Recommandation sur les équivalents français du mot “gender” COMMISSION GÉNÉRALE DE TERMINOLOGIE ET DE NÉOLOGIERecommandation sur les équivalents français du mot “gender”NOR : CTNX0508542X RLR : 104-7 RECOMMANDATION DU 22-7-2005 JO DU 22-7-2005 MCC L’utilisation croissante du mot “genre” dans les médias et même les documents administratifs, lorsqu’il est question de l’égalité entre les hommes et les femmes, appelle une mise au point sur le plan terminologique.On constate en effet, notamment dans les ouvrages et articles de sociologie, un usage abusif du mot “genre”, emprunté à l’anglais “gender”, utilisé notamment en composition dans des expressions telles “gender awareness, gender bias, gender disparities, gender studies...,” toutes notions relatives à l’analyse des comportements sexistes et à la promotion du droit des femmes.
Le sens en est très large, et selon l’UNESCO, “se réfère aux différences et aux relations sociales entre les hommes et les femmes” et “comprend toujours la dynamique de l’appartenance ethnique et de la classe sociale”. Le casse-tête de la traduction du mot « gender » en français. Le présent article a pour but de présenter les difficultés de traduction en français du terme anglais « gender ». « Gender » dans le sens étudié ici, désignant « les composantes non physiologiques du sexe perçues comme appropriées aux individus de sexe masculin et aux individus de sexe féminin », selon la définition de R.
K. Unger (dans G. La France : une délicate appropriation du genre. Des DOI (Digital Object Identifier) sont automatiquement ajoutés aux références par Bilbo, l'outil d'annotation bibliographique d'OpenEdition.Les utilisateurs des institutions abonnées à l'un des programmes freemium d'OpenEdition peuvent télécharger les références bibliographiques pour lesquelles Bilbo a trouvé un DOI.
Le service d'export bibliographique est disponible pour les institutions qui ont souscrit à un des programmes freemium d'OpenEdition.Si vous souhaitez que votre institution souscrive à l'un des programmes freemium d'OpenEdition et bénéficie de ses services, écrivez à : access@openedition.org. Au cloître et dans le monde. Femmes, hommes et sociétés (IXe-XVe siècles). Genre à la française ? Delphy et Molinier. 1 .
Débat réalisé le 12 janvier 2012 à Paris, par Isabelle Clair et Sandrine Rui. 2 . Plusieurs auteur·e·s y avaient contribué : les références des différentes tribunes relatives à ce (...) 1En interrogeant la possibilité d’un « genre à la française1 », la revue Sociologie souhaitait prendre le temps de la réflexivité en s’inscrivant dans une démarche qui relève tout autant de l’histoire que de la sociologie des sciences. Ce titre fait écho à une controverse qui, au printemps 2011, au moment de « l’affaire DSK », a opposé par presse interposée des chercheur·e·s et intellectuel·le·s autour de l’existence ou non d’un « féminisme à la française2 ».
Du gender mainstreaming au paritarisme : genèse d'un concept controversé. Un détour par la genèse internationale et européenne de cette notion (Conseil de l’Europe 1998a, p. 37-38) permet d’aborder les rôles respectifs des acteurs en présence dans le rapport de force instauré dès la préparation de la ive Conférence mondiale sur les femmes (Pékin, 1995) entre les interlocuteurs institutionnels et politiques, et le milieu associatif.
L’analyse de la spécificité de cette notion ne peut, en effet, pas faire l’impasse sur les tensions inhérentes à sa définition. De plus, c’est parce qu’il a été adopté par des organisations internationales prestigieuses, des Nations unies à l’Union européenne, qu’il a acquis une légitimité symbolique et juridique auprès des décideurs politiques pour qui la prise en compte de cette notion est devenue une exigence concrète, un pré-requis démocratique, dans les traités et les programmes internationaux et européens (Woodward 2005, p. 7) [3] Cf. aussi, dans ce numéro, l’article d’Alison Wood... [3] .
