Le procès du soldat Manning ou l’honneur perdu de l’Amérique. Accusé de trahison, Bradley Manning, la source de WikiLeaks, s’explique. Analyste de l’armée américaine, il avait livré des documents secrets, choqué par « l’apparente soif de sang » des soldats, et leur mépris pour la vie humaine.
WikiLeaks dit faire l'objet d'une cyberattaque. Le site WikiLeaks a indiqué, mardi, faire l'objet d'une cyberattaque, après avoir été critiqué pour avoir diffusé des milliers de nouveaux câbles diplomatiques américains.
«WikiLeaks.org fait l'objet en ce moment d'une cyberattaque», indique le site spécialisé dans la révélation de documents confidentiels dans un message laconique diffusé sur Twitter. Le message est accompagné d'un lien vers le site cablegatesearch.net où il était possible de consulter des copies des câbles diplomatiques américains que Wikileaks a déjà diffusé. Cette cyberattaque intervient le jour où les Etats-Unis ont dénoncé la divulgation par WikiLeaks de ces nouveaux câbles diplomatiques affirmant que cette démarche «met en danger la sécurité des personnes». WikiLeaks: le soldat Manning inculpé de «collusion avec l’ennemi» Le soldat américain Bradley Manning, incarcéré pour avoir fourni à WikiLeaks des milliers de documents confidentiels américains, a été inculpé par la justice militaire pour 22 nouveaux chefs d’accusation mercredi, dont «collusion avec l’ennemi», a annoncé le Pentagone.
Ce chef d’accusation est passible de la peine de mort mais les procureurs ont décidé de ne pas la requérir, a précisé John Haberland, porte-parole de la juridiction militaire de la région de Washington, dans un communiqué. Il a ajouté que le jeune soldat de 23 ans risquait la prison à vie. Le jeune analyste de renseignement en Irak avait déjà été inculpé de douze chefs et est enfermé à l’isolement depuis juillet dans une prison militaire de Virginie. Il est soupçonné d’avoir fourni à WikiLeaks, qui les a ensuite rendus publics, des documents militaires américains sur les guerres en Irak et en Afghanistan et des milliers de câbles diplomatiques du département d’Etat. (Source AFP) Quand Wikileaks affole les oligarchies. (Wikimedia Commons - Anonymous Editor - cc) Jeudi dernier, le FBI a arrêté un auvergnat de 15 ans, soupçonné être un membre actif du collectif Internet Anonymous.
Et de fait, depuis qu’il est entré dans la lumière en décembre dernier, ce rassemblement informel mais très créatif d’internautes du monde entier n’en finit plus d’agacer tous ceux qui se mettent sur le chemin de la liberté d’expression : secte, gouvernement autoritaire ou multinationale.Le 8 décembre dernier, alors que Julian Assange est en prison, le collectif Anonymous envoie sur Twitter un message à tous ceux qui suivent l’actualité - qui suivent le fil - de WikiLeaks.
Par l’intermédiaire d’un programme simple gratuit sur Internet, il propose tout à chacun de participer à une attaque en règle contre les fournisseurs de WikiLeaks, comme Amazon, Visa et Mastercards qui viennent de lâcher leur client. Les sites des entreprises citées sont indisponibles pendant plusieurs heures : c’est l’opération Payback. Un ado arrêté pour piratage dans l'affaire Wikileaks. L’adolescent de 15 ans arrêté dans le Puy-de-Dôme et soupçonné d’avoir participé à des attaques sur internet pour soutenir WikiLeaks, est un «gamin passionné d’informatique» mais «pas un hacker», a estimé vendredi le parquet de Clermont-Ferrand.
Ce collégien scolarisé en troisième et habitant en périphérie de Clermont-Ferrand, «n’a pas d’antécédents judiciaires», a indiqué le procureur de la République de Clermont-Ferrand Jean-Yves Coquillat. «C’est un gamin qui va sur des réseaux sociaux, contacte d’autres internautes, se laisse influencer en pensant défendre la liberté mais ce n’est pas un hacker. Et maintenant, Wikileaks s'attaque à la Chine et aux banques. La demande d'extradition vers la Suède de Julian Assange sera examinée par la justice britannique les 7 et 8 février prochains. Et le site de fuites peine à recueillir des fonds. La justice britannique a fixé mardi aux 7 et 8 février l’examen de la demande d’extradition formulée par la Suède à l’encontre du cofondateur du site WikiLeaks Julian Assange dans le cadre d’une plainte déposée par deux Suédoises qui l’accusent de leur avoir imposé des rapports sexuels sans préservatif.
