» Renaud Lifchitz
« La blockchain n'est pas la révolution : ce n'est que l'outil d'un monde qui est déjà en révolution. On a connu le web dans les années 1980 et surtout 1990, les réseaux sociaux qui ont suivi, et aujourd'hui la blockchain est une couche technologique supplémentaire qui apporte de la distribution et de la décentralisation à tous les étages. » Laurent Leloup
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« Voici plusieurs définitions qui, crescendo, devraient vous permettre de mieux comprendre ce qu'est la blockchain :
Simpliste : une blockchain est un grand livre de compte ouvert et accessible à tous en écriture et en lecture et qui est partagée sur un grand nombre d'ordinateurs à travers le monde.
Basique : une blockchain est un logiciel qui stocke et transfère de la valeur ou des données via Internet, de façon transparente et sécurisée, et sans organe central de contrôle.
Littérale : une blockchain désigne une chaîne de blocs (conteneurs numériques) dans lesquelles sont stockées des informations de toute nature : transactions, contrats, titres de propriétés, œuvres d'art, etc.
Généraliste : une blockchain est une technologie pour une nouvelle génération d'applications transactionnelles qui, grâce à un mécanisme de consensus collectif couplé avec l'utilisation d'un grand livre de compte public, décentralisé et partagé, établit la confiance, la responsabilité et la transparence tout en rationalisant les processus d'affaires.
Technique : une blockchain est une nouvelle technologie de base de données s'appuyant en tirant pleinement profit d'internet, du protocole libre, de la puissance de calcul et de la cryptographie. Cette base de données transactionnelle distribuée est comparable à un grand livre comptable (registre ou ledger) dans lequel chaque nouvelle transaction est écrite à la suite des autres, sans avoir la possibilité d'effacer ou de modifier les précédentes. Ce registre est actif, chronologique, distribué, vérifiable et protégé contre la falsification par un système de confiance répartie (consensus) entre les membres ou participants (nœuds).
Mina Protocol - Comprendre la blockchain la plus légère au monde. Mina Protocol est un projet développé par la société 0(1) Labs, basée à San Francisco.
La blockchain de Mina est la plus légère du marché. En outre, le protocole assure protection et confidentialité des données sensibles de ses utilisateurs. Avec une taille de blockchain limitée à 22 ko (l’équivalent de deux tweets), n’importe quel utilisateur de Mina pourra déployer un nœud complet sur son smartphone. Quel est l’intérêt d’une telle prouesse technique, et comment est-ce réalisable ? Mina Protocol, une blockchain ultralégère dédiée au contrôle de ses données personnelles Le degré de décentralisation architecturale d’une blockchain augmente avec le nombre de nœuds chargés de valider les transactions du réseau. C'est autour cette problématique qu'Evan Shapiro et Izaak Meckler ont fondé O(1) Labs en 2017. Le protocole Mina intègre un outil cryptographique complexe : les preuves à divulgation nulle de connaissance.
Les cas d’usage de Mina Protocol. On n'arrête pas Alibaba - Après l'IPO record, Ant Group se met à la blockchain. Une multinationale crypto-friendly de plus – Décidément, les grosses sociétés à travers la planète sont à fond sur les cryptomonnaies.
Après Facebook et son stablecoin Libra, et plus récemment les crypto-intentions de PayPal, c’est le géant chinois Alibaba qui se lance dans le bain, en créant carrément sa propre blockchain : « AntChain ». AntChain veut profiter de la transparence et de la confiance des réseaux blockchains Dans un communiqué de presse paru ce 23 juillet, Ant Group annonce officiellement AntChain, son service de solutions basées sur blockchain. Ant Group est la société mère d’Alipay, la plus grande entreprise chinoise de paiement mobile. Jack Dorsey envisage un Twitter décentralisé sur blockchain. Vers un nouveau paradigme des réseaux sociaux – Jack Dorsey, le fondateur de Twitter, est déjà connu de longue date pour être enthousiaste quant à Bitcoin.