Les Français "lost in translation" Inconnue en France il y a encore quelques mois, la philosophe américaine Judith Butler a été propulsée sur la scène médiatique à la faveur du débat sur le mariage pour tous.
Ses travaux sur le genre n’ont pourtant pas forcément été bien compris. Mémoire de traduction Google Glass' Ceiling. La « théorie du genre » vue par la linguistique : une traduction manipulée. 2020 Traductologies féministes. Traduction féministe, langues et genre - RADIORAGEUSES. "Feminist Translation: Contexts, Practices and Theories" Luise Von Flotow. Power and translation. Feminist translation and feminist sociolinguistics in dialogue — Emek Ergün. Gender and the Metaphorics of Translation — Lori Chamberlain. Traduire l'afroféminisme. Table ronde « Traduire le black feminism » Les notes de traduction d'Olga Potot pour "Ne suis-je pas une femme ?" De bell hooks (Ed. Cambourakis) sont excellentes et ça fait du bien de voir une traductrice aussi impliquée dans son travail et à qui on laisse autant de place pour clarifier ses choix. Tentative de pensée queer de la traduction – Espaces réflexifs. Les traductologues, parfois, pensent la traduction avec les mots du sexe.
Dans les deux sens du terme : le sexe qui sépare les vivants en mâles et femelles ; le sexe comme activité sexuelle. Queer in Québec : étude de la réception du mouvement queer dans les journaux québécois. Sheela Na Gig: Queer Feminist Translations. Journée d'études : Le genre en traduction (Storify) Marie-Hélène/Sam Bourcier on “Gender in Translation” Queer activist and theorist, Marie-Hélène/Sam Bourcier is Professor of Cultural Studies and Queer Studies at the University of Lille III.
He founded Le ZOO, the first queer group in France in 1996. He translated Teresa de Lauretis and Monique Wittig into French and writes extensively on medias, gender and sexual politics, pornography and post-pornography, queer subcultures and politics. Le féminin neutre. Billet publié le 07/05/2009 Il n’est plus sérieux, aujourd’hui, si l’on est sociologue, de parler des “jeunes”, des “ouvriers” ou des “employés” sans préciser que ces populations sont le regroupement d’individus en partie hétérogènes.
Il y a notamment, et toujours, des hommes et des femmes. Utiliser, par défaut, le masculin pour parler de ces classes d’êtres équivalents sous certains rapports conduit insensiblement à ne plus parler que des jeunes hommes, des ouvriers mâles ou des employés virils. Le genre des êtres et des textes en traduction. Collective Tradfem. La collective bénévole de traduction TRADFEM est née en 2013 autour de plusieurs projets de traduction de textes inspirés du féminisme radical, en particulier la conférence d’Andrea Dworkin « Je veux une trêve de 24 heures durant laquelle il n’y aura pas de viol ».
Ce texte a été travaillé par un petit groupe de gens qui ont alors souhaité prolonger cette collaboration. Celle-ci s’est ensuite étendue avec l’arrivée de nouvelles personnes au groupe. Aujourd’hui (2020), la collective rassemble une vingtaine de membres, qui ne sont pas nécessairement des professionnel.le.s de la traduction et qui s’y investissent selon leurs possibilités respectives. TRADFEM est mixte avec des bénévoles vivant en France, au Québec, en Espagne, au Danemark et en Allemagne. He Said, She Said: Addressing Gender in Neural Machine Translation. FELiCiTE – Féminismes En Ligne : Circulations, Traductions, Editions. Lexique LGBT. Le genre en traduction, journée d'études avec Judith Butler.
