Mise en place du dispositif « Lanceurs d’alerte » (01.01.18) - Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères. Conformément à la loi n°2016-1691 du 9 décembre 2016 relative à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique (dite loi « Sapin2 ») qui crée un cadre juridique général pour le signalement et établit une protection du lanceur d’alerte, le ministère de l’Europe et des affaires étrangères met en place, à partir du 1er janvier 2018, une procédure de recueil des signalements.
C’est le référent déontologue du ministère qui a été chargé du recueil des signalements. 1- Conditions et critères Qui peut avoir la qualité de lanceur d’alerte ? Toute personne physique agissant de manière désintéressée et de bonne foi. Les personnes morales (une entreprise, une association, un syndicat…) ne peuvent avoir la qualité de lanceur d’alerte. Quelle situation grave peut être signalée ? D'Einstein aux Panama papers, une brève histoire du mot "lanceur d'alerte" Le point commun entre Albert Einstein, Florence Hartmann et l’amie de la cousine d’Abaaoud ou encore, André Cicolella, Edward Snowden et Irène Frachon ?
Etre présentés par les médias comme des “lanceurs d’alerte”. Le terme, dont les contours ont beaucoup évolué, a pourtant une histoire bien précise. Qui commence avec une petite altercation, comme le raconte le sociologue Francis Chateauraynaud : Nous étions quelques chercheurs autour de Luc Boltanski à commencer à travailler sur l’idée de ces gens qui annoncent la catastrophe. A l’époque, je travaillais déjà sur le nucléaire et l’expertise. Whistleblower avant lanceur d'alerte Dans les archives de France Culture, il n’y a pas d’occurrence du terme avant l’année 2000. Les lanceurs d’alerte existent dès la Guerre de Sécession, aux Etats-Unis : ce sont eux qui dénonçaient alors la corruption. Sauf que Chateauraynaud trouve la traduction peu satisfaisante. L'histoire du premier lanceur d'alerte. Automne 1969, les Etats-Unis sont empêtrés depuis plusieurs années au Vietnam, dans un conflit de plus en plus impopulaire.
Daniel Ellsberg est un ancien marine qui travaille comme analyste et conseiller militaire. Le fonctionnaire doute depuis longtemps du bien-fondé de cette guerre. Il y a notamment fait plusieurs voyages en tant qu’observateur. Ellsberg a participé à la rédaction d’un long rapport sur la situation au Vietnam. Ce document très confidentiel est gardé dans un coffre-fort de sa société. Expliquez-nous... Wikileaks. Prism NSA. Citizenfour (multi-lang!) La Cérémonie des César - Le Complot. Il n’y a pas de démocratie possible sans vérité. “Notre époque est marquée par le recul sans précédent d’un des principaux héritages des Lumières : la vérité en tant que pilier moral et politique”, affirme la sociologue Eva Illouz dans ce long article publié par le quotidien israélien Ha’Aretz.
Elle y déplore le culte de la subjectivité et du relativisme, qui ont donné lieu à toutes les dérives de Trump ou de Nétanyahou, pour ne citer qu’eux. Si le mensonge est si répandu aujourd’hui dans l’espace public, c’est parce qu’il est désormais impuni et, plus inquiétant, parce qu’il semble souvent rapporter gros. Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, n’a qu’à déclarer que le mufti Haj Amin Al-Husseini [grand mufti de Jérusalem de 1921 à 1948, qui s’est rallié aux nazis, mais dont le rôle fut mineur] a été l’instigateur de l’Holocauste ou que Benny Gantz [l’un de ses rivaux politiques] représente une menace pour la sécurité d’Israël pour instiller le doute dans l’esprit de ses compatriotes. Problème, poursuit Frankfurt : L’ère des fake news : comment elles se propagent. Gianluca Stringhini a cherché à comprendre comment les fake news se propagent sur le Web.
Ce chercheur en cybercriminalité a notamment décrypté un mode opératoire particulier : celui des raids lancés sur un site précis. Il détaille le résultat de ses recherches dans une interview à la revue scientifique Nature. Gianluca Stringhini passe ses journées dans les recoins les plus sombres d’Internet. Chercheur en cybercriminalité à l’University College London (UCL), il s’est penché sur les “rançongiciels” [des logiciels malveillants qui bloquent les ordinateurs jusqu’au paiement d’une rançon], les arnaques sur les sites de rencontre et le blanchiment d’argent.