Téléphone mobile et tumeurs cérébrales, quoi de neuf ? Une équipe australienne a analysé en détail les tumeurs cérébrales diagnostiquées de 1982 à 2013 pour voir si l’exposition aux radiofréquences engendrée par le téléphone mobile pouvait être mise en cause, et dans quelle mesure l’amélioration des techniques médicales contribuait à accroître le nombre de tumeurs diagnostiquées [1].
Parmi les études épidémiologiques publiées, quelques études cas-témoins 1 indiquant une augmentation du risque de développer un gliome pour les utilisateurs les plus intensifs avaient conduit au classement des radiofréquences liées à l’usage du téléphone mobile dans la catégorie « cancérigènes possibles » du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) en 2011. L’étude de Kaparidis et al., publiée en novembre 2018, vient renforcer ces résultats. L’Institut sanitaire australien collecte des informations sur les tumeurs diagnostiquées dans le pays depuis 1982 (code typographique, grade et code dans la classification internationale des maladies).
Les champs magnétiques #ampoule #linky. Les effets biologiques des ondes électromagnétiques. Dispositifs anti-ondes : l’argent de la peur. Sébastien Point - Science et pseudo-sciences n°325 - juillet / septembre 2018 ©bernardbodo Istockphoto.com L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a rendu, en mars de cette année, un rapport très attendu par les spécialistes des rayonnements mais également par les associations et marchands d’ustensiles ou de méthodes anti-ondes.
Ce rapport pointe la nécessité d’une prise en charge adaptée des personnes se déclarant électrosensibles, mais souligne également l’absence de preuve, en l’état actuel des connaissances, d’une relation de cause à effet entre ondes électromagnétiques et électrosensibilité. Les reportages alarmants peuvent-il induire une électrohypersensibilité. Regards sur la science Dr Martine Souques -Science et pseudo-sciences n°324 Des chercheurs du département de psychologie clinique, psychothérapie et psychopathologie expérimentale de l’université de Mainz (Allemagne) et de l’université de Louvain (Belgique) ont mis en évidence l’influence des médias sur leur responsabilité dans les croyances et l’inquiétude liées aux champs électromagnétiques dans le syndrome d’intolérance idiopathique environnementale lié aux champs électromagnétiques, couramment appelé électrohypersensibilité (EHS) [1].
En effet, les nombreuses études en double aveugle réalisées chez des personnes souffrant de ce syndrome n’ont pas réussi à mettre en évidence une relation de cause à effet, bien au contraire : les sujets EHS ne sont pas capables de reconnaître la présence du champ électromagnétique ; ils décrivent autant de symptômes, qu’ils soient ou non exposés au champ, mais décrivent plus de symptômes quand ils pensent être exposés [2-6] . © Kiosea39 | Dreamstime.com. Retour vers le futur, ou l'électrosensibilité et les champs électromagnétiques vus par le Monde Diplomatique. Le mensuel a publié dans son numéro de février 2017 un dossier intitulé “Ondes magnétiques, une pollution invisible”.
Dès le chapeau, le ton est donné. Ces ondes sont nocives. "La pollution électromagnétique de la société de l’information est invisible et inodore", mais elle existe. S’il n’y a pas encore de "consensus sur la nocivité des ondes électromagnétiques", soutient l’auteur, Olivier Cachard, agrégé de droit, c’est à cause des pressions des industriels et de la "fragmentation des disciplines scientifiques concernées" : biologie, chimie, cancérologie, etc. Champ électromagnétique. Norme 5G. Phobies. Micro-ondes : dangereux ou pas pour la santé ? Le four à micro-ondes est devenu un élément central dans nos cuisines, que ce soit au bureau ou à la maison.
Mais certains craignent que le micro-ondes soit néfaste pour la santé. Info ou intox ? Le point sur les risques et précautions d'usage. Des ondes dans nos assiettes ? Aujourd’hui, le micro-ondes est devenu le compagnon indispensable des journées surchargées et autres repas pris sur le pouce. Pas de risque d’irradiation. Pour un usage sûr du micro-ondes Rester à distance des ondes Si l’on observe parfois des intensités de rayonnement relativement élevées à la surface du four, celles-ci décroissent rapidement lorsqu’on s’éloigne : elles sont déjà dix fois inférieures à la norme dès qu’on se tient à 30 cm du four.
Eviter le plastique dans le micro-ondes Il convient également d’utiliser des contenants adaptés pour éviter toute toxicité. Suivre les instructions Au final, le plus grand danger du micro-ondes est le risque de brûlures ! Article Radioactivité.