Dossier neuro-pédagogie
Dossier préparé par Francine Mounier-Barreau L’homme est capable de penser, de créer, de sentir, d’apprendre parce qu’il est doté de son système nerveux : les sens et son cerveau. Etant donné que tout apprentissage commence par la perception et qu’il est possible grâce à notre cerveau, il s’avère de première importance de comprendre le fonctionnement de celui-ci. En effet, la méconnaissance de notre potentiel cérébral et du fonctionnement des mécanismes cérébraux impliqués dans l’acte d’apprendre est souvent la source des problèmes aussi bien des enseignants que des apprenants. La neuro-pédagogie est une passerelle entre neurosciences et pédagogie qui a pour objectifs : - de comprendre l’acte d’apprendre - de proposer des techniques, des outils pédagogiques compatibles avec le fonctionnement du cerveau.
Neurosciences
La science face à la complexité du cerveau par Yves Frégnac, prix Louis D. 2008 Et si le cerveau était une hiérarchie emboîtée de niveaux d’organisation, du microscopique au macroscopique ? Cette hiérarchie s’étendrait dans le domaine spatial des molécules, synapses, neurones jusqu’aux microcircuits, et aires corticales.
Mon cerveau, ce héros... et ses mythes
De "l'effet Mozart' à la croyance que l'on n'utilise que 10% de son cerveau, les neuro mythes sont partout et particulièrement dans l'enseignement. Philosophe de formation mais chargée de mission à La main à la pâte et membre associée à l'Institut Nicod, Elena Pasquinelli nous invite à découvrir les neuro mythes et à les comprendre pour mieux les combattre. Un combat devenu nécessaire parce qu'ils justifient de façon banale le maintien de préjugés et qu'ils empêchent du coup l'Ecole de tirer parti des avancées scientifiques.
Neurosciences
L’évolution particulière de sapiens en comparaison avec son cousin le chimpanzé Par Alain Prochiantz de l’Académie des sciences, dans le cadre du colloque Naissance, émergence et manifestations de la conscience (2/6) « Regard sur l’homme contemporain », session de colloques interdisciplinaires, poursuit sa réflexion autour de la naissance, l’émergence et la manifestation de la conscience sous ses aspects physique, neurobiologique, anthropologique et paléontologique. Canal Académie retransmet les interventions du 5 décembre 2012 et vous propose de retrouver ici la communication d’Alain Prochiantz professeur au Collège de France, membre de l’Académie des sciences, autour de l’évolution de notre cortex en comparaison avec celui de notre cousin le chimpanzé.
Management: comment se servir des neurosciences quand vous êtes dos au mur - 19 avril 2014
Comme un réalisateur hollywoodien talentueux le fait subtilement pour nous faire vivre pleinement l’histoire qu’il nous raconte, nous pouvons prendre conscience puis modifier volontairement ce que nous voyons, entendons et ressentons pour atteindre plus efficacement nos objectifs. La réalité est perçue et vécue de manière subjective et très personnelle. Les découvertes en psychologie et neurosciences nous amènent à parler de "réalités" au pluriel : certaines situations altèrent notre représentation interne (perception de la réalité externe), tout autant que cette dernière impacte les actions que nous menons dans le monde environnant
Mais où sont les boîtes noires du cerveau ?
Le cerveau n'est-il pas trop compliqué pour pouvoir se comprendre lui-même? Sous forme d'un dialogue avec son petit-fils (attention, il a seize ans, niveau terminale), Jean-Didier Vincent, professeur de physiologie à la faculté de médecine de l'université Paris XI, relève le défi en dépit des mystères que cet amas extraordinairement complexe de cent milliards de neurones conserve. Comment fonctionne le cerveau? Il «marche à l'électricité». Une évidence qui n'a été acceptée que vers 1929… L'occasion pour l'auteur de passer en revue les différentes sortes de nerfs, les différents signaux électriques, les synapses… On va croire pendant longtemps que chaque fonction comme parler, bouger, etc., était localisée dans une zone bien précise du cerveau.
Les quatre piliers de l’apprentissage - Stanislas Dehaene
L’enfant est doté d’intuitions profondes en matière de repérage sensoriel du nombre. Avant tout apprentissage formel de la numération, il évalue et anticipe les quantités. Apprendre à compter puis à calculer équivaudrait à tout simplement tirer parti de ces circuits préexistants, et, grâce à leur plasticité, à les recycler.
Trouble bipolaire
Mise en garde médicale Terminologie et définition[modifier | modifier le code] Le « trouble bipolaire » est un trouble de l’humeur qui se définit par une variation anormale de l’humeur : alternance de périodes d’excitation et de dépression. Le terme « bipolaire » évoque ainsi ces deux pôles, entre lesquels l’humeur oscille.
5 principes issus des neurosciences pour favoriser l'apprentissage en formation
Quels sont, à votre avis, les avantages et inconvénients des pédagogies actives, ludiques et participatives ? Si les entreprises semblent conscientes de la nécessité d’amorcer un virage pédagogique dans leurs formations, elles sont parfois réticentes à l’idée de passer à l’action : est-ce vraiment utile et pertinent ? De mon point de vue, la réponse est indéniablement : OUI ! Et les recherches scientifiques menées ces dernières années vont clairement dans ce sens.
Et si les neurosciences bousculaient le management ?
Dopées par les progrès foudroyants de l'imagerie cérébrale, les neurosciences ont le vent en poupe. Leurs découvertes, au-delà de la sphère clinique, concernent au final tout type de relation humaine, y compris celles dans le monde du travail. « Nous avons pu localiser et comprendre quelles zones cérébrales s'activent lorsque nous ressentons des émotions, positives et négatives. Fait remarquable, ce sont les mêmes circuits qui s'activent dans notre cerveau lorsque nous sommes en relation avec autrui, confronté à ses émotions. Nous ressentons véritablement les émotions de l'autre et même ses états... Achetez l'article
Neurosciences et apprentissages
Les neurosciences constituent l'une des branches de la recherche médicale qui intéresse le plus le grand public. Nous fondons d'énormes espoirs dans la recherche sur le fonctionnement du cerveau, qui bénéficie de financements importants. Mais il n'est pas plus raisonnable de fonder l'espoir d'une société idéale ayant vaincu la maladie et, pourquoi pas, la mort, sur les neurosciences que sur les technologies numériques. Mais peut-on vivre et avancer sans cet espoir ? Sans doute pas.