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Neuromythes

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Quelques mythes à propos de notre cerveau. Par Elena Pasquinelli - SPS n°319, janvier 2017 Depuis les années 1990 (déclarées la « décennie du cerveau »), organismes internationaux et décideurs se tournent vers les neurosciences pour trouver des réponses à des questions d’ordre public, social ou économique.

Quelques mythes à propos de notre cerveau

Plusieurs rapports d’expertise cherchant à définir la place des neurosciences dans l’amélioration des pratiques, notamment éducatives, voient également le jour. L’utilisation avertie des connaissances concernant le cerveau et ses fonctions peut, en effet, conduire à l’adoption de meilleurs décisions et choix pédagogiques et créer des conditions plus favorables à l’apprentissage [1]. Néanmoins, certains prérequis sont indispensables au développement d’une compréhension des liens entre neurosciences et éducation. En premier lieu, il est essentiel de savoir identifier, dans la masse des informations en circulation, celles qui sont fondées sur des faits et données.

Un exemple de neuromythe : Mozart, l’intelligence, les bananes. Les neuromythes [ ENS : Elena Pasquinelli ] Top 10 des idées reçues en neurosciences. Parce que les neurosciences sont mal comprises des gens et surtout que les idées reçues leur mènent la vie dure.

Top 10 des idées reçues en neurosciences

Voici 10 idées reçues fausses et expliquées sur le cerveau. On utilise 10% de notre cerveau. Faux ! Encore et toujours très répandue, cette idée reçue est aussi le gagne pain des charlatans et sectes en promettant aux gens de développer les pouvoirs cachés du cerveau. Toutes les techniques actuelles (imagerie, électrophysiologie, lésion du cerveau etc) montrent que nous utilisons tout notre cerveau, pas en même temps mais en fonction de la tâche effectuée.Nous avons 5 sens. Voila, j’ai fait le tour des idées reçues qui m’arrachent la tête à chaque fois que je les entends. Helran WordPress: J'aime chargement… Sept idées reçues sur le cerveau qui limitent votre efficacité. Le cerveau se modifie à chaque seconde, en fonction de ce qu'on pense, de ce qu'on ressent, de ce qu'on dit et de ce qu'on fait.

Sept idées reçues sur le cerveau qui limitent votre efficacité

Il est malléable car il se reconfigure en fonction de l'environnement. C'est l'une des grandes découvertes des neurosciences depuis ces vingt dernières années. Grâce aux nouvelles technologies, dont l'IRM fonctionnelle, les chercheurs ont percé quelques mystères de sa performance. Bonne nouvelle: on peut optimiser ses cellules grises en agissant autrement. Idée reçue n°1. Eh bien non ! En pratique. Idée reçue n°2. C'est un mythe ! En pratique. Lire aussi: Mon travail m'empêche de dormir, que faire?

Pourquoi nous ne sommes pas "cerveau gauche" ou "cerveau droit" Les magazines, livres de développement personnel ou tests en ligne nous encouragent à penser que nous sommes plutôt "cerveau droit" ou plutôt "cerveau gauche".

Pourquoi nous ne sommes pas "cerveau gauche" ou "cerveau droit"

Or une étude récente a levé le voile sur le sujet et démontre que cette structure de notre cerveau ne correspond à aucune vérité scientifique. Aucun neuroscientifique n'a mis en évidence ce fonctionnement. Au contraire, le cerveau est bien plus complexe et nos modes de fonctionnement sont, heureusement, moins prédéterminés. Depuis plus de 50 ans, l'idée que les personnes plutôt analytiques et méthodiques sont "cerveau gauche" alors que celles plus créatives et artistiques sont "cerveau droit" se répand largement dans le monde de la psychologie, du développement personnel et de l'entreprise.

Or, cette idée n'a jamais été validée ni acceptée par la communauté neuroscientifique dont les études passées démontrent, au contraire, qu'il serait totalement inefficace qu'un hémisphère du cerveau soit plus actif qu'un autre. Cerveau gauche et cerveau droit : la neurologie face au mythe. Par Laurent Vercueil - SPS n°319, janvier 2017 Tout partage de tâches est susceptible d’être associé à un jugement de valeur.

Cerveau gauche et cerveau droit : la neurologie face au mythe

Ainsi des fonctions dites « supérieures » sont considérées comme nobles et caractériseraient un point particulièrement avancé de l’évolution. D’autres, parce qu’elles sont partagées avec des organismes « moins développés », ne brillent pas du même éclat. Pour ce qui est du cerveau, cette distribution des distinctions honorifiques n’a pas manqué. Ainsi en serait-il des deux hémisphères cérébraux, deux moitiés du cerveau que tout paraît opposer. L’asymétrie cérébrale Le cerveau est organisé selon un plan de symétrie. Cette symétrie anatomique et fonctionnelle disparaît au-delà des régions du cortex dit « primaire », c’est-à-dire celles qui sont branchées directement sur les voies de projection ascendante (influx sensoriel) ou descendante (influx moteur).

Les délices de l’entre-soi Je caricature ? Une neurologie romantique.

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