Les villes africaines vont-elles exploser ? On décrit, parfois avec effroi, l’explosion de mégapoles comme Lagos ou Kinshasa, qui compteront plus de 20 millions d’habitants en 2030.
Il est vrai que le taux de croissance de la population urbaine africaine est l’un des plus forts du monde – 4 % par an en moyenne entre 1960 et 2010 – et il devrait continuer à être supérieur à celui des autres régions d’ici à 2050. Une idée reçue : l’Afrique vit un exode rural massif Pourtant, l’urbanisation africaine se réalise aujourd’hui principalement dans les campagnes et dans les villes petites et moyennes, comme le montre la base de données Africapolis récemment publiée par le Club du Sahel et l’OCDE. Contrairement à ce qu’on imagine, les bourgs ruraux deviennent des villes en se densifiant, et sans grignoter massivement les terres cultivées et irriguées. En outre, les campagnes ne se dépeuplent pas. Par ailleurs, un phénomène important en Afrique est la transformation de camps de réfugiés en villes.
La nécessaire implication des États. Les villes du monde de A à Z.
2.Des villes inégalement connectées aux réseaux de mondialisation. Lagos, mégapole tentaculaire du Nigeria, s’enfonce dans les eaux. Lagos, la « ville des lacs » d’Afrique de l’Ouest, est sous la menace constante de l’érosion côtière, aggravée par le besoin de toujours plus d’espace pour loger ses quelque 20 millions d’habitants. De place et de sable pour construire ses centaines de milliers de bâtiments. Conséquence du réchauffement climatique, les eaux continuent leur irrémédiable ascension. L’océan Atlantique avance sur les côtes de l’ouest du continent de 1 m à 4 m par an, selon un rapport de la Banque mondiale (BM) datant mars, détruisant tout sur son passage.
Avec un coût considérable pour l’économie des pays concernés, souligne la BM. Rien que pour la Côte d’Ivoire – l’un des seuls pays objet d’une étude détaillée à ce sujet dans la région –, la dégradation du littoral a coûté « près de 2 milliards de dollars en 2017, soit l’équivalent de 4,9 % de son PIB ». Lire aussi Les éléphants de Lagos, secret bien gardé du Nigeria Grande Muraille Lire aussi A Lagos, le roi des Peuls est aussi le boss des dockers. Metropoles du monde - Londres [Documentaire France 5]
Www.un.org/esa/population/publications/WUP2005/2005WUP_FS7.pdf. Réaliser une balade urbaine avec des outils nomades. À l'occasion du Festival International de Géographie de Saint-Dié 2014, dont le thème était « Habiter la terre » et le pays invité « les Iles britanniques ».
Géoconfluences a souhaité présenter un travail réalisé en classe par des membres de l'équipe TICE de l'Académie de Lyon, à l'aide d'une ressource de Géoconfluences : Organiser une visite urbaine et/ou virtuelle. L'exemple d'un itinéraire photographique à Stratford à la veille des Jeux Olympiques de Londres en 2012, Manuel Appert et Sylviane Tabarly. Il s'agit de la préparation, de la réalisation et de l'exploitation d'une balade urbaine dans le territoire urbain proche, en s'appuyant sur la démarche proposée par Manuel Appert et Sylviane Tabarly dans leur article de Géoconfluences, et en se servant de tablettes tactiles utilisant la géolocalisation et de « globes virtuels », Edugéo notamment. 1. Préparer et réaliser la balade urbaine 2. 3. Compléments : Conception et réalisation de la page web : Marie-Christine Doceul,
Entre 2000 et 2030, l’espace urbain mondial aura triplé. En 2011, la population mondiale a franchi la barre des 7 milliards d'individus.
Et la moitié de ceux-ci vivaient dans les villes, une première dans l'histoire de l'humanité. La tendance ne va pas s'inverser de sitôt puisque les Nations unies estimaient l'an dernier qu'en 2030, nous frôlerions les 5 milliards d'urbains (sur 8,3 milliards de Terriens). C'est donc près de 1,5 milliard d'humains supplémentaires qu'il va falloir loger en ville d'ici deux décennies. Un pari gigantesque auquel se sont intéressés des géographes et environnementalistes dans une étude publiée le 17 septembre par les Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS). Ces chercheurs sont partis du constat que la plupart des modèles sur la croissance urbaine fonctionnent à l'échelle d'une ville, d'une région ou, plus rarement, d'un pays, mais que, à l'échelle mondiale, rien ou presque ne permettait d'évaluer la manière dont les villes allaient pousser ainsi que leur impact sur l'environnement.