Retraites : pourquoi la bataille n'est pas finie. [EXTRAIT] Retraites : pourquoi la bataille n’est pas finie [RADIO] Écouter dans une nouvelle fenêtre « Nous avons obtenu le retrait de l’âge pivot, une victoire pour la CFDT !
» Voilà comment Laurent Berger, le patron de la CFDT, a salué la prétendue suspension de « l’âge pivot ». Une entourloupe du premier ministre pour gagner du temps et convaincre la CFDT de cesser le mouvement. Deux autres syndicats, l’UNSA et la CFTC, ont également salué les déclarations d’Édouard Philippe. Alors finie, cette grève ? Les conséquences de cette réforme, et de la trahison de Laurent Berger, ce sera une profonde régression sociale : une baisse des pensions de retraite garanties par les cotisations sociales, au bénéfice de fonds de pension privés qui s’empressent – déjà – de nous proposer des plans d’épargne retraite. Un entretien de Jonathan Duong avec Martine Bulard, journaliste, autrice de l’article « Briser le collectif » dans Le Monde diplomatique de janvier. Programmation musicale : Ce cadeau caché au grand patronat. C’est un régime vraiment spécial que concocte le pouvoir pour ses chers « premiers de cordée ».
Au-delà de 10 000€ de salaire brut mensuel, la cotisation retraite descendrait à 2.8%. Cette ignoble disposition recèle des effets pervers que nos gouvernants prétendent combattre pour mieux les faire fructifier. Cette exonération de cotisations va en effet amputer la caisse du régime unique qu’ils prévoient, de 4.8 milliards d’euros par an. Soit 72 milliards jusqu’en 2040, année prévue pour l’entrée en vigueur totale du nouveau système ! Une somme dont devront s’acquitter, pendant une longue période de transition, tous les salariés du pays. Retraite à points, une réforme néolibérale - un-autre-monde-est-possible.over-blog.com. 16 décembre 2019 Par Romaric Godin L’attachement du gouvernement au changement structurel du système de retraites n’est pas surprenant, car cette réforme affaiblit le monde du travail.
Elle permet aussi de réduire les transferts sociaux et d’envisager de futures baisses d’impôts. C’est une réforme profondément ancrée dans la pensée néolibérale. La réforme systémique des retraites est cruciale pour ce gouvernement. L’exécutif s’accroche à cette « retraite à points » malgré l’évidence au mieux d’une méfiance, à tout le moins d’un rejet de ce système par la population. Une réforme juste ? Le premier, et sans doute le moins sérieux, est celui de « l’égalité » ou de sa variante, la « justice ». L’argument ne résiste néanmoins pas longtemps à l’analyse. On pourrait également souligner qu’à peine né, le nouveau régime est déjà criblé d’exceptions, notamment pour les fonctions « régaliennes » de l’État, celles qui sont traditionnellement ménagées par le néolibéralisme. RETRAITES : REFUSER CE CHANGEMENT DE SOCIÉTÉ.
Syndicat CGT de l’Insee-Genes : Retraites : des chiffres pour débattre. Non, le déficit du régime des retraites par répartition n'est pas alarmant. Pour faire passer son projet de réforme, le gouvernement multiplie les discours alarmistes sur le déficit du régime actuel.
Sauf que celui-ci n’est pas si important et qu’il pourrait être facilement comblé. Explications. Le gouvernement est manifestement prêt à tordre les faits et les chiffres pour vendre son projet de réforme des retraites. Fin novembre, le Conseil d’orientation des retraites (COR) a rendu publique sa dernière analyse sur le déficit du régime actuel de retraites. Le COR est un groupe d’experts, de parlementaires, de représentants syndicaux et patronaux, chargé d’étudier les perspectives à moyen et long terme du système de retraite français [1]. L’organisme avait déjà rendu un rapport en juin. Le pays où les retraités sont les moins pauvres d’Europe Au contraire, dans un système à points, les travailleurs ne peuvent pas savoir au moment où ils cotisent à combien ils auront droit au moment de prendre leur retraite. Que dit le nouveau rapport du COR ? Rachel Knaebel.
(1656) RETRAITES : UN DÉFICIT IMAGINAIRE POUR JUSTIFIER LA RÉFORME. MACRON : COUP D'ÉTAT CONTRE LA SÉCU.