[Carte] Les routes migratoires africaines. Publié le : 07/12/2017 - 00:04 En 2016, quelque 180 000 migrants en provenance d’Afrique ont traversé la Méditerranée.
En 2017, Frontex, l'Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes, s’attend aux mêmes chiffres. Le nombre d'entrées de migrants illégaux en Europe a diminué de près de 60% en 2017 par rapport à 2016, notamment en raison de la forte baisse du flux migratoire de Méditerranée orientale, passant par la Turquie et la Grèce, depuis la signature de l'accord entre Ankara et l'Union européenne. Les flux migratoires en provenance d'Afrique, via l'Espagne et la Libye, ont quant à eux augmenté. 180 000 Africains, selon Frontex, ont rejoint l'Europe en 2016 via la route de la Méditerranée centrale. Les Subsahariens ont représenté 79% des migrants entrés par l'Italie d'après l'Organisation internationale pour les migrations (OIM). Si l'Espagne redevient une route migratoire, celle passant par la Libye est privilégiée par les migrants. Migration interne à l'Afrique.
Sommée d’agir face au raz-de-marée médiatique de Lampedusa, Bruxelles vient de prendre des mesures pour clarifier les règles de sauvetage des réfugiés.
Lundi 9 décembre 2013, la Commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures du Parlement européen a adopté un texte précisant le mode opératoire de l’agence Frontex, chargée du surveiller les frontières extérieures de l’Union européenne. Pointés du doigt pour leurs atermoiements lors de plusieurs naufrages, les garde-côtes bénéficieront dorénavant d’un cadre d’intervention mieux défini.
Ils seront également appuyés par le dispositif de surveillance des frontières maritimes Eurosur, lancé lundi 2 décembre 2013. Dans le même temps, les euro-députés ont approuvé un nouveau système de partage de données devant permettre de repérer les embarcations plus en amont. Comprendre, avant qu’elles n’atteignent les «zones de recherche et de secours», qui obligent les autorités compétences à recueillir les naufragés. Lu sur CERI. Nouveaux réfugiés et déplacés climatiques en 2019.
Un porte-parole du Haut-commissariat aux réfugiés (HCR) de l’ONU a déclaré mercredi que des millions de nouveaux déplacés et réfugiés climatiques étaient apparus en 2019, dont près de 750 000 personnes pour la seule Somalie, en proie à d’intenses aléas climatiques.
“Le bruit du vent nous a réveillés en pleine nuit. Quelques instants plus tard, de l’eau a commencé à entrer chez nous. Nous avons seulement réussi à attraper nos enfants avant de nous enfuir vers une zone surélevée.” Rafael Domingo, un père de quatre enfants, a tout perdu lors du passage du cyclone Idaien mars dernier au Mozambique. Comme lui, 73 000 personnes se sont retrouvées sans-abri, ne laissant d’autre choix que de fuir les zones sinistrées, ont raconté de nombreux témoins à l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). En première ligne de ces menaces climatiques, la région du Sahel voit déjà des effets dévastateurs.
>> À (re)lire : Asile : réfugié climatique, un statut non reconnu mais qui compte. Camp de réfugiés somaliens au Kenya. Publié le : 09/02/2017 - 16:21Modifié le : 10/02/2017 - 08:01 Dadaab, au Kenya, est le plus grand complexe de camps de réfugiés au monde.
Le gouvernement a décidé de le fermer en 2017, mais la justice du pays a annulé cette décision jeudi. Questions autour d'un camp que l'on démantèle en silence. Qui sont les réfugiés de Dadaab ? Ces réfugiés sont très majoritairement des Somaliens qui ont fui leur pays à partir de 1991, année de la chute de l’ancien président Siyad Barré et début de la guerre civile. >> À lire : En Somalie, l'ex-Premier ministre Mohamed Abdullahi Farmajo élu président Le complexe tentaculaire est aujourd’hui constitué de six camps où vivent actuellement 256 000 réfugiés. Pourquoi le gouvernement kenyan veut-il fermer ce camp ? Initialement, Nairobi avait annoncé vouloir le fermer fin novembre 2016, mais a repoussé cette fermeture au 21 mai 2017 à la suite d'une requête du HCR, qui gère Dadaab, et sur fond d'accusations de retours forcés de réfugiés somaliens. Naufrage somalien en Méditerranée. Deux à trois cents Somaliens sont sans doute morts noyés en tentant de franchir la Méditerranée à destination de l'Europe.
C'est ce qu'a déclaré lundi le gouvernement somalien. "Nous n'avons pas de chiffre précis, mais il s'agit de 200 à 300 Somaliens", a dit le ministre somalien de l'Information, Mohamed Abdi Hayir, à propos du drame. "On ne dispose pas de nombre clair et net parce qu'ils faisaient la traversée clandestinement", a ajouté le ministre. Leur navire avait sans doute à son bord dans les 500 personnes, dont 200 à 300 Somaliens "et la majeure partie de ceux-ci sont morts", a-t-il estimé. Un an après. Témoignage : Asad, 20 ans et 7 000 km parcourus entre la Somalie et l’Europe. Pourquoi les erythreens affluent vers l'Europe / Le Figaro. FOCUS - Afin d'échapper à un régime despotique, un nombre croissant de migrants érythréens arrivent en Europe après avoir traversé l'Afrique.
Explications. La tragédie de Lampedusa avait déjà attiré l'attention sur leur sort. Cette année, les réfugiés érythréens représentent la majeure partie des migrants illégaux arrivés en Italie.