Des infographies pour intégrer les expatriés dans l'enseignement de la géographie des migrations - Site de enseigner-la-geographie ! Concernant plus spécifiquement les migrations, les ressources (et notamment les manuels scolaires) invitent bien trop à en limiter la lecture, et ainsi l'esprit critique des élèves, en restreignant cette question aux déplacements "Suds"/"Nords".
S'il ne faut pas les minimiser, il faut d'abord rappeler que la grande majorité des migrations internationales (par franchissement d'une frontière internationale) se fait "de proche en proche", c'est-à-dire par le franchissement d'une seule frontière interétatique. Il est nécessaire que les élèves puissent quantifier ces déplacements, pour avoir une approche critique sur les discours fantasmant actuellement une "invasion migratoire", dans des "Nords" tels que l'Union européenne ou les États-Unis (voir notamment : Luc Cambrézy, Smaïn Laacher, Véronique Lassailly-Jacob et Luc Legoux (dir.), 2008, L'asile au Sud, La Dispute, Paris).
All the World's Immigration Visualized in 1 Map. This map shows the estimated net immigration (inflows minus outflows) by origin and destination country between 2010 and 2015.
Blue circles = positive net migration (more inflows). Red circles = negative net migration (more outflows). Each yellow dot represents 1,000 people. Hover over a circle to see that country’s total net migration between 2010 and 2015. Click a circle (or tap the circle twice on mobile) to view only the migration flows in and out of that country.
Country-to-country net migration (2010-2015) The data for this map comes from the U.N. Full screen version / Youtube video Immigration: the new Godwin’s Law If you’re not familiar with Godwin’s law, it is an old internet adage that states, “As an online discussion grows longer, the probability of a comparison involving Nazism or Hitler approaches 1.” Lately, I’ve found a similar principle applies to immigration. Immigration has always been an important and frequently debated issue. Au Mali, dans les villages des jeunes qui rêvent de partir en Europe. "Pour rien au monde, je ne le referai": le récit sans tabou d'un migrant ivoirien. La Méditerranée : cimetière marin. Les statistiques de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) sont éloquentes.
Sur les 15 326 migrants morts en Méditerranée entre 2014 et 2017, 13 545 (soit 87,7%) ont péri sur la route centrale – 3165 en 2014, 2877 en 2015, 4581 en 2016 et 2831 au 19 décembre de cette année. Le taux de mortalité traduit aussi la dangerosité particulière de cette voie. En 2017, cet indice y a été de 2,4% (2,4 morts pour 100 personnes embarquées), contre 1% en Méditerranée occidentale et 0,3% en Méditerranée orientale. En 2016, année record, plus de la moitié des migrants décédés de par le monde ont perdu la vie en tentant de traverser ces eaux. La route de la Méditerranée centrale est d’autant plus cauchemardesque qu’elle s’inscrit dans le prolongement des très dures pistes qui traversent le Sahara en provenance de Khartoum, au Soudan, et d’Agadez, au Niger.
La stratégie de la forteresse Il existe deux manières de modifier le statu quo responsable de ces drames. La Guyane face à une vague migratoire sans précédent. Depuis 2015, le nombre de demandeurs d’asile a explosé, la plupart venus d’Haïti.
Emmanuel Macron se rendra en Guyane du 26 au 28 octobre. Emmanuel Macron, qui se rend en Guyane du jeudi 26 au samedi 28 octobre, devrait faire des propositions pour mieux lutter contre l’insécurité et l’immigration irrégulière dans ce département. Des mesures attendues par les élus locaux. Le 2 août, sur le mont Baduel à Cayenne, le président de la Collectivité territoriale de Guyane (CTG) a voulu marquer les esprits pour annoncer le lancement d’une procédure judiciaire pour détruire un bidonville : devant les habitants, Rodolphe Alexandre a fait voler un drone diffusant sur grand écran une vidéo de ce quartier de cases construites illégalement.
Si les bidonvilles ne sont pas nouveaux en Guyane, ils se sont étendus sous l’effet d’une vague migratoire sans précédent. Pas d’autre choix que l’exil.