Mais il semblerait qu’il apprécie particulièrement l’aspect décentralisé du roi des cryptomonnaies, au point de souhaiter même voir un jour un Twitter décentralisé sur blockchain. Le défi des réseaux sociaux décentralisés Dans un long fil de discussion sur Twitter, Jack Dorsey explique que sa société va « financer une petite équipe indépendante » de 5 personnes pour développer un nouveau genre de réseaux sociaux, qui serait à la fois open source et décentralisé, plus indépendant de toutes interventions étatiques. Et de quoi de mieux pour ces réseaux sociaux décentralisés que d’utiliser la technologie des registres distribués (DLT) : « Les blockchains proposent une série de solutions décentralisées pour un hébergement ouvert et durable, la gouvernance et même la monétisation. OMC : « la blockchain peut-elle révolutionner le commerce international ? »
Nouvel entretien avec Emmanuelle Ganne, experte en commerce international à l’Organisation du Commerce International (OMC), qui nous parle du potentiel et des enjeux de la blockchain.
Petit aperçu de son ouvrage sur le sujet qui vient juste d’être traduit en français. Vous pouvez consulter le premier entretien avec Emmanuelle Ganne en suivant ce lien : Interview d’Emmanuelle Ganne sur l’OMC & la blockchain Alex : Merci Emmanuelle de m’accueillir pour nous parler de votre ouvrage et de vos recherches. À qui s’adresse ce livre ? J’ai essayé de faire un livre qui soit suffisamment simple pour que ceux qui ne sont pas experts en technologie blockchain arrivent à comprendre comment la technologie fonctionne, quel est son potentiel notamment pour le commerce international, mais également quelles sont les questions qu’elle soulève, et en même temps qu’il soit suffisamment dense pour donner du grain à moudre aux experts en commerce international. Oui, bien sûr, il y en a déjà un certain nombre. Comprendre la blockchain avec pédagogie. Claire Balva, CEO de Blockchain Partner, a donné une longue interview au magazine Capital pour revenir sur la notion de blockchain et répondre aux questions les plus posées sur le sujet.
–> Lire l’interview en intégralité sur le site de Capital Morceaux choisis : 60 secondes pour comprendre la blockchain. Qu'est-ce qu'une blockchain ? Qu'est-ce qu'une blockchain ?
Il est assez amusant de voir que la définition proposée de « blockchain » par wikipédia en anglais (ici, consultée le 6-10-2017 ) et la définition du même wikipédia en français (ici, consultée le 6-10-2017) diffèrent fondamentalement. Il serait facile de trouver des situations où ce qui est considéré comme une blockchain par l'un ne l'est pas par l'autre, et réciproquement. La définition anglaise accorde par exemple une importance centrale à l'idée que les blocs sont liés les uns aux autres par des « hash » (résultat de l'application d'une fonction de hachage cryptographique), ce que la définition française ne mentionne pas.
La définition française exige en revanche la transparence des données et l'absence de contrôle centralisé, ce que ne fait pas la définition en langue anglaise ! Déconstruire les mythes de la Blockchain. La Blockchain est un système distribué s'appuyant sur la cryptographie pour fournir à des acteurs indépendants un contrôle décentralisé de l'accès, en lecture et écriture, à un registre partagé de données.
Ce concept comprend deux catégories : les blockchains publiques basées sur une validation par "preuve de travail" (toute personne peut joindre le réseau et participer au consensus) et les pseudo-blockchains (systèmes publics à gouvernance centrale, systèmes privés ou toute autre variante). Les discours à propos de la Blockchain restent souvent confinés au stéréotype « la Blockchain va révolutionner le monde ». Or, cet idéal éthéré ne résiste pas aux assauts de la réalité. La plupart des exemples cités dans l'article se réfèrent à l'industrie de la finance mais peuvent être généralisés à d'autres industries. Réalité 1 : la Blockchain ne supprime pas les intermédiaires.
Le mythe de la "Blockchain" Blockchain : l’autre révolution venue du bitcoin. Le protocole à l’origine de la monnaie électronique bitcoin recèle une autre révolution technique : la blockchain.
