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À Sciences Po Paris, des points bonus accordés pour l’utilisation de l’écriture inclusive. INFO LE FIGARO - Plusieurs étudiants attestent, preuves à l’appui, qu’ils ont effectivement été poussés à utiliser l’écriture inclusive dans un partiel de sociologie.

À Sciences Po Paris, des points bonus accordés pour l’utilisation de l’écriture inclusive

À Sciences Po Paris, des étudiants ont bien été poussés à utiliser l’écriture inclusive au cours d’un partiel. Et ce, lors des deux dernières années universitaires. Le Figaro a pu se procurer une copie de cet examen qui concerne un cours de sociologie réservé aux élèves de deuxième année de bachelor ayant choisi la majeure économie et société.

Mis en ligne sur le Moodle (plateforme d’apprentissage en ligne, ndlr) de Sciences Po Paris, le document précise dans ses consignes que l’écriture inclusive «est encouragée» mais que «son non-usage ne sera pas pénalisé, les étudiant.e.s étrangers.ères pouvant avoir davantage de difficultés à la mettre en œuvre». «Toutefois, un demi-point ‘‘bonus’’ sera attribué à celles et ceux qui tenteront de l’utiliser», indique le document. Une polémique lancée par la députée Annie Genevard. Quoi de Meuf #104 - Universités en lutte ! by Nouvelles Écoutes. Inégalités femmes / hommes: après le confinement encore la LPPR? Dans le cadre de la journée de lutte du 5 mars 2020 des personnels et syndicats mobilisés contre la Loi de programmation pluriannuelle de la recherche (LPPR), s’est tenu sur le campus d’Orsay un atelier sur les inégalités Femmes/Hommes dans l’enseignement supérieur et la recherche.

Inégalités femmes / hommes: après le confinement encore la LPPR?

Un des objectifs était d’interpeller la présidente de l’Université Paris Saclay et le Président du CNRS qui, tout à la fois, prétendent agir pour réduire les discriminations et les inégalités envers les femmes et soutiennent la LPPR que la ministre remet à nouveau à l’agenda. La pandémie du COVID-19 et le confinement ont interrompu la rédaction de cette adresse. En voici le texte repris et actualisé. Les deux mois de confinement dus à la pandémie du COVID-19 ont vu l'exacerbation brutale des discriminations, et violences envers les femmes.

Les violences sexistes, sexuelles et morales, au premier rang des inégalités et discriminations subies par les femmes. La LPPR et les femmes : une priorité majeure ? Par Une femme. « On a beau le savoir, on a beau vous connaître, on a beau l’avoir pris des dizaines de fois votre gros pouvoir en travers de la gueule, ça fait toujours aussi mal. » Virginie Despentes, Libération daté du 1er mars 2020 À un moment, un Jean-Christophe ou un Damien quelconque, une Stéphanie peut-être, a reçu un appel de son n+quelque chose : « Il faut tout de suite rédiger un paragraphe pour dire que la LPPR, c’est bien pour les femmes, même plus : c’est mieux, pour les femmes.

La LPPR et les femmes : une priorité majeure ?

Tu sais, comme pour les retraites, vas-y, je compte sur toi ! Pourquoi la mixité imposée dans les colloques à Lille a-t-elle fait réagir ? Depuis la signature d'une charte pour l'égalité homme-femme, en juillet 2019, l'Université de Lille soutient « uniquement les colloques organisés au sein de l’université (…) dont les comités scientifiques sont mixtes, dans une proportion au moins équivalente à la discipline ».

Pourquoi la mixité imposée dans les colloques à Lille a-t-elle fait réagir ?

Cela fait un an, donc, que seuls les colloques répondant à ces conditions sont financés ou hébergés par l'établissement. Une initiative pour la mixité que Sandrine Rousseau, vice-présidente à l’égalité femme-homme de l’université de Lille et présidente de la Conférence permanente des chargé de mission égalité et diversité (CPED), explique : « La charte, votée par l’ensemble des conseils de l’université, indique qu’il ne peut pas ne pas y avoir de colloques non mixte. Cela concerne les colloques où il n’y aurait que des hommes comme les colloques où il n’y aurait que des femmes. » Une réaction virulente Dire que les meilleurs experts sont tous des hommes est absurde Comment ça fonctionne ? La production des femmes scientifiques mise à mal par la Covid. Un recul qui rappelle que, même dans les milieux académiques, les femmes restent celles le plus souvent en charge du travail domestique et des enfants.