Julian Assange a toujours nié les faits, et sous-entendu avoir été piégé par la CIA au moment où WikiLeaks sortait ses 400 000 documents sur l’Irak. Il avait annoncé qu’il s’opposerait à son extradition, estimant que les conditions d’un procès impartial n’étaient pas réunies en Suède. Depuis le début de la procédure, l’Australien accuse à mots couverts la justice suédoise d’obéir à des pressions des Etats-Unis, où une enquête pénale sur Wikileaks est en cours. Ajoutant qu’il avait "de fortes chances" d’être tué dans une prison américaine s’il venait à être extradé. Les avocats de Julian Assange ont en outre publié sur internet l’ébauche de leur ligne de défense. Julian Assange. La justice américaine traque WikiLeaks sur Twitter. Wikileaks : Bradley Manning, à l'origine des fuites sur l'armée US. Julian Assange - flickr - New Media Days - cc Du même auteur Bradley Manning, 23 ans est soupçonné être à l’origine des fuites concernant l’armée et la diplomatie américaines.
Bloqué par Bank of America, Assange dénonce «un maccarthysme financier» WikiLeaks : une tempête de papier pour demain. Assange «soutient la liberté expression» selon Christine Lagarde. La ministre de l’Economie, Christine Lagarde, voit en Julian Assange, le fondateur du site spécialisé dans la diffusion de documents confidentiels WikiLeaks, un personnage intéressant «déterminé à soutenir la liberté d’expression».
Interrogée jeudi par Canal + sur sa préférence entre Julian Assange et le fondateur du site communautaire Facebook, Mark Zuckerberg, elle a répondu: «C’est difficile parce que ce sont des personnages vraiment intéressants, l’un et l’autre déterminés à soutenir la liberté d’expression qui me paraît une des libertés fondamentales». «Je ne suis pas en train de me féliciter de tout ce qu’il a fait, mais je crois qu’au coeur de l’action, c’est la liberté d’expression avec ses succédanés, ses inconvénients», a-t-elle poursuivi.
Le Premier ministre, François Fillon, a dénoncé le 9 décembre avec la plus grande fermeté les révélations de WikiLeaks y voyant «du vol et du recel de vol», deux délits «condamnables». (Source AFP) Julian Assange devant la Haute Cour de Londres demain. Le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, détenu à Londres et menacé d'extradition vers la Suède, comparaîtra pour la troisième fois devant la justice jeudi, afin de contester un appel de Stockholm qui veut le maintenir derrière les barreaux.
Incarcéré depuis le 7 décembre à la demande de Stockholm qui le recherche pour agressions sexuelles, l'Australien de 39 ans a espéré une remise en liberté conditionnelle après la décision mardi d'un tribunal londonien de première instance de le relâcher sous caution. Mais, dans un revirement inattendu, les autorités suédoises ont contesté cette décision: cet appel sera entendu jeudi par la Haute Cour de Londres.
Il s'agira de la troisième comparution judiciaire d'Assange depuis son incarcération, en moins de deux semaines. «Julian Assange devrait-il croupir en prison ou devrait-il être autorisé à sortir pour être maintenu en résidence surveillée tandis que nous préparons le dossier?» Julian Assange reste en prison. L'action de WikiLeaks soutenue par 54% des Français. WikiLeaks peut-il vraiment survivre sans Julian Assange ? Ses dissidents en sont convaincus, qui créent leur propre site : le seul danger pour WikiLeaks, c’est la personnalité de son créateur.
Julian Assange lors d’une conférence de presse à Genève, le 4 novembre 2010 (Valentin Flauraud/Reuters). WikiLeaks l’assure : l’arrestation de son créateur Julian Assange n’a pas déstabilisé l’organisation, et celle-ci poursuivra ses révélations. «Les Anonymous vont s'en prendre à tous ceux qui ont entravé l'activité de WikiLeaks» OpenLeaks, dissidents en fuites. Comme si la situation actuelle n'était pas assez complexe, avec une guerre de l'information officiellement déclarée entre WikiLeaks, ses ennemis, ses défenseurs et les ennemis de ses défenseurs , voici qu'entrent en jeu de nouveaux protagonistes : les rivaux de WikiLeaks. D'anciens collègues de Julian Assange, mécontents de la façon dont il a tourné l'entreprise WikiLeaks en croisade personnelle, ont annoncé au quotidien suédois Dagens Nyheter leur décision de faire bande à part.
