Par exemple dans la conscience collective :
Être épicurien , c'est être bon vivant, avoir le goût des bonnes choses, jouir sans entrave du monde. Or Epicure était un ascète.
Être machivélien, c'est être affreux méchant. Or Machiavel ne l'était pas, c'était quelqu'un qui avait choisi de décrire le réel pour faciliter l'entente entre personnes dont les opinions divergent.
Être cartésien, c'est faire appel au bon sens, remplacer Dieu par la Raison. Or Descartes dans les méditations de la métaphysique fait exactement l'inverse.
Être darwinien, c'est croire que la sélection naturelle reconnaît la loi du plus fort. Or l'approche de Darwin est scientifique et amorale, elle explique l’origine des espèces, l’origine de l’homme, de ses langues, de ses sociétés sans recours à une transcendance.
A quoi tient cette double impasse?
Définition: Biais cognitif. Définition: Distorsion cognitive. De « bonnes raisons » pour des craintes infondées. Santé et environnement par Jean-Paul Krivine - SPS n°319, janvier 2017 L’espérance de vie s’est régulièrement accrue depuis des décennies [1], des maladies auparavant incurables bénéficient maintenant de traitements qui permettent de redonner de l’espoir, la qualité de l’eau et celle de l’air s’améliorent régulièrement [2,3]… Bien entendu, les nouveaux sujets de préoccupation ne manquent pas, mais comment comprendre que, dans ce contexte, nos contemporains soient devenus « des hypocondriaques permanents à peine étonnés que surgisse une nouvelle alerte sanitaire, fatalistes face aux scénarios de fin du monde qui sont devenus les narrations dominantes de notre avenir commun » [4].
Une récente enquête [5] place la France en tête des pays réticents aux vaccins : plus de 40 % des personnes interrogées ne les jugent pas sûrs et 18 % remettent en cause leur efficacité. Mal informés ? Certes, l’information scientifique a un rôle crucial à jouer. Daniel Kahneman Flammarion 2013. Eviter les pièges de la pensée. Comprendre les biais cognitifs Un biais cognitif est une forme de pensée qui met en oeuvre de manière systématique des distorsions dans le traitement de l'information.
Ces biais, qui sont en général inconscients, peuvent conduire à des erreurs de perception, de raisonnement, d'évaluation, d'interprétation logique, de jugement, d'attention, etc., ainsi qu'à des comportements ou à des décisions inadaptées. L'étude de ces biais montre à quel point notre expérience du monde, nos pensées et nos comportements sont nettement moins libres qu'on ne l'imagine. C'est cette prévisibilité qui fait que les biais cognitifs constituent l'un des leviers de la manipulation mentale. Vous trouverez ci-dessous un répertoire des biais cognitifs les plus courants, classés en quelques grandes catégories. Développer son esprit critique Un piège doit pourtant être évité, c'est celui de détecter les biais cognitifs uniquement chez les autres sans percevoir ceux que l'on commet soi-même.
25 biais cognitifs qui nuisent à la pensée rationnelle. Les biais cognitifs sont des formes de pensée qui dévient de la pensée logique ou rationnelle et qui ont tendance à être systématiquement utilisées dans diverses situations.
Ils constituent des façons rapides et intuitives de porter des jugements ou de prendre des décisions qui sont moins laborieuses qu'un raisonnement analytique qui tiendrait compte de toutes les informations pertinentes. Ces jugements rapides sont souvent utiles mais sont aussi à la base de jugements erronés typiques. Le concept a été introduit au début des années 1970 par les psychologues Daniel Kahneman (prix Nobel en économie en 2002) et Amos Tversky pour expliquer certaines tendances vers des décisions irrationnelles dans le domaine économique. Depuis, une multitude de biais intervenant dans plusieurs domaines ont été identifiés par la recherche en psychologie cognitive et sociale. Rationalité limitée. Biais (statistique)
Distorsions cognitives. Dissonance cognitive. Mémoire. Cadres de réflexion. Catégorie. Cognitive Bias. Stratégie oblique. Métacognition. Ignorance. Neuromythes. Jeux vidéo, violence et biais cognitifs. Jeux vidéo, violence et biais cognitifs Le scénario est toujours le même.
Une fusillade de masse attire l’attention des média qui pointent rapidement les jeux vidéo comme responsables en totalité ou en partie. Des politiques appellent a la mise en place de lois restrictives. Le public est alarmé et s’émeut que des média si dangereux soient laissés à la portée des jeunes. Des experts sont appelés a débattre. En ce qui concerne les jeux vidéo, depuis le massacre de Columbine, cela fait 17 ans que ce scénario se répéte. Brad BUSHMAN est un des auteurs d’un rapport sur la violence juvénile aux USA.
Pour Bushman et les auteurs du rapport, les causes de cette violence sont multiples : rejet social, pauvreté, trait de personnalité, exposition a la violence et accès aux armes. BUSHMAN sait de quoi il parle. Est-ce certain ? Au final, nous savons que les school et street shooting ne sont pas liés directement aux jeux vidéo. La solution trouvé aux school shooting est également biaisée. 12 biais cognitifs à déjouer pour recruteurs brillants. Le recrutement est un processus humain, imparfait.
Les biais cognitifs des recruteurs sont à l’œuvre tous les jours. Ils trompent leur perception, leur jugement et leur décision. L’Homo Sapiens reste un animal manquant de rationalité aussi longtemps qu’il l’ignore. Toute l’artillerie technologique et les processus savants sont souvent ruinés par ces biais cognitifs à l’œuvre dans nos processus mentaux. Dans un monde plus complexe et plus ambigu, la pensée exige pourtant clarté et intégrité.
Illusions d'optique. Littérature. Relativisme.