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Dérives autoritaires

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Le recul de la démocratie en France est une menace pour la liberté dans le monde. Coronavirus : « C’est en temps de crise que le respect des droits fondamentaux est encore plus important » selon Dominique Rousseau. Le constitutionnaliste nous rappelle l’importance en pleine crise de l’exigence constitutionnelle pour protéger les principes fondamentaux de l’État de droit.

Coronavirus : « C’est en temps de crise que le respect des droits fondamentaux est encore plus important » selon Dominique Rousseau

Le parlement, la Justice, et la presse doivent plus que jamais exercer leur contrôle sur le pouvoir exécutif. Le Covid-19 est en train de bousculer notre Constitution, nos Institutions, nos lois, le droit français… Tout cela est-il assez solide pour tenir ? Nos Institutions sont-elles suffisamment armées face à une telle crise ? La Constitution de 1958, oui, est suffisamment armée pour faire face à ce type de situation dans la mesure où le Conseil Constitutionnel a jugé en 1985 que le parlement pouvait établir des régimes d’urgence en dehors de ceux prévus à l’article 16 et en dehors de celui prévu à l’article 36 de la Constitution, c’est-à-dire l’état d’urgence. La Constitution prévoit deux situations : l’article 16, pouvoirs exceptionnels et l’article 36, l’état d’urgence.

Mises en scène, dérive autoritaire... À quoi joue Trump? Temps de lecture: 10 min Le président des États-Unis barricadé dans le bunker de la Maison-Blanche autour de laquelle une palissade a été érigée en urgence, voilà un symbole dont Trump aurait bien pu se passer.

Mises en scène, dérive autoritaire... À quoi joue Trump?

Heureusement pour lui, dans son univers, la pensée magique est la plus forte. On a appris quelques jours plus tard, de la bouche du président lui-même, qu'il n'avait fait qu'y passer quelques instants, dans ce bunker, pour l'inspecter. Trump suit son petit bonhomme de chemin pendant qu'autour de lui une partie de l'Amérique brûle, pendant qu'une autre se fait gazer par la police et que de petits commerçants pleurent leur boutique dévastée, pendant que les médias du monde entier relaient les images de l'agonie d'un homme noir, tué par un policier blanc, qui appelle sa maman en mourant et dont le meurtre a allumé le baril de poudre que le président ne cesse d'alimenter depuis trois ans. La Hongrie d’Orbán, « démocrature » démagogique. « Le Fidesz construit une réalité virtuelle avec laquelle il mobilise ses adeptes.

La Hongrie d’Orbán, « démocrature » démagogique

Viktor Orbán se voit comme une idole mais aussi comme un intermédiaire entre le monde libre et des pays comme la Russie, la Chine et la Turquie dont il favorise les intérêts et l’influence sous couvert de souverainisme magyar », relève le politologue Péter Krekó de l’institut de recherche hongrois Political Capital. « Il souhaite en outre être considéré comme un partenaire indépendant au sein de l’Union qui ne suit pas les règles établies mais les refonde. Orbán est devenu un symbole continental et utilise son aura comme une menace », poursuit l’analyste. Membre de l’OTAN depuis 20 ans et de l’UE depuis 15, dans le cadre de l’élargissement vers le défunt bloc de l’Est, la Hongrie d’Orbán rivalise d’activisme diplomatique, profitant de sa position géographique stratégique entre Orient et Occident. La France, ni dictature, ni régime autoritaire mais néanmoins une démocratie affaiblie… Atlantico.fr : Dans un entretien accordé à Radio J, Emmanuel Macron a tenu à répondre à ceux qui accusent la France de ne plus être une démocratie : "Mais allez en dictature !

La France, ni dictature, ni régime autoritaire mais néanmoins une démocratie affaiblie…

Une dictature, c’est un régime ou une personne ou un clan décident des lois". Si le Président français à raison sur un point -la démocratie repose sur un système juridique qui fait que le citoyen est libre- n'oublie-t-il pas un autre élément centrale ? En d'autres termes, si nous ne sommes pas dans une dictature, ne manque-t-il pas aujourd'hui l'existence d'un contrat social qui serait partagé par un groupe central ? La dérive vers un État autoritaire : quelles résistances organiser ? 1.

La dérive vers un État autoritaire : quelles résistances organiser ?

Données de la dérive autoritaire De l’avis de nombreux observateurs, le point de départ date de la mise en place de l’État d’urgence, dans le cadre de la dite « guerre contre le terrorisme ». Ce régime d’exception, adopté le soir des attentats du 13 novembre 2015 et resté en vigueur 719 jours, a pris officiellement fin le 1er novembre 2017. Les mobilisations écologistes, qui ont eu lieu lors de la COP 21 (du 30 novembre au 12 décembre 2015), ont été fortement encadrées par les forces de l’ordre, et des militants assignés à domicile ou empêchés de manifester publiquement.

Les mobilisations de rue et dans l’espace public contre la première loi Travail ont donné lieu à des répressions spectaculaires, ainsi que les mobilisations lycéennes et étudiantes protestant contre un dispositif sélectif et inéquitable, Parcoursup et la loi relative à l’Orientation et la réussite des étudiants (ORE). 2. 3. 4. 5. 6. 6 mai 2019 Référence : Blog de la Commission Démocratie. Brésil : Un chaos nommé Bolsonaro ?

Concernant la corruption, peut-on parler d’un système mafieux généralisé ?

Brésil : Un chaos nommé Bolsonaro ?

Oui, à l’échelle continentale. On peut l’expliquer par un réel souci de financement des partis politiques, notamment au Brésil. Ils n’ont pas beaucoup de militants sur lesquels compter et les campagnes électorales sont extrêmement coûteuses. Pour se financer, il y a soit le narco trafic, soit les grandes entreprises. Attentifs ensemble A3.