Se toucher – réflexions autour d’un choix de traduction – Deuxième porte à gauche. Au printemps, après des années (ceci n’est pas une hyperbole) à harceler gentiment les Éditions La Découverte, j’ai eu l’insigne honneur de traduire sous leur direction le génial essai de Sarah Barmak que vous connaissez sous le titre Jouir – en quête de l’orgasme féminin*. Beaucoup de gens ont œuvré pour l’apparition de ce livre dans les vitrines des meilleures librairies françaises, et je profite de ce texte pour remercier de tout cœur l’équipe de Zones – La Découverte qui a effectué sur ce titre un travail absolument remarquable, tant au niveau éditorial que promotionnel. Dans l’ombre, pour m’aider dans cette aventure, une personne m’a fait un cadeau merveilleux : un traducteur de mes amis m’a offert une relecture comparative. La relecture comparative, c’est la première relecture à laquelle on procède une fois le texte traduit, mais aussi la plus pénible : il s’agit de vérifier qu’on n’a rien oublié de traduire et qu’on n’a commis ni faux-sens ni contresens.
Julie Tirard: Traduire et faire traduire, un acte politique. Soit x, le livre d’une autrice noire transgenre homosexuelle et y, un traducteur blanc cisgenre hétérosexuel, combien de temps s’écoulera-t-il avant que z, la frange féminazie de la profession, ne brûle f(x), la traduction, sur un bûcher. CSA Research Launches Pro Bono Survey on Gender in Language Services. CSA Research is running a pro bono survey on how issues related to gender affect individuals who work in language-related jobs, both on the supply and demand side. It is open to any individual who works with language services – such as translation, interpreting, localization, internationalization, or language technology – in any capacity.
This survey covers a variety of topics, including how: workers view gender, gender affects employment within language functions, workers interact with corporate policies, and family demands vary by gender and geography. The results of this survey will be available at no charge in April 2017 through CSA’s website and will be sent to participants who provide a valid e-mail address. It will also be distributed through various organizations active in the language services arena. Compte-rendu de revue : Traduire le genre : femmes en traduction. « À toutes les époques, les modes de traduire indiquent comment le même appréhende l’autre » 1Chercher à apprécier le rôle des femmes en traduction sous le triple aspect de la traduction d’œuvres d’auteurs femmes, de la relecture de traductions réalisées par des traductrices dans un contexte socio-historique donné, et d’écrivains auto-traductrices et féministes, c’est s’interroger sur certains présupposés traductologiques, tels que l’« universalisme » de la pratique traduisante, la « transparence » des traducteurs et la « hiérarchisation » des textes.
2009 Traduire le genre : femmes en traduction. Stéphanie Lux: Message personnel (FR) Il y a tant à dire sur le sujet des réticences liées à la traduction, tant à montrer des coulisses de ce métier qu’on ne montre jamais, et tant de craintes aussi rien qu’à évoquer ce thème. Parce que la plupart des histoires de coulisses impliquent d’autres personnes, et qu’on a peur de se, de leur faire du tort. Je ne prétends pas ici faire le tour de la question. La mujer en el sector de la traducción. Where Are the Women in Translation? - Words Without Borders. By Alison Anderson I’ve never been good at math, or maybe I should say, I never liked math enough to be good at it, even if I did get the odd A in the subject in high school. So I don’t have a clue how to divide 3% by 26%, for example. I searched on the Internet, and found calculators that were very handy for the research I was doing for what has turned into this blog, but I’ll have to leave it to you to work out what twenty-six percent of three percent is.
Not an awful lot. As most of the readers of these pages will know, three percent is the rough estimation of the number of translations from other languages into English published in an average year. When dealing with literature, what matters far more than the precision of numbers over any given timespan is their symbolic value. Women in Translation Month a Success: 6 Next Steps. The third annual Women in Translation Month (#WiTMonth) got the most traction yet, with a wide range of suggested-reading lists, publisher discounts, spreadsheets, book displays, giveaways, and discussions of why fewer women’s books are published in English translation. WiTMonth is the brainchild of translator-blogger Meytal Radzinski, who launched the first month-of-reckoning in 2014. Du danger certaines analogies en traductologie (sur les belles infidèles et le viol de la langue) Intersectionality, Lost in Translation? (Re)thinking inter-sections between Anglophone and Francophone intersectionality (Atlantis: Critical Studies in Gender, Culture & Social Justice)