Le chlordécone est-il cancérigène pour l’homme ? L'organisme de la quasi-totalité des Guadeloupéens et des Martiniquais est contaminé au chlordécone.
Ce pesticide, interdit aux États-Unis dès les années 1960, classé « cancérigène possible » par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en 1979, a été épandu jusqu’en 1993 en Guadeloupe et de Martinique pour combattre le charançon du bananier. Aujourd’hui, alors que les sols de la Martinique et de la Guadeloupe sont pollués pour plusieurs siècles, l’incidence du cancer de la prostate sur ces deux îles se situe parmi les plus élevés au monde.
Chlordécone : le scandale sanitaire expliqué en six minutes. Chlordécone : l’empoisonnement des Antilles françaises. La culture de la banane est l'un des piliers économiques de la Martinique et de la Guadeloupe avec une production d’environ 270 000 tonnes par an.
Source de revenus et d’emplois, le secteur est à préserver. Alors quand le charançon du bananier en provenance de l’Asie du sud-est a fait irruption dans les plantations, trouver une solution pour que ces coléoptères ne détruisent pas les récoltes est devenu l’objectif numéro 1 ; d’autant plus à une époque où plusieurs ouragans avaient ravagé les îles et favorisé sa prolifération. Pour cela, une solution aussi efficace que toxique a été trouvée : le chlordécone, déjà en vente depuis des années aux États-Unis. Ce pesticide a vu son exploitation autorisée sur le territoire français entre 1972 et 1993.
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