background preloader

La cabane

Facebook Twitter

Le premier philosophe américain? - Ép. 1/4 - Henry David Thoreau. "A travers la tranquillité du paysage [...] l'homme contemple quelque chose d'aussi magnifique que sa propre nature", écrivait Emerson.

Le premier philosophe américain? - Ép. 1/4 - Henry David Thoreau

Thoreau, arpenteur et praticien de la nature, marche sur les traces d'Emerson, en naturaliste et poète expérimentant la symbiose de son être avec la nature. Mais il découvre aussi la nature dans sa complexité, parfois inhospitalière et inhabitable, la solitude étant tantôt harmonie, tantôt désolation. Le texte du jour Quand j’ai atteint le sommet de la crête, dont ceux qui l’ont vu par beau temps disent qu’il fait cinq miles de long et est constitué d’un plateau d’une centaine d’acres, je me suis retrouvé au beau milieu des rangs hostiles des nuages, qui m’obscurcissaient tout. […] On avait parfois l’impression que le sommet serait dégagé dans quelques instants et resplendirait au soleil, mais ce que l’on gagnait d’un côté se perdait dans l’autre. Journal d’une vie ordinaire - Ép. 4/4 - Henry David Thoreau. Le Journal est le lieu où Thoreau construit sa pensée à partir de la contemplation de la nature : en brouillant la limite entre l'humain et l'animal, Thoreau utilise les enseignements tirés de la faune et de la flore de son village Concord, afin de créer un art de vivre.

Journal d’une vie ordinaire - Ép. 4/4 - Henry David Thoreau

Le texte du jour « Quand on m’a proposé de voyager, de me dérouiller et d’améliorer ma condition au sens banal du terme, j’ai craint que ma vie ne perde un peu de sa simplicité. Si ces champs, ces cours d’eau et ces bois, les phénomènes de la nature proche et les occupations simples de ses habitants devaient cesser de m’intéresser et de m’inspirer, alors aucune culture ni aucune richesse ne pourrait me dédommager de cette perte. Yves Gobart sur Instagram : "Sam' Suffit" 2020 charcoal on paper 64x84 cm. Enfances sauvage 2/2. Enfances sauvages 1/2. Robinsonnades. Quand j’utilisais le wifi, j’entrais dans un état de confusion.

Robinsonnades

Je n’arrivais plus à aligner deux mots. Marie est électrosensible : elle a développé une sorte « d’allergie » aux ondes électromagnétiques. Quand elle a commencé à utiliser le wifi, elle ressentait déjà une gêne. Puis elle est devenue intolérante à un nombre de fréquences de plus en plus important. Avant même que le téléphone ne sonne, j’étais prise de maux de tête. L’inconfort est tel qu’elle peine à trouver un endroit où elle serait épargnée par les ondes. J’ai passé trois années seule dans cette bergerie. Camille lui, n’est pas électrosensible. Je viens de Versailles. Orientation plein sud, une source d’eau claire, une baignoire extérieure avec vue s’il-vous-plaît : le terrain qu’il a trouvé est un petit paradis. L’homme n’est pas fait pour vivre isolé. 1ère diffusion le 01/09/2016. Pages arrachées à Sylvain Tesson (3/5) : "La cabane du recours" Essais & Nouvelles |Alors qu'il n'avait de cesse de parcourir le monde, Sylvain Tesson s'installa en 2010, pendant six mois, dans une cabane située sur les bords du lac Baïkal, dans le sud de la Sibérie, et fit l'expérience – on ne peut plus inédite pour lui – de l'immobilisme.

Pages arrachées à Sylvain Tesson (3/5) : "La cabane du recours"

Souvent à pied, parfois à cheval, en side-car ou à vélo, Sylvain Tesson parcourt le monde depuis presque trente ans. Parcours solitaire, la plupart du temps, favorisant le déploiement des ressources intérieures et les rencontres insolites. En témoignent les nombreux récits publiés depuis 1996, dont L'Axe du loup (Robert Laffont, 2004), Berezina (Editions Guérin, 2015), Sur les chemins noirs (Gallimard, 2016), lesquels invitent le lecteur à suivre pas à pas les pérégrinations de ce globe-trotter infatigable. Sylvain Tesson s'inscrit donc dans la tradition des écrivains voyageurs, tels que le firent à leur époque Nicolas Bouvier ou Bruce Chatwin.

Se retirer du monde pour mieux lui résister ? Les "vies sauvages", un dossier d’archives plus ou moins fragmentées qui pourrait dater des années 1970 et qui, surtout, aurait été constitué par Michel Foucault.

Se retirer du monde pour mieux lui résister ?

C’est le point de départ du dernier essai de Philippe Artières, historien, directeur de recherches du CNRS à l’EHESS-Paris, président de l’Association pour le Centre Michel Foucault de 1995 à 2013 et ancien pensionnaire de la villa Médicis. Il est notre invité aujourd’hui. Henry David Thoreau ou les rêveries écologiques d’un promeneur solitaire. Prokudin Gorsky. Charlotte Beseme. Henry David Thoreau (2/4) : Walden ou la Vie dans les bois. En 1845, Henry David Thoreau construit sa cabane dans les bois, proche du lac de Walden, et décide d'y vivre pour "sucer toute la moelle de la vie".

Henry David Thoreau (2/4) : Walden ou la Vie dans les bois

En quoi ce départ est-il un acte éminemment politique ? Le texte du jour « Quand j’ai écrit les pages suivantes, ou la plupart d’entre elles, je vivais seul au milieu des bois, à un mile de mon voisin le plus proche, dans une maison que j’avais construite moi-même, sur la berge du lac Walden, à Concord, Massachusetts, et je gagnais ma vie grâce au seul travail de mes mains.