La production des femmes scientifiques mise à mal par la Covid

En fait, notent les auteurs d’une analyse des recherches soumises aux serveurs de prépublication, les chercheurs « sont quatre fois plus susceptibles d’avoir un partenaire engagé à temps plein dans le travail domestique » que leurs collègues chercheures. Leur analyse statistique fait l’objet d’un bref article paru le 19 mai dans la revue Nature. Dans la même tempête, mais pas dans le même bateau. Recrutement à l’université : alerte sur les inégalités de genre. Le confinement préjudiciable aux chercheuses… pas aux chercheurs. Les revues scientifiques déplorent une baisse des propositions de publications de recherches faites par les femmes et enregistrent une hausse des publications proposées par des hommes.

Le confinement préjudiciable aux chercheuses… pas aux chercheurs

Le tableau publié par quatre chercheuses britanniques dans Vox est éloquent : si la crise du Covid a donné lieu à la publication de davantage de « papers » et recherches en économie, la proportion de femmes signant ces recherches est en net recul. Depuis 2015, le tableau faisait apparaître une légère progression du pourcentage de publications signées par des femmes, franchissant ainsi la barre des 20 %. Et patatras ! COVID-19 : la parité en recherche menacée ? La crise sanitaire et le confinement mettent en avant des problématiques de genre, les femmes étant souvent en première ligne face au coronavirus et en charge de nombreuses responsabilités familiales et tâches domestiques Ces questions sont soulevées au niveau de la société dans son ensemble.

COVID-19 : la parité en recherche menacée ?

Qu’en est-il dans le monde de la recherche ? Élisabeth Kohler : Renforcée en temps de confinement, l’inégale répartition des tâches domestiques, du temps consacré aux enfants, surtout quand ils n’ont pas classe, de l’aide apportée aux proches, notamment âgés ou fragiles , etc. rend les femmes encore moins disponibles pour poursuivre la rédaction d’articles, leur habilitation à diriger des recherches, participer à des audio- ou visio-conférences (y compris des colloques scientifiques prévus initialement en présentiel) ou répondre à des appels d’offres. Un contexte encore aggravé pour celles qui doivent en même temps assurer la continuité de l’enseignement.

E. E. E. E. E. Pour en savoir plus : Pourquoi encore trop peu d’élèves-ingénieurEs ? A l'origine, l'informatique était un domaine de femmes. Si les femmes représentent aujourd'hui entre 10% à 15% des étudiantes en informatique, il fut un temps, pas si lointain, où elles trustaient la discipline.

A l'origine, l'informatique était un domaine de femmes

Une histoire sur laquelle s'est longuement penché la chercheuse Isabelle Collet. Confinement : l’inégale répartition des tâches domestiques nuit au travail des chercheuses. Women academics seem to be submitting fewer papers during coronavirus. ‘Never seen anything like it,’ says one editor. Loi de programmation pluriannuelle de la recherche : « Une réforme néolibérale contre la science et les femmes »

Tribune.

Loi de programmation pluriannuelle de la recherche : « Une réforme néolibérale contre la science et les femmes »

Depuis quelques semaines, les protestations grondent dans le monde universitaire contre le projet gouvernemental annoncé d’une loi de programmation pluriannuelle de la recherche (LPPR). Cette réforme, inscrite dans le sillage de politiques néolibérales engagées au milieu des années 2000, prévoit de diminuer encore davantage le nombre d’emplois publics stables au profit d’emplois précaires, de concentrer les moyens sur une minorité d’établissements, de subordonner la production scientifique à des priorités politiques de courte vue, d’accroître les inégalités de rémunération et de soumettre les universitaires et chercheurs à une évaluation gestionnaire plutôt qu’à celle de leurs pairs.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi Antoine Petit : « Nous avons un impérieux besoin d’une grande loi ambitieuse et vertueuse sur la recherche » Femmes et filles de science : le combat contre les stéréotypes se poursuit. Les femmes se font encore rares dans les sciences… Elles représentent en effet moins de 30% selon l’Unesco.