Le mathématicien Ricardo Pérez Marco explique pourquoi cette chaîne de confiance décentralisée intéresse de plus en plus banques, assurances et offices notariaux. Les développements des applications cryptographiques sont un moteur pour le développement de l’économie numérique. Ils ont permis la sécurisation des communications, l’authentification des documents informatiques, la protection de données sensibles.
Tout cela a permis l’essor d’activités économiques comme la banque ou le commerce en ligne. Mais, plus récemment, on a vu apparaître un nouveau type d’applications qui promet une révolution d’ampleur inédite : les protocoles de confiance décentralisés. Blockchain révolution : de nouvelles manières de générer des revenus ! Abonnez-vous sur YouTube : Journalducoin Ajoutez-nous sur Twitter : @lejournalducoin Upvotez-nous sur Steemit : @Journalducoin Suivez-nous sur Facebook : @lejournalducoin Pour soutenir le JDC, utilisez nos liens partenaires : Coinbase (10$ offerts), Changelly (pas d’inscription ni de vérification d’identité), Ledger Wallet (coffre fort crypto).
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Bitcoin vous paraîtra comme une simple devise de geek sur internet sans aucun avenir, un gros Ponzi’s game qui inévitablement s’effondrera, au mieux une énorme bulle financière à plus de 7 milliards de dollars. Cet article constitue une introduction au concept des Blockchains ou (bases de données décentralisées). Dans la première partie je vais commencer par expliquer le fonctionnement des bases de données décentralisées, je vais aussi donner quelques exemples de nouvelles applications que permet cette nouvelle technologie.
Par la suite je vais analyser les différents impacts que peuvent produire ces modèles de bases de données décentralisées sur le système monétaire et financier actuel.
Bitcoin ou Blockchain ? Cas d'usages Blockchain. Scalabilité. Développement blockchain. Portefeuille sécurisé. Blockchain. Innovation sociale. Blockchain, un passé monumental. Il y a évidemment un effet artistique dans cette présentation égyptienne. Le graphique original est carré. On lui a fait faire une rotation de 45°. L'axe des abscisses commençant en janvier 2009 et s'achevant en décembre 2017 est donc sur la pente gauche, l'axe des ordonnées remontant le temps entre ces mêmes bornes se retrouve sur la pente doite. La couleur indique le temps en secondes correspondant pour miner l'ancien bloc. Plus la couleur est chaude plus cela prend de temps: ainsi le jaune correspond aux 10 minutes traditionnelles de bitcoin. Je cite les explications de Laurent Salat : « Cette visualisation essaie de répondre à la question : combien de temps cela prendrait-il à un mineur possédant 100% du hashrate à une date donnée (identifiée sur le côté gauche) pour reminer un block créé dans le passé (identifié sur le côté droit) ?
Et c'était exactement cela. Les blockchains : une invention qui n’a pas dix ans. Les usages des bases de données distribuées de type blockchain Breveter l’open sourceLes ICOPiratage et arnaquesDes régulations tâtonnantesInternet et blockchains Si en chimie, « rien ne se perd, rien ne se crée : tout se transforme » 1, en informatique, tout se copie. Tout du moins jusqu’en 2008. Qu’une suite de 0 et de 1 puisse être copiée est d’ailleurs le fondement même des technologies de l’information et de la communication.
Or, comme l’écrivent Adli Takkal Bataille et Jacques Favier dans Bitcoin, la monnaie acéphale 2, pour la première fois depuis l’invention de l’informatique, « le protocole Bitcoin a réussi à créer un bien numérique non reproductible ». Le protocole Bitcoin a réussi à créer un bien numérique non reproductibleAdli Takkal Bataille et Jacques Favier Explications : avoir un compte Bitcoin requiert au préalable de télécharger sur un ordinateur ou sur un smartphone un « porte-monnaie » appelé aussi wallet. Caliper : l'outil de Huawei pour mesurer les performances d'une blockchain.
Podcasts. La Blockchain: réinventer les rapports de confiance [ TEDx : Claire BALVA ]