Neur-one
NOTION DE RÉFLEXE - Introduction
C'est au cours des XVIIe et XVIIIe siècles que le terme réflexe, emprunté au langage des physiciens et au latin reflexus (du verbe reflectere = ramener en arrière), s'est peu à peu imposé en physiologie nerveuse pour décrire les mouvements animaux initiés par des stimulations sensorielles. Il faudra toutefois attendre les travaux du neurophysiologiste anglais Sir Charles Scott Sherrington (1857-1952), prix Nobel de physiologie et de médecine en 1932 avec son compatriote Edgar Adrian (1899-1977) pour l'ensemble de leurs travaux sur la physiologie du système nerveux, pour que les principaux mécanismes qui régissent le réflexe soient élucidés, que le rôle de chaque élément soit précisé et qu'on en arrive à la notion d'arc réflexe pouvant être schématisé de la manière suivante. Comme on le voit, le réflexe présente cinq composantes anatomiques qui sont indispensables à son accomplissement :
Physiopathologie des déficiences motrices
Michel Delcey, Association des paralysés de France Ce chapitre présente de façon schématique et sommaire les bases de ce qu'il est nécessaire de connaître pour comprendre le fonctionnement de la motricité et les conséquences des atteintes qui peuvent la perturber. Il ne s'agit évidemment pas d'un précis d'anatomie ou de physiologie, mais d'un article dont le but est avant tout pédagogique ; on se reportera utilement aux ouvrages cités en fin d'article pour approfondir les connaissances abordées ci-dessous. Les aspects spécifiques des mécanismes à l'origine de certaines déficiences associées aux déficiences motrices seront abordés dans les articles consacrés à ces troubles, en particulier : troubles sphinctériens, troubles neuropsychologiques. Une approche des causes de déficience motrice (mode de survenue, classement) est proposée. Introduction : notion de déficience motrice déplacement (locomotion, transferts, etc.) La motricité est schématiquement permise par : Figure 1 L'encéphale Les os
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