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Histoire et mémoires de la guerre d'Algérie

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Rapport STORA : lire la conclusion. Emmanuel Macron « demande pardon » aux harkis et annonce une loi de « reconnaissance et de réparation » L’Elysée avait fait savoir qu’Emmanuel Macron souhaitait « franchir un nouveau pas » dans la « reconnaissance » de l’« abandon » des harkis par la France. C’est dans cette optique que le président de la République leur a demandé « pardon » au nom de la France, lundi 20 septembre.

Dans le cadre d’une réception à l’Elysée consacrée à la mémoire des harkis ayant combattu aux côtés de l’armée française durant la guerre d’Algérie, M. Macron a également annoncé la présentation, « avant la fin de l’année », d’un projet de loi de « reconnaissance et de réparation ». « La République a contracté à leur égard une dette. Aux combattants, je veux dire leur reconnaissance, nous n’oublierons pas. Aux combattants abandonnés, à leurs familles qui ont subi la prison, je leur demande pardon. . « L’histoire des harkis est grande et douloureuse. (…) C’est l’histoire de déchirures : déchirure de deux pays, déchirure avec vos terres natales, déchirure entre Français, a déclaré M.

Ce discours de M. Newsletter. Pages histoire dessinée guere d'Algérie. Compte rendu ouvrage raphaelle branche 0. 1954-1962: Guerre d'Algérie, des mémoires à vif. Minuit approche, ce dimanche 31 octobre 1954. Depuis le port de Mostaganem, à l'ouest, jusqu'au massif des Aurès, à 400 kilomètres de là, quelques centaines d'hommes, tapis dans l'obscurité, attendent l'heure de passer à l'action. Vers 23h45, une vingtaine de rebelles menés par un ex-sergent de l'armée française attaquent précipitamment la caserne de Boufarik, à une trentaine de kilomètres d'Alger.

Grâce à un complice, ils s'emparent d'une dizaine de fusils, avant de se replier dans la forêt. Peu après minuit, des bombes artisanales explosent dans la capitale, sans faire de victimes. Jusqu'à l'aube du 1er novembre, soixante-dix attaques sont perpétrées dans les trois départements français d'Algérie. Bilan: dix morts, dont deux musulmans, quatre militaires et quatre civils non musulmans. >> Notre dossier sur la guerre d'Algérie Offre limitée. 2 mois pour 1€ sans engagement A l'annonce de ces nouvelles, l'opinion publique est sidérée. >> Lire aussi: France-Algérie, mémoires croisées.

Guerre d’Algérie : «Pour Macron, la réconciliation des mémoires est un enjeu primordial» - Le Parisien. Benjamin Stora est historien, spécialiste reconnu de l'Algérie à laquelle il a consacré quarante ans de recherches et de très nombreux ouvrages, où il explore également l'épineuse question mémorielle. Son dernier livre, « Retours d'Histoire, l'Algérie après Bouteflika », est paru cette semaine aux éditions Bayard. Il revient sur les propos d'Emmanuel Macron aux journalistes du Monde, du Figaro et de Radio J. Le président Macron évoque la guerre d'Algérie en ces termes : « on n'en a pas parlé, on a écrasé. Il n'y a pas eu un travail politique mémoriel ». Rien n'a été fait ? BENJAMIN STORA. Emmanuel Macron est le premier président à mettre cette question sur la table ? Non, des choses ont été faites, d'abord sous la présidence de Jacques Chirac, quand les ambassadeurs de France, en 2005 puis en 2008, ont reconnu les massacres de Sétif en 1945.

Comment se distingue-t-il de ses prédécesseurs ? Pourquoi cela revient-il souvent dans les propos de Macron ? Et l'extrême gauche ? Que faut-il faire ? Histoire dessinée de la guerre d'Algérie. Entre 1954 et 1962, la France des Trente Glorieuses est touchée par la guerre d’Algérie, un des conflits dont les mémoires restent aujourd’hui encore très vives. « Guerre d’indépendance ou de libération » pour les uns, « évènements » ou encore « opérations de maintien de l’ordre » pour les autres, raconter la guerre d’Algérie en bande dessinée paraissait donc un pari ambitieux En 192 pages, sous la conduite d’un des plus grands historiens spécialistes du sujet (Benjamin Stora pour le scénario) et d’un dessinateur de talent (Sébastien Vassant), ce dernier a été réussi avec brio !

