Sécheresse : le feu vert du gouvernement à la création de retenues d'eau divise. Le ministre de l'Agriculture annonce la création d'une soixantaine de retenues d'eau sur le territoire d'ici 2022.
Réponse de bons sens face à la sécheresse pour les uns, elle constitue pour les autres une fausse solution face au dérèglement climatique. "On ne va pas regarder l'eau tomber du ciel pendant six mois et la chercher les six autres mois de l'année", a déclaré Didier Guillaume le 29 août sur CNews. En Charente, un test pour mesurer les pesticides dans l’eau. C'est une première et cela se passe dans une zone particulièrement concernée.
Pesticides perturbateurs endocriniens : Générations futures tire la sonnette d'alarme. La réponse d'Eau & Rivières à la FRSEA. Depuis quelques jours, Eau et Rivières de Bretagne est l'objet d'attaques, notamment sur les réseaux sociaux, après le lancement de sa campagne « stop aux champs orange » (lire communiqué de la FRSEA plus bas).
Fort heureusement, ces réactions sont minoritaires et des milliers d'encouragements nous parviennent. Chacun.e pourra constater dans tous nos messages qu'il ne s'est agi à aucun moment de dénoncer les agriculteurs qui utilisent les désherbants sur leurs parcelles. Nous avons bien précisé que cette utilisation était légale. L'Agence européenne pour l'environnement alerte sur l'effet cocktail des produits chimiques. Enquête : pesticides au robinet. L'air pur de la campagne, c'est tentant...
La famille de Lionel a décidé de s'installer il y a quelques années à Lucy-sur-Yonne, une commune de l'Yonne, loin de la pollution des grandes villes. Mais depuis trois mois, Lionel utilise de l'eau minérale pour cuisiner et Orion, 9 ans, monte sa bouteille pour se brosser les dents. Dans le robinet, on trouve du CGE Diméthachlore, un dérivé de pesticides décelé il y a trois mois par l'agence régionale de santé.
Développer l’irrigation, une inadaptation au changement climatique – Toute l'actualité du groupe écologiste et citoyen EELV au Conseil régional Nouvelle-Aquitaine. Par le bureau de la Commission Agriculture et Ruralité d’EELV Une cellule interministérielle a été mise mise en place l’automne dernier pour étudier une cinquantaine de « projets de territoires » relatifs à plusieurs centaines de projets de retenues d’irrigation.
Suite aux sécheresses subies sur la plupart du territoire cet été, qui pourraient se répéter et s’accroitre avec le changement climatique, les ministres de l’agriculture et de la transition écologique ont souhaité dans un communiqué commun le 9 août encourager la sobriété des usages et réguler en amont la ressource, grâce notamment à l’innovation et réaliser, là où c’est utile et durable, des projets de stockage hivernal de l’eau afin d’éviter les prélèvements en période sèche. En France, la moitié des cours d'eau est polluée aux pesticides et aux nitrates, selon l'UFC-Que Choisir.
Préservation de la ressource aquatique : l’UFC-Que Choisir lance un S. Eau S. ! Dans le cadre des Etats Généraux de l’Alimentation consacrés notamment à la transition écologique de l’agriculture, l’UFC-Que Choisir dresse le bilan catastrophique des conséquences de décennies d’agriculture productiviste sur la ressource aquatique et l’inaction des pouvoirs publics.
L’association part en campagne aujourd’hui pour réclamer une réforme en profondeur de la politique de l’eau en France et la stricte application du principe « préleveur-pollueur-payeur », en lançant une pétition à cet effet. Alors qu’en 2005 dans le cadre de sa campagne ‘Eau, réconciliation 2015’, l’UFC-Que Choisir dénonçait déjà la progression inquiétante des pollutions des ressources aquatiques et le caractère inéquitable des taxes renchérissant le prix de l’eau potable, force est de constater que le bilan environnemental et économique de la politique de l’eau en France, loin de s’améliorer, est encore plus désastreux : Surfaces agricoles irriguées Restrictions d’eau par département (été 2017) Ressources aquatiques : le Limousin est-il un eldorad'eau ? - France 3 Nouvelle-Aquitaine. "Les pesticides sont désormais massivement présents et dépassent la norme définie pour l’eau potable...
" : le bilan de l'UFC-Que Choisir sur les ressources aquatiques en France est qualifié de "désastreux" par l'association de consommateurs. En ligne de mire : l'agriculture intensive avec ses engrais et ses prélèvements pour l'irrigation. Mais en regardant d'un peu plus près les cartes publiées dans ce rapport du 17 octobre 2017, on s'aperçoit que les trois départements du Limousin ne sont pas les plus exposés. hormis quelques "taches" localisées, les pesticides dans les eaux de surfaces phréatiques sont conformes à la norme de potabilité (soit moins de 0.1 microgr. / litre alors que cette norme est dépassée sur 53 % du territoire. les nitrates dans les cours d'eau affichent des valeurs naturelles (inférieures à 10 mg/l) Assez d'eau... ? Les agriculteurs incités à se convertir au bio en Béarn pour préserver l'eau potable - France 3 Nouvelle-Aquitaine.
"Ce qu'on verse à la surface va s'infiltrer avec la pluie et arriver jusqu'à la nappe" nous explique Bérangère Aviron-Violet, la directrice du plan d'action territorial de la nappe alluviale du Gave de Pau.
