L'essentiel sur... les jeunes et le cannabis. L’essentiel sur... les jeunes et l'alcool. Addictions: pourquoi les jeunes sont-ils particulièrement à risque? La transgression et les comportements à risque font partie de l’adolescence.
La menace de l’addiction survient quand la consommation se banalise. Les excès sont-ils une marque de la jeunesse? Pour répondre à cette question, quelques pistes peuvent être tirées d’un long rapport, publié en décembre dernier par l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT). Notamment dans le préambule de Bruno Falissard, psychiatre, chercheur et président du collège scientifique de l’OFDT.
«Le petit humain, écrit-il, contrairement à la plupart des mammifères, naît prématuré: il ne sait pas marcher, tout juste téter. Représentations, motivations et trajectoires d’usage de drogues à l’adolescence. Tendances n° 122, OFDT, 8 p.Décembre 2017.
Jeunes et addictions. OFDT, 208 p.Décembre 2016 Quels produits psychoactifs les jeunes Français consomment-ils ?
Comment leurs usages évoluent-ils? Filles et garçons sont-ils également concernés? Consommation précoce de cannabis et influence sur les résultats scolaires. ©Fotolia L’hypothèse d’un effet direct de la consommation de cannabis sur la concentration, la motivation, et à terme la réussite scolaire des jeunes, est soutenue par des données de recherches en neurosciences montrant des lésions spécifiques chez les adolescents consommateurs.
Maria Melchior, Directrice de recherche Inserm (Institut Pierre Louis d’épidémiologie et de santé publique, Inserm-Université Pierre et Marie Curie, Paris) et ses collègues français et nord-américains, ont voulu étudier l’existence d’une éventuelle relation causale entre l’initiation précoce de la consommation de cannabis (avant 17 ans) et le niveau d’étude atteint plus tard. Leurs résultats, qui portent sur plus de 1000 personnes, sont publiés ce jour dans la revue International Journal of Epidemiology. Les études actuellement disponibles montrent que la consommation de cannabis durant l’adolescence prédit le niveau d’études atteint plus tard. Conduites addictives chez les adolescents. C’est principalement à l’adolescence qu’a lieu l’initiation à l’usage de substances psychoactives dont la répétition est susceptible d’entraîner un abus voire une dépendance.
En France, les niveaux de consommation des substances licites, comme l’alcool et le tabac, mais aussi illicites, comme le cannabis, demeurent élevés chez les adolescents, en dépit de la réglementation visant à limiter l’accès à ces produits et des campagnes de prévention répétées. Les jeunes conjuguent bonne santé et comportements à risque− INSEE.
Au cours du passage à l'âge adulte, souvent source d'inquiétudes, la santé est rarement au cœur de la préoccupation des jeunes.
La plupart se déclarent en bonne santé et plutôt bien informés en matière de prévention. Pourtant, cette transition vers l'indépendance, ponctuée d'expérimentations, peut fragiliser leur état de santé physique et mentale. Actes de la biennale sur la santé des jeunes. Binge Drinking. Consommations de drogues en Europe chez les élèves de 16 ans. Note 2020-05, OFDT, 14 p.Novembre 2019 L’enquête internationale ESPAD (European School Survey Project on Alcohol and other Drugs) initiée en 1995 interroge des adolescents de 16 ans scolarisés sur leurs usages de substances psychoactives.
La dernière enquête s’est déroulée entre mars et mai 2019 dans 35 pays européens en s’appuyant sur un questionnaire auto-administré et une procédure identiques. Usages d'alcool, de tabac et de cannabis chez les adolescents du secondaire en 2018 - Tendances 132 - juin 2019. Tendances n° 132, OFDT, 4 p.Juin 2019 L'Enquête nationale en collège et en lycée chez les adolescents sur la santé et les substances (EnCLASS) a été développée par les équipes de recherche françaises référentes des enquêtes internationales Health Behaviour in School-aged Children (HBSC) et European School Survey Project on Alcohol and other Drugs (ESPAD).
Pour la première fois en 2018, plus de 20 000 collégiens et lycéens représentatifs des adolescents scolarisés en France métropolitaine âgés de 11 à 18 ans ont répondu simultanément à un questionnaire en ligne à propos de leurs comportements de santé et de leurs consommations de substances psychoactives. Les premiers résultats sont présentés dans le numéro 132 de la revue Tendances. Ce sont principalement les substances licites, alcool et tabac, qui se diffusent au cours des « années collège ». Les drogues à 17 ans : analyse régionale. OFDT, 54 p.Septembre 2018.