Lundi prochain, ils lanceront officiellement OpenLeaks, un site lui aussi spécialisé dans la diffusion de documents secrets transmis par des lanceurs d'alertes, mais organisé de façon plus «transparente» , «anonyme» et «démocratique» que son concurrent. Venger Julian Assange, la nouvelle croisade des Anonymous. Détenu par la police britannique depuis mardi matin et cible d'un acharnement sans précédent des politiques, diplomates, sociétés de systèmes de paiement et hébergeurs de sites Internet, Julian Assange a trouvé ses meilleurs défenseurs sur Internet. Sebastian Kübeck's Weblog. Bruce Schneier on WikiLeaks. Pour venger WikiLeaks, des pirates attaquent Mastercard. Des pirates informatiques ont attaqué les sites internet du suisse Postfinance et de l’américain Mastercard en représailles à la fermeture des moyens de paiements de WikiLeaks.
Ces pirates, regroupés sous le nom «AnonOps» et qui disent lutter contre la censure et les droits d’auteurs, ont lancé l’opération «Payback» (vengeance), selon leur site internet anonops.net. «La première guerre informatique a maintenant débutée. Le champs de bataille est WikiLeaks», ont-ils indiqué. Parmi les victimes figure le site internet Postfinance.ch, filiale de services financiers de la Poste suisse, qui a abrité puis fermé un compte du fondateur de WikiLeaks, Julian Assange. Dans une conversation avec des diplomates US rapportée par Wikileaks, le juge antiterroriste Ricard arguait de sa "réputation" pour avoir réussi à faire condamner Djamel Beghal malgré des preuves insuffisantes.
On trouve de l’injuste dans les petits papiers de Wikileaks, du lourd qui jusqu’à présent n’a ému personne. Ainsi les diplomates US racontent, le 9 mai 2005, avoir reçu le juge « antiterroriste » Jean-François Ricard. Première question, que vient faire un magistrat à l’ambassade américaine ? Est-il en mission, vient-il y prendre des ordres, consulter les résultats de la NFL de foot ou la recette du pancake ? On l’ignore mais ça sent l’incrimination de « relation avec une puissance étrangère ». Et ça, c’est le falot suivi de douze balles dans la peau. Le bon Ricard, je cite Wikileaks, « explique que les magistrats tel que lui, spécialisés dans l’antiterrorisme, bénéficient du "bénéfice du doute" ». Wikileaks expliqué à Catherine Nay. Wikileaks: Julian Assange's 2 one-night stands spark a worldwide hunt.
By Richard Pendlebury Created: 22:24 GMT, 6 December 2010 A winter morning in backwoods Scandinavia and the chime of a church bell drifts across the snowbound town of Enkoping. Does it also toll for WikiLeaks founder Julian Assange? Today, this small industrial centre, 40 miles west of Stockholm, remains best-known — if known at all — as the birthplace of the adjustable spanner.
Wikileaks censuré au Sénat ? WikiLeaks publie la liste des sites que les Etats-Unis veulent protéger. Le site WikiLeaks a publié une liste secrète de sites industriels et infrastructures sensibles à travers le monde que les Etats-Unis veulent protéger d'attaques terroristes, car leur perte, selon le département d'Etat, "affecterait de manière significative" la sécurité américaine. Ce câble du département d'Etat datant de février 2009 demande aux représentations diplomatiques américaines de recenser les infrastructures et entreprises dans le monde "dont la perte affecterait de manière significative la santé publique, la sécurité économique et/ou la sécurité nationale des Etats-Unis" Le fondateur de WikiLeaks se dit menacé de mort. Expulser Wikileaks, c'est pas gagné. Pour son grand retour en charge de l’économie numérique (qui est maintenant dépendante du ministère de l’Industrie), Eric Besson joue la continuité avec son précédent poste ministériel et demande l’expulsion d’un site web du territoire français.
Et pas n’importe lequel. WikiLeaks : la chasse est ouverte. Pendant qu’Eric Besson cherche à faire pression sur le serveur français OVH pour qu’il expulse WikiLeaks, accusé de « violer des secrets », les Américains ne sont pas en reste. Des élus républicains appellent à poursuivre WikiLeaks et son porte-parole Julian Assange au titre de l’US espionage act. Pourquoi Besson aura du mal à expulser WikiLeaks de France. WikiLeaks : révéler un secret est désormais interdit en France ? Sous la probable pression des Etats-Unis et celle, plus probable encore, de l’Elysée, Eric Besson a demandé au Conseil général de l’industrie, de l’énergie et des technologies (CGIET) d’examiner comment mettre un terme à l’hébergement du site WikiLeaks en France.
Hackers vengeurs et espions en diligence. Non, WikiLeaks n’est pas Wikipschitt ! Wikileaks: la France «solidaire de l'administration américaine» Documents WikiLeaks : les fuites qui brouillent le jeu mondial.