une étude publiée le 14 janvier dans Environmental Science & Technology.
Le principal auteur de l’étude, Pierre Sabatier, chercheur au laboratoire EDYTEM de l’université Savoie Mont-Blanc, s’intéresse aux transferts de polluants dans la "zone critique", cette couche allant de la canopée des arbres jusqu'aux nappes phréatiques, où interagit l’essentiel du monde du vivant. Nature France.
Les polluants chimiques, tels que les métaux lourds (ETM), les médicaments et les produits vétérinaires, notamment les antibiotiques et les hormones, ou encore les produits phytosanitaires, PCB, HAB, etc., ont de nombreuses conséquences sur la biodiversité puisqu’ils se retrouvent dans l’air, les sols, les eaux ainsi que la faune et la flore.
Leurs effets ne sont pas encore tous connus. "L’hécatombe recommence" alerte le collectif SOS Loue qui réclame du Comté bio pour sauver nos rivières. Des photos de dizaines de poissons morts, dans la Loue, ont été récemment publiées par le collectif SOS Loue et rivières comtoises, qui réclame une action rapide des autorités et le développement de la filière Comté bio, afin de sauver nos rivières.
Détails. Le collectif SOS Loue et rivières comtoises alerte en ce mois de janvier 2021 sur un "nouvel épisode de mortalité sur la Loue". Photos à l'appui, SOS Loue dénonce "l'apocalypse des rivières comtoises". Sur les clichés partagés sur internet, on découvre des poissons morts, au fond de cette rivière autrefois bien plus riche en biodiversité. "Les photos prises cette semaine sur la Loue l’attestent. L’intensification des pratiques agricoles en cause La filière Comté, véritable institution dans notre région, est une fois de plus pointée du doigt.
Cours pollutions. BIOACCUMULATION. Pollution domestique. Pollution récupération. Tableau Liste POP. c28h sol. Les differentes sources de pollution de l eau. VIDEO. Le chlordécone, retour sur l'histoire d'un scandale. Scandale sanitaire aux Antilles : qu’est-ce que le chlordécone ? La quasi-totalité des Guadeloupéens et des Martiniquais sont contaminés par ce pesticide ultra-toxique, utilisé massivement de 1972 à 1993 dans les bananeraies.
Une situation unique au monde. Cette histoire, entachée de zones d’ombre, est méconnue en métropole. Elle fait pourtant l’objet d’une immense inquiétude aux Antilles, comme le raconte notre enquête sur ce scandale sanitaire. Lire (en édition abonnés) : Chlordécone : les Antilles empoisonnées pour des générations Qu’est-ce que le chlordécone ? C’est un pesticide ultra-toxique, utilisé massivement dans les bananeraies en Guadeloupe et en Martinique pendant plus de vingt ans à partir de 1972 pour lutter contre le charançon de la banane, un insecte qui détruisait les cultures.
Le chlordécone est un perturbateur endocrinien reconnu comme neurotoxique, reprotoxique (pouvant altérer la fertilité), et classé cancérogène possible dès 1979 par l’Organisation mondiale de la santé. La France a fini par l’interdire en 1990. Faustine Vincent. Le chlordécone, un scandale d’Etat - Outre-mer la 1ère. De 1972 à 1993, le chlordécone a été utilisé pour sauver la monoculture de la banane aux Antilles avec une certaine efficacité.
Mais les conséquences de ce pesticide interdit dès 1976 aux Etats-Unis se sont avérées durablement néfastes pour la Guadeloupe et la Martinique. Le chlordéchone aux Antilles, c’est l’équivalent des essais nucléaires en Polynésie ou de l’amiante dans l’Hexagone. Chlordécone : le scandale sanitaire expliqué en six minutes. Saison 1 / La Chlordécone en vidéos (explications, conseils, mesures) / Chlordécone / Environnement, santé publique / Politiques publiques / Accueil - Les services de l'État en Martinique.
Saison 1 Mise à jour le 16/03/2021.