Les drogues à 17 ans : analyse de l’enquête ESCAPAD 2017. À Lire également : Les comportements tabagiques à la fin de l’adolescence.
Enquête ESCAPAD 2017 (BEH 14-15/2018) Substances et performance à l'adolescence. Note 2018-02, OFDT, 9 p.Mai 2018 Cette note analyse les réponses des lycéens interrogés en 2015 lors de l'enquête European School Project on Alcohol and other Drugs (ESPAD) à propos de pratiques destinées à améliorer leurs performances à l'occasion d'activités sportives mais aussi dans le contexte de la préparation des examens. L’utilisation de substances afin d’améliorer les performances sportives concerne un lycéen sur quinze (7 %). Le dopage sportif stricto sensu, soit l’utilisation de substances prescrites ou illicites, est bien moindre et ne concerne qu’un lycéen sur cinquante (2 %).
Dans ces deux cas, il s’agit de comportements masculins, alors que le recours, plus fréquent, à des substances afin de lutter contre stress et la fatigue s’avère être une conduite plus féminine. Enfin, un lycéen sur six (16 %) déclare avoir pris au cours des 12 derniers mois un produit dans le cadre de la préparation d’un examen. Auteurs : Stanislas Spilka, Éric Janssen. Jeunes et addictions. Tendances n° 114, OFDT, 4 p.Décembre 2016 Depuis une vingtaine d’années de nombreux travaux de l’OFDT ont été centrés sur les comportements juvéniles. L’étude des usages tout au long de l’adolescence et au début de l’âge adulte est essentielle puisque c’est à cette période de la vie, faite d’initiations et d’expériences, que débutent et parfois s’installent certaines conduites addictives.
Stop au danger dans les soirées d'intégration ! Osons la fac sans alcool ! Le Professeur Martine Daoust, ancienne rectrice, présidente d'honneur de la Société Française d'alcoologie et le Professeur Mickaël Naassila, président de la Société française d'alcoologie, directeur du Groupe de Recherche sur l'alcool et les Pharmacodépendances, INSERM ERI 24 Amiens s'élèvent contre ces soirées étudiantes qui tournent mal et pointent la responsabilité des établissements. Un progrès de la sécurité routière Rennes, Caen, puis Nantes, puis des nuits qui finissent dans le coma à Amiens, et puis, tous ces cas qu'on laisse sous le tapis. Pourquoi faut il toujours attendre des drames pour s'intéresser à la question ?
De tous temps, le besoin festif en groupe s'est manifesté. « Les étudiants sont plus concernés par le “binge drinking” que les autres jeunes » Le sociologue François Beck analyse la consommation d’alcool des étudiants. Pour lui, la prévention nécessite « de l’énergie et des moyens ». LE MONDE | • Mis à jour le | Propos recueillis par Séverin Graveleau La mort d’un étudiant rennais lors d’un week-end d’intégration au début d’octobre, à la suite d’une forte absorption d’alcool, a remis sur le devant de la scène la question de la consommation d’alcool dans les événements étudiants.
Le médicament pour enfants hyperactifs détourné pour carburer aux examens - Le Figaro Etudiant. Le binge drinking fréquent chez les étudiants en médecine. Près des trois quarts des étudiants en médecine ont déclaré au moins un épisode d'alcoolisation à risque au cours des deux semaines précédant une enquête menée à Paris.
Les soirées médecine où l'alcool coulerait à flots ne sont pas un mythe. Bulletin de santé préoccupant pour les lycéens et étudiants. Le Monde.fr avec AFP | • Mis à jour le | Par Séverin Graveleau. Guide Evénements d'intégration et festifs. Guide pratique : Réduction des risques alcool en milieu étudiant. Usages de tabac, d'alcool et de cannabis chez les étudiants en première année. Charte de prévention des conduites à risques. Le mercredi 19 mars 2008 le BNEI a co-signé avec le BNEC, la CDEFI et la CGE la charte de bonnes pratiques sur les conduites addictives, résultat d’une réflexion menée conjointement sur l’amélioration des conditions de vie étudiante.
L’idée d’un tel texte était de donner aux BdE des outils de prévention et de sensibilisation vis à vis des risques en milieu étudiant. Rédigé dans le but de démontrer la responsabilité des BdE dans l’organisation de leurs événements, il se positionne aussi comme une solution alternative aux sanctions parfois rencontrées. On y trouve ainsi des informations "règlementaires" mais surtout des propositions de mesures concrètes à appliquer, issues des expériences des signataires.