Pourquoi ont-ils peur? Balloon couvrait le forum Netexplorateur jeudi et vendredi dernier.
Au cas où vous ne connaitriez pas, il s’agit d’une manifestation passionnante sur les nouvelles technologies, l’avenir du web et les startups. Plus de 1000 « décideurs » comme on dit, se rassemblaient pendant deux jours pour échanger autour de ces problématiques au palais de l’UNESCO: directeurs de l’innovation, de l’E-Business, des nouvelles technologies… de grands groupes français et européens. D'innover à faire comprendre. Pas facile de comprendre ce qu’est l’innovation dans un monde mouvant et complexe.
C’était pourtant l’un des défis de la session introductive de l’édition 2011 de la conférence Lift qui se tenait la semaine dernière à Genève. « Jusqu’à présent, les révolutions avaient toujours une structure, une organisation, des figures intellectuelles à leurs têtes… L’Egypte ou la Tunisie nous montrent un autre type de révolution, les “WikiRévolutions” », explique le célèbre Don Tapscott, professeur de management à l’université de Toronto, président du think tank Moxie Insight et surtout auteur (avec Anthony D. Williams) du bestseller mondial Wikinomics et de sa suite, Macrowikinomics qui vient de paraître. Grâce aux médias sociaux, le coût de transaction de la collaboration a changé et ces médias ont bouleversé la façon dont les gens collaborent. En Tunisie, les gens par exemple prenaient des photos des snippers pour les dénoncer à l’armée qui les soutenait… Cette transformation semble positive.
Vers une stagnation de l’innovation. Et si, loin de vivre une explosion d’innovations, nous nous trouvions plutôt dans une phase de blocage ?
Car s’il est vrai que nous assistons aujourd’hui à une multiplication des usages, ainsi qu’à un raffinement et une simplification de technologies déjà existantes (smartphones, web 2, etc.) les véritables innovations de rupture tardent finalement à se manifester. Nous avons déjà abordé le sujet à propos de Neal Stephenson. Pour lui, nous nous trouvons face à un déficit de l’imagination, dont les auteurs de science-fiction sont en partie responsables. Edward Tenner: conséquence innatendues de l'innovation. Hire for how they learn, not what they know. Microsoft is famous in the hiring world for using brainteasers to identify creative problem solvers as part of its interview process: How would you move Mount Fuji?
How would you weigh a jet plane without scales? Which way should the key turn to unlock a car door? How do they make M&Ms? Why are manhole covers round rather than square? Many other companies have started using similar puzzles. Unfortunately, hiring brainteaser champions is not a guarantee that the person is creative or that they will help the company innovate. Tests – of all kinds - are popular for many reasons. Yet tests indicate only the ability to do a test. Far more important than what a person knows is how a person learns. You need enough people in the company who can make whatever it is that you are trying to sell. Evidence shows that innovation is a skill people can learn.
It also helps if you know how innovation works. So don't just hire for what they can do now or for what you need doing now. Pourquoi ne savons-nous pas résoudre les grands problèmes. Par Hubert Guillaud le 13/11/12 | 6 commentaires | 4,626 lectures | Impression Jason Pontin (@jason_pontin), rédacteur en chef de la Technology Review (@techreview) nous interroge dans son dernier édito : “Pourquoi ne savons-nous pas résoudre les grands problèmes ?”.
Dans les années 60, la conquête de la Lune a été la dernière grande frontière que l’Amérique a su dépasser. Cela a nécessité une mobilisation sans précédent des financements et de la recherche publics, privés et militaires. Le programme Apollo, à son apogée au milieu des années 60, représentait 4 % du budget fédéral. La Nasa a dépensé 24 milliards de dollars (soit 180 milliards de dollars d’aujourd’hui), pour un programme qui employait 400 000 personnes et a exigé la collaboration de 20 000 entreprises, universités et organismes gouvernementaux. Image : Aldrin photographié par Armstrong lors de la mission Apollo 11, via le site de la Nasa. L’innovation est morte, vive la transformation ! « InternetActu. Le designer et éditorialiste Bruce Nussbaum, dans Business Week, se fait l’avocat de la transformation, un concept appelé à remplacer selon lui celui d’innovation.
“L’innovation est morte en 2008, tuée par la surexploitation, l’utilisation abusive, l’étroitesse d’esprit, l’instrumentalisation et l’incapacité à évoluer”, explique le designer. “Ce crime a été commis par les chefs d’entreprises, les consultants, les commerçants, les annonceurs et les journalistes qui ont dégradé et dévalué l’idée d’innovation en la confondant avec le changement, l’évolution technologique, la conception, la mondialisation, la prospective et tout ce qui semble “nouveau”.”
La transformation comme réponse aux évolutions de la société La mort de l’innovation est liée à notre obsession de la mesure et à une demande sans cesse croissante de prévisions dans un monde imprévisible, estime Bruce Nussbaum.