Femmes et filles de science : le combat contre les stéréotypes se poursuit

Ce pourcentage tend même à diminuer dans des domaines scientifiques tels que l’informatique, les technologies de l’information et de la communication, l’ingénierie, les mathématiques et la physique. Pour tenter d’inverser cette tendance, la journée internationale des femmes et des filles de sciences se tient chaque année le 11 février. Dans l'enseignement et la recherche aussi, les femmes grandes perdantes de la réforme des retraites. Le gouvernement affirme que nous, les femmes, serions les grandes « gagnantes » de la réforme des retraites. Pourtant, tout montre que nous en serons bien plutôt les grandes perdantes, et notamment dans l’Éducation nationale et l’enseignement supérieur et la recherche (ESR).

Lettre ouverte : A l’attention de la présidence de l’université de Lyon, de la présidence de l’université Lyon 1, et de monsieur le recteur de l’académie de Lyon. Lyon, le 15 Septembre 2019, A l’attention de la présidence de l’université de Lyon, de la présidence de l’université Lyon 1, et de monsieur le recteur de l’académie de Lyon Et pour information : à l’attention de la direction de la recherche et des études doctorales, de l’école doctorale 512 et de monsieur le charge de mission égalité diversité de Lyon 1, Nous attirons votre attention sur la situation inacceptable et absurde dans laquelle se trouve une ancienne doctorante de l’université de Lyon, Gwladys Fernandes, qui a soutenu sa thèse le 18 juin 2019. L’université Lyon 1 lui refuse la délivrance de l’attestation de réussite nécessaire à l’attribution de son diplôme de doctorat.

Lyon : "Tu ne seras pas doctoresse, ma fille !" Dérapages verbaux à l’université Lyon Sud: l’Inspection générale excuse le vice-doyen de médecine… et enquête sur Mediacités. Les idex produisent des postes précaires, dévalorisés, particulièrement investis par des chercheuses (A. Harroche, CSO) 7 500 femmes scientifiques se sont enregistrées sur la plate-forme "Request a woman scientist" pour gagner en visibilité. Une photo révélatrice du manque de femmes dans l’enseignement supérieur fait polémique. Toulouse : les militantes féministes de “La Barbe” font un coup d'éclat à l'Académie des sciences.

Le groupe d’action féministe La Barbe a fait irruption, ce mardi, à l'hôtal d'Assézat lors d'une conférence sur le génome donnée par l'Académie des sciences et des lettres de Toulouse. Affublées de leurs barbes, les militantes ont dénoncé "l’hégémonie masculine, qui se perpétue depuis 1640, dans ce lieu de pouvoir et d’influence intellectuelle". "Dans l'enceinte sacrée du savoir" Dans un communiqué, les militantes expliquent qu'elles ont "félicité non sans ironie les membres de l’Académie qui, bien que contraints “de feindre le modernisme et la pluralité en autorisant incidemment quelque Philaminte à pénétrer l’enceinte sacrée du savoir”, sont parvenus à mener une année 2018 “toute à la gloire du sexe fort”. Elles ont exposé ces chiffres qui se passent de commentaire : 86% d’hommes conférenciers invités, 77% d’hommes membres du bureau, 75% d’hommes membres titulaires, 100% d’hommes membres d’honneur, et surtout 100% d’hommes présidents en 378 ans.

Sous-représentation des femmes. Enseignant-chercheur : un métier qui se féminise fortement mais... Depuis quelques années, le recrutement des enseignants-chercheurs tend à se féminiser. Maîtresse de conférences ou professeure des universités, les femmes sont de plus en plus présentes dans le corps universitaire. À l’université Paris Diderot, des étudiants mis en cause pour organisation de «soirées sexistes» Elles racontent leur quotidien dans des écoles «traditionnellement masculines» « Les étudiantes perdent confiance en elles car elles ne se sentent pas à leur place » Sorbonne Université – Logo – Taux de sexisme : 100% Taux de sexisme : 100% A l’Université, on façonne le futur au masculin depuis 1257. Sur Twitter, des femmes docteures assument le fait d’être expertes et ajoutent le titre «Dr» devant leur nom. Lyon: trois jeunes scientifiques veulent promouvoir la place des femmes dans la recherche. Elle n'a "que" 25 ans, et son CV est déjà impressionnant: Camille Scalliet est née en Saône-et-Loire, a grandi à Saint-Etienne, puis est sortie diplômée de l'Ecole Normale Sup de Lyon.

L’appel de 440 historiennes françaises « Mettons fin à la domination masculine en histoire » Que font les écoles de commerce pour l’égalité salariale de leurs diplômées ? Nous, les filles – ou le retour de la petite robe. Conseils aux hommes universitaires.