Quand ont sait que près d'un miller d'agriculteurs sont installés le long de cette nappe, on peut imaginer l'état sanitaire de l'eau pompée à seulement trois mètres sous terre. Le plan d'action territorial, récemment mis en oeuvre, vise à stopper ces pollutions. L'objectif prioritaire est de préserver la ressource en eau de toute contamination chimique. Des solutions alternatives aux produits phytosanitaires sont proposées aux agriculteurs avec des aides financières à la clef. Certains, conscient du danger pour eux-même et pour la population locale, ont déjà décidé de se mettre à l'agriculture biologique. Regardez le reportage de Clément Alet et Catherine Pipard :
Eau potable - Toujours des poches de pollution - Enquête - UFC-Que Choisir. Si l’immense majorité des consommateurs peut boire une eau du robinet conforme aux normes de potabilité, il vaut toujours mieux vivre en ville que dans un village ou une zone de cultures intensives.
Une prouesse ! Alors que la Bretagne est régulièrement pointée du doigt pour des plages envahies par les algues vertes et des zones de baignade en eau douce interdites d’accès, la région peut être fière de la qualité de son eau potable au robinet. Avec 99,99 % de conformité pour ses teneurs en nitrates et 99 % pour celles en pesticides, elle affiche des résultats supérieurs à la moyenne nationale.
Les Bretons qui continuent à acheter des bouteilles d’eau en souvenir des interdictions de boire celle du robinet dans les années 90, tant elle était chargée en nitrates ou en pesticides, peuvent être rassurés, ce mauvais feuilleton est terminé. Sur le plan national, la nouvelle étude de l’UFC-Que Choisir est globalement rassurante. Agriculture intensive = pesticides. L’eau du robinet de près de trois millions de consommateurs est polluée.
La quasi-totalité des Français peut boire sans crainte l’eau du robinet, mais 2,8 millions de personnes n’ont accès qu’à une eau polluée.
Pesticides, nitrates ou plomb… Pour près de trois millions de Français, l’eau du robinet est polluée par ces substances, annonce l’UFC-Que Choisir dans une étude publiée jeudi 26 janvier. L’association de consommateurs a analysé les réseaux desservant les quelque 36 600 communes de France, sur la base de données du ministère de la santé. « Le constat global est très rassurant », estime-t-elle d’abord, puisque 95,6 % des consommateurs bénéficient d’une eau qui « respecte haut la main la totalité des limites réglementaires, et ce tout au long de l’année ». Cependant, 2,8 millions de personnes, essentiellement des habitants de petites communes rurales, « reçoivent une eau non conforme », déplore-t-elle ensuite. 92% des cours d’eau surveillés pollués aux pesticides ! Le Service de l’observation et des statistiques (SOeS) du ministère de l’Ecologie vient de publier son dernier bilan sur les pesticides dans les cours d’eau français.
Et les résultats sont… tristement prévisibles. 92%. Ce bilan confirme que « des pesticides sont présents dans la quasi-totalité des cours d’eau français », 92% des points de surveillance révélant la présence d’au moins un pesticide. Quelles régions les plus touchées ? Les régions d’agriculture intensive sont les plus touchées. Et le gagnant est …. 80 % des détections de pesticides concernent des herbicides. Protection de l'eau : l'UFC-Que Choisir dénonce la consultation caricaturale des agences de l'eau. L'Europe veut que le principe pollueur-payeur pour l'eau se généralise.
La France encore condamnée sur l'eau, un secteur sous la coupe d'un lobby. La France a été de nouveau condamnée par la justice européenne à cause de son incapacité à améliorer la qualité de ses eaux. C’est la cinquième condamnation ! Une situation dont est responsable le “lobby de l’eau” que dénonce dans son nouveau livre le spécialiste Marc Laimé. La France a de nouveau été condamnée ce jeudi 4 septembre par la justice européenne pour manquement à ses obligations de lutte contre la pollution aux nitrates. « Cette décision est regrettable mais justifiée. C’est la cinquième fois que la France est condamnée par l’Europe pour non respect de réglementation, après des condamnations en 2001, 2004, 2008 et 2013.
Elle a également été condamnée par les juridictions administratives françaises comme en 2009 par la Cour administrative d’appel de Nantes », rappelle Marc Laimé, spécialiste de l’eau. Cette fois-ci, la Cour a retenu six motifs de condamnation, concernant les effluents d’élevages mais aussi les épandages d’engrais minéraux. En effet, explique M. Nitrates : la CJUE condamne une nouvelle fois la France. Après avoir été condamnée pour avoir désigné des zones vulnérables aux nitrates trop restreintes, la France vient d'être condamnée pour avoir appliqué à ces zones des plans d'action trop laxistes. Ce jeudi 4 septembre, la Cour de justice de l'Union européenne a condamné la France, jugeant qu'elle n'a pas adopté certaines mesures nécessaires pour assurer la mise en œuvre complète et correcte de l'ensemble des exigences de la directive 91/676/CEE de 1991, concernant la protection des eaux contre la pollution par les nitrates à partir de sources agricoles.
"La République française a manqué aux obligations qui lui incombent en vertu de ladite directive", a estimé la Cour, qui reprend à son compte les griefs formulés par la Commission à l'encontre des plans d'action applicables dans les zones vulnérables. Cette décision n'est pas une surprise puisqu'en janvier, Juliane Kokott, l'avocat général de la CJUE, avait demandé la condamnation de la France. Les six griefs de la Commission. Protection des captages d'eau potable : une future compétence des collectivités ? Engrais, une pollution agricole dangereuse ? En agriculture, les engrais chimiques sont administrés en vue d’augmenter le rendement des cultures. Du poison dans l'eau du robinet.