La chlordécone, un polluant en transformation. Le 2 décembre 2019, la commission d’enquête parlementaire a rendu public son rapport sur l’impact économique, sanitaire et environnemental de l’utilisation de la chlordécone aux Antilles françaises.
Ses conclusions aboutissent à la mise en cause de l’État français dans ce « désastre sanitaire et environnemental ». Interdite aux États-Unis dès 1978, la chlordécone, un pesticide organochloré, a été utilisée dans les bananeraies de Guadeloupe et de Martinique jusqu’en 1993. Ce perturbateur endocrinien persiste aux Antilles et contamine toute la chaîne alimentaire, plus de vingt-cinq ans après son interdiction. L’exposition chronique de la population antillaise à la chlordécone a été reliée à une surincidence de plusieurs pathologies (cancer de la prostate, prématurité et troubles de développement cognitif et moteur chez les nourrissons). Un polluant persistant. Chlordécone : un procédé inédit de biodégradation pour chasser le poison de. L'étude menée par une dizaine de chercheurs du Commissariat à l'énergie atomique (CEA) a permis d'identifier une vingtaine de "produits de dégradation" de la chlordécone dans les sols antillais, confirmant leur capacité à induire la dégradation de la molécule en quelques semaines.
Pauline Rouquette (avec Alex Léveillé) • Publié le 1 août 2019 à 18h05, mis à jour le 2 août 2019 à 11h33 Et si, finalement, la chlordécone était biodégradable ? C’est l’étude que mènent, depuis dix ans, des chercheurs de l’UMR Génomique Métabolique au Génoscope du Commissariat à l’énergie atomique (CEA) et, bonne nouvelle : leur travail a permis d’identifier un procédé de dégradation naturelle de ce pesticide toxique réputé non-biodégradable dans l’environnement, et dont les durées de contamination ont été prédites par les scientifiques à plusieurs dizaines voire centaines d’années. Un traitement innovant des micropolluants en petite station d'épuration Micropolluants la lutte s'intensifie. Trop de cadmium dans les engrais français Sol MO et pesticides. Non, tout ce qui pousse en ville n’est pas pollué. Les riverains des champs sont exposés à un cocktail de pesticides. Pesticides dans l'air quelle différence entre la ville et la campagne Sciencesetavenir.
Cycle mercure. Pollution. Les méfaits de la pollution lumineuse. Dès que le jour faiblit, le microcèbe murin, un petit lémurien nocturne de Madagascar, voit sa température corporelle augmenter de plusieurs degrés tandis que l’animal se met à rechercher activement de la nourriture.
C’est un exemple parmi bien d’autres : les animaux et les plantes vivent au rythme de l’alternance du jour et de la nuit. Plus généralement, la lumière et la luminosité ambiante ont sur les espèces vivantes une grande influence. ArtLEMONDE chlordécone, le monstre chimique. Pollution aux PCB des fleuves malades et pour l'instant incurables.
PCB la carte des rivieres polluees en avril 2013. Le taux de pesticides dans le corps humain est plus élevé LeMonde2014. La banquise arctique contrôle la libération du mercure CNRS. Art catas Brésil2015. Le DDT, de l’invention providentielle au polluant mortel. C’était le produit miracle, une arme chimique de destruction massive contre les ravageurs de récoltes et les insectes assassins, vecteurs de paludisme, typhus, leishmaniose… Et pourtant, le DDT a fini sur le banc des accusés, comme les autres molécules de la liste des «12 salopards», ces polluants organiques persistants qui s’accumulent dans l’environnement et la chaîne alimentaire.
Récit d’une saga qui a commencé dans un laboratoire chimique de Bâle en 1939. C’est en 1873 que le DDT est synthétisé pour la première fois par un étudiant en chimie, Othmar Zeidler, à l’Université de Strasbourg. Mais la molécule – du dichlorodiphényltrichloroéthane – n’intéresse personne jusqu’à ce que Paul Hermann Müller (photo) ne la redécouvre. PCB carte contamination 2013.