Lutte contre la pollution des océans : la solution passera-t-elle par des filets de pêche biodégradables ? Alors que les filets de pêche perdus ou abandonnés représentent près de 30% des déchets retrouvés sur les plages européennes, un projet européen intitulé "Indigo" et piloté par l’Université Bretagne Sud vise à créer des filets de pêche biodégradables.
Ce lundi, le gouvernement a décidé d’imposer des filtres à micro-plastique sur les machines à laver. Une autre initiative vient d’être lancée pour lutter contre la pollution des océans, des filets de pêche biodégradables. C’est paradoxal car on interdit les pailles, les cotons-tiges ou encore les touillettes à café, mais on oublie que 70% des déchets qui flottent sur l’océan sont du matériel de pêche. Le pire, ce sont les filets perdus par accident ou abandonnés. À eux seuls, ils représentent près de 30% des déchets retrouvés sur les plages européennes. Rideaux de bulles d'air I Redirection des déchets flottants I Probul. Les débris flottants sont problématiques pour de nombreux organismes.
Chaînes hôtelières et entreprises touristiques situées en bord de mer sont particulièrement touchées par la prolifération des algues et des sargasses s’accumulant. Bouteilles, sacs plastiques et autres déchets en plastiques sont nuisibles et les coûts pour supprimer ces désagréments peuvent rapidement être très onéreux pour les municipalités et les conseils en gestion de l’eau. Ces installations dans les ports et les canaux permettent de limiter le budget consacré aux bateaux de patrouilles qui ramassent les déchets ainsi que sur les coûts de nettoyages des déchets (après les inondations par exemple). Les rideaux de bulles d’air à redirection des débris flottants permettent aux sources d’eau potable de rester exemptes de toutes particules de plastique, cela est un point positif pour les compagnies d’eau potable.
Von Hippel : le paradigme de l'innovation par l'utilisateur. "Nous sommes au milieu du plus grand changement de paradigme dans le management depuis des décennies", estime le célèbre professeur de management.
"Nous passons du paradigme Schumpeterien d'une innovation centrée sur les producteurs à une innovation centrée sur les utilisateurs. Pour Schumpeter dans La Théorie du développement économique (1934), "ce sont les producteurs qui initient le changement économique et, si nécessaire, éduquent les consommateurs qui les suivent". Dans ce paradigme, seuls les producteurs avaient les revenus et les espérances de revenus pour innover. Ce sont eux qui identifiaient les besoins des consommateurs et développaient les produits adéquats. Pourtant, les recherches de von Hippel montrent que c'est loin d'être le cas. Image : les paradigmes de l'innovateur et du producteur. Cet exemple emblématique qu'utilise souvent le chercheur montre bien à la fois le rôle de l'utilisateur pilote et le rôle des producteurs.
L'utilisateur innove, le producteur produit. L’innovation au secours de l’environnement ? En 1987, le Rapport Brundtland Notre avenir à tous commandité par l’ONU en vue du Sommet de la Terre définissait le développement durable comme « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs ».
Cette définition est importante car elle marque la prise de conscience et l’institutionnalisation des préoccupations environnementales. Pourtant, on a eu tendance trop souvent à opposer impératifs écologiques et économiques, pour soutenir la thèse d’une décroissance inévitable. Décroissance qui serait la seule solution au réchauffement climatique, à la dégradation de la biodiversité et à l’épuisement des ressources naturelles. Dans cette conception du développement durable, les besoins des générations présentes et futures ne sont donc pas limités par le stock de ressources naturelles, mais par l’état des techniques destinées à en tirer parti.
L’économie circulaire. Tecno-Garber : des filets de rétention géants pour capter les déchets avant qu'ils aboutissent dans les océans. La pollution des océans est l’un des fléaux de notre époque !
Si, depuis des années, cette pollution a été sous-estimée, c’est aujourd’hui un triste constat que font chaque jour les scientifiques…. Ou les simples citoyens. Evidemment, chacun peut apporter sa contribution à la diminution de cette pollution aquatique, en minimisant l’utilisation du plastique ou en jetant les masques dans des poubelles ! Mais il faut aussi des innovations pour tenter d’enrayer ce phénomène.
La pollution des océans n’est pas inéluctable. Tecno-Graber c’est quoi ? Le dispositif Techno-Garber se présente comme un filet surpuissant, capable de retenir les déchets à la sortie des évacuations qui se jettent dans nos océans. Il ne reste plus qu’à en installer partout dans le monde pour que les déchets ne finissent plus dans nos océans… Mais la tâche est immense. Crédit photo : tecnoconverting.com.