Eau du robinet et pesticides : Générations Futures sème la peur. Par André Heitz.
La peur du Covid-19 s’estompe, l’orage médiatique reflue (quoique… le 18 juin 2020, Le Monde a ainsi mis en ligne pas moins de six articles sur l’infusion d’Artemisia annua, présentée un temps comme remède miracle), des pages de médias et du temps de cerveau se libèrent pour les marchands d’une autre peur, celle des pesticides. Un gloubi-boulga anxiogène à propos de l’eau du robinet Générations Futures, une petite entreprise incorporée sous forme d’association loi 1901, a donc publié le 17 juin 2020 un douzième « rapport » sobrement qualifié d’« EXPPERT » (pour EXposition aux Pesticides PERTurbateurs endocriniens). Après les pesticides perturbateurs endocriniens (allégués) dans l’alimentation de septembre 2018, dans l’air de février 2020, voici donc les pesticides (bis) dans l’eau du robinet.
Le scénario est bien rodé. L’OMS se veut rassurante sur les effets des microplastiques dans l’eau potable. Dans un rapport publié jeudi 22 août, l’Organisation mondiale pour la santé (OMS) présente la synthèse des dernières connaissances sur les microplastiques dans l’eau du robinet et l’eau en bouteille et sur ses effets sur la santé humaine. « Le message-clé vise à rassurer les consommateurs d’eau potable du monde entier : d’après cette évaluation, nous estimons que le risque est faible », a déclaré le coordonnateur de l’Unité eau, assainissement, hygiène et santé de l’OMS, Bruce Gordon, lors d’une conférence de presse.
Il a précisé que l’analyse des risques pour la santé liés aux microplastiques portait essentiellement sur trois aspects : le risque d’ingestion, les risques chimiques et les risques liés à la présence de bactéries agglomérées (biofilm). Une pénurie d'eau touche près d'un quart de la population mondiale. Près de 25% de la population mondiale, vivant dans 17 pays, est confrontée à une situation de pénurie d’eau “extrêmement élevée”, selon un rapport de l’Institut World resources (WRI) publié mardi.
En Afrique du Sud, la ville du Cap avait frôlé la catastrophe en avril 2018, flirtant avec le “jour zéro”, à partir duquel l’eau ne sort plus des robinets. Le résultat de précipitations inexistantes et de points d’eau publics insuffisants (seulement 200 pour 4 millions d’habitants). Même constat en Inde, deuxième pays le plus peuplé au monde, qui vit actuellement la plus importante crise de l’eau de toute son histoire à cause de l’épuisement des nappes. Ce ne sont ici que des exemples. Selon un nouveau rapport, 17 pays seraient actuellement confrontés à une situation de pénurie d’eau “extrêmement élevée”. «La pénurie en eau est la plus grande crise, celle dont personne ne parle, a déclaré Andrew Steer, PDG de l’Institut World resources.
Une surexploitation des ressources Articles liés : La carte de la pénurie d’eau qui menace un quart de l’humanité. La planète se dirige vers une importante pénurie d’eau, s’alarment les chercheurs du World Resources Institute.
À l’horizon 2030, environ 470 millions de personnes seront en proie à un manque d’eau avec, dans la foulée, des répercussions sur la santé publique et des troubles sociaux. “Plusieurs pays représentant un quart de la population mondiale sont de plus en plus confrontés à la perspective de manquer d’eau.” C’est la conclusion du World Resources Institute, qui a publié un rapport alarmant sur les ressources en eau de la planète le 6 août. Dix-sept pays à travers la planète se trouvent actuellement en situation de “stress hydrique extrêmement grave”, c’est-à-dire qu’ils consomment presque la totalité de l’eau dont ils disposent. Plus parlant encore, le New York Times a élaboré plusieurs graphiques montrant l’évolution des ressources en eau jusqu’en 2040. Les villes grandes gourmandes.
Pollution de l'eau : quels sont les indicateurs ? La pollution de l'eau est évaluée selon plusieurs critères (Mest, DCO, pH...).
Découvrez quels sont les indicateurs de la pollution de l'eau. Pour savoir si une eau est polluée et connaître son degré de pollution, les organismes de contrôle effectuent des prélèvements d'eau et les étudient. Étude de l'eau : les paramètres Plusieurs paramètres sont des indicateurs de la présence de polluants dans l'eau et de leur quantité. Parmi ces paramètres, quatre sont très souvent utilisés : les Mest ;la DCO ;la DBO5 ;le pH. A l’eau quoi ! Le match bouteille/robinet. Les Français éclusent chaque année 7,7 milliards de litres d’eau en bouteille.
Ondine, Cristalline et autres fées aquatiques sous plastique sont-elles meilleures pour la santé que leurs cousines du robinet ? Les preuves ne coulent pas toujours de source. Enquête. « A volonté pendant et entre les repas », voilà ce que conseille le PNNS (Programme national nutrition santé) en terme de consommation d’eau. Mais, eau du robinet ou eau en bouteille, quel breuvage vaut-il mieux siroter ? Eaux de source et eau du robinet doivent respecter les mêmes critères de qualité. Et pour la santé ? Le liquide est hyper surveillé tout au long de la chaîne. « Il y a une autosurveillance en continu des entreprises de l’eau, et aussi des contrôles des Agences régionales de santé. L’eau du robinet coûte 100 à 300 fois moins cher que l’eau en bouteille. Il faut 400 ans à une bouteille plastique pour qu’elle se décompose naturellement dans la nature.
Alors, que choisir ? Eau du robinet. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
De l’eau potable du robinet, fortement aérée. L'eau du robinet, ou eau de distribution ou parfois eau courante, est une eau potable distribuée directement chez l'utilisateur (ménages, entreprises, bâtiments publics, etc.). Elle est transportée par un réseau de canalisations depuis son point de captage (source, forage, rivière, etc.) jusqu’aux robinets des utilisateurs. Le plus souvent, cette eau est rendue potable par un centre de traitement et de désinfection, puis stockée dans un ou plusieurs réservoirs (par exemple le château d'eau) en attendant d'être consommée. Hydratation.
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