L’ouvrage débute par l’insurrection qui a lieu dans la nuit du 1er novembre 1954, date qualifiée de « Toussaint rouge ». Les auteurs font la part belle aux acteurs et aux témoignages. Pour aller plus loin : ©Rémi Burlot, pour Les Clionautes À partir d’archives, de portraits et de témoignages, Benjamin Stora et Sébastien Vassant donnent à voir et à comprendre la guerre d’Algérie comme on ne l’a jamais fait. Guerre d'Algérie, histoire dessinée d'une tragédie signée Stora et Vassant. Comment raconter avec justesse une guerre restée longtemps sans nom ? Avec leur "Histoire dessinée de la guerre d'Algérie" (Ed. Seuil), l'historien Benjamin Stora et le dessinateur Sébastien Vassant apportent une réponse à la fois efficace, originale et sensible qui respecte l'histoire dans sa complexité sans nier les souffrances engendrées de part et d'autre par ce conflit. Parler de la guerre d'Algérie est toujours un exercice compliqué, tant ce conflit reste une plaie ouverte, portant en elle quantité d'amertume, de souffrances, de nostalgie et de déchirements.

Chaque évocation réveille de vieux démons, des réactions épidermiques, passionnées, où l'on a du mal à démêler le vrai du faux. Permettre à un public "non-initié" de comprendre enfin l'engrenage des événements c'est donc la première qualité de cette "Histoire dessinée de la guerre d'Algérie" scénarisée, supervisée par Benjamin Stora et dessinée par Sébastien Vassant.

Raconter et resituer. Libérez l’histoire de la guerre d’indépendance algérienne des allégeances nationales. 1Guerre d’Algérie veut dire guerre coloniale conduite au nom de la France,par les dirigeants et les chefs d’armée de l’État français, du moins autant qu’on puisse conduire une guerre. Le sens historique par inscription dans les temps de luttes nationales des pays colonisés, n’en est pas moins guerre de libération nationale. Parler de décolonisation ne suffit pas puisque l’effacement de la tutelle politique impériale ne passe pas forcément par une guerre ; il a fallu près de huit ans pour qu’une insurrection arrache la reconnaissance de la nationalité algérienne au nationalisme d’État français.

Il a fallu ensuite attendre en France, cette année 2005, pour qu’un livre d’historienne, Sylvie Thénault, prenne le titre de Histoire de la guerre d’indépendance algérienne (Thénault, 2005). 2Certes, l’enfermement dans un champ clos franco-algérien répond de l’intensité du conflit nationaliste et de la difficulté de la récession coloniale. 18Car il y a eu guerre. France-Algérie : peut-on réconcilier les mémoires ? | lhistoire.fr. L’Histoire : L’histoire de la guerre d’Algérie concerne, selon vous, 1 Français sur 10 – soit 7 millions de personnes. Comment en êtes-vous arrivé à ce chiffre ?

Benjamin Stora : Qui, en France, en 1962, a vécu la guerre d’Algérie ? Il y a les appelés du contingent français qui y ont été envoyés (1,5 million depuis 1955). Ensuite, il y a les Européens qui quittent l’Algérie (1 million). Enfin, ce qu’on ne mentionne jamais, des Algériens quittent également leur pays à la fin de la guerre (près de 1 million). L’Histoire : Le président vous a chargé de « dresser un état des lieux juste et précis du chemin accompli en France sur la mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie ». Benjamin Stora : Ce rapport dresse un double inventaire du chemin accompli : un inventaire de connaissances et un inventaire de reconnaissances.

Du côté français, la mémoire a connu trois cycles : le cycle de l’oubli (1962-1992), le cycle de la sortie de l’oubli (dans les années 1990). Biographie Notes 1. 2. Guerre d'Algérie : polémique autour des commémorations du 19 mars. Cet article date de plus de huit ans. Publié le 19/03/2016 11:49 Durée de la vidéo : 2 min Depuis la loi de 2012, hommage est rendu aux victimes de la guerre d'Algérie le 19 mars. Une date qui divise, notamment à droite et à l'extrême droite. Au pied de la tour Eiffel, trois colonnes ont été installées.

Le 19 mars 1962 marque le cessez-le-feu décrété par les accords d'Evian, mais pas la fin de la guerre. La commémoration divise aussi la classe politique. Partager : l’article sur les réseaux sociaux les mots-clés associés à cet article.