Sorcellerie et féminisme, même combat. Temps de lecture: 9 min On a beau avoir fouillé tous les dossiers datant de décembre dernier, on a réellement fait chou blanc: personne ne semblait avoir prévu que la sorcellerie allait devenir une discipline en vogue en 2017.
C’est pourtant ce qui s’est produit, en France comme ailleurs, comme en atteste le succès de la newsletter Witch Please, signée Jack Parker et lancée début juillet. Féministe, spécialiste du cinéma d’horreur et intéressée par les sciences occultes, l’auteure s’explique en introduction de son premier numéro: «Depuis quelque temps, j'observe une espèce de résurgence de cet intérêt pour tout ce qui est magique, mystérieux et, par conséquent, puissant. Il y a comme un retour naturel au monstrueux et au fantastique, qui nous permet d'oublier la dureté du monde et de nous offrir une forme de contrôle sur l'univers et nos destins à toutes et à tous.»
L'union fait la force Ce n’est pas un hasard si, dans le premier numéro de leur podcast Quoi de meuf? Come-back Le ruban blanc. Figures de la sorcière chez Hugo. « Il y a tant de sorciers maintenant qu’on les brûle sans savoir leurs noms »Hugo, Notre-Dame de Paris 1482 1Parmi les figures mythiques médiévales qui intéressent Victor Hugo dans ses œuvres il y a, sans doute, celle de la sorcière.
Comme nous le savons, le Moyen Âge exerce sur le romantique français une grande fascination, fait visible, entre autres, dans ses Ballades et son roman Notre-Dame de Paris 1482. Même si l’auteur place ses deux ouvrages, d’une façon déclarée, sous le signe de l’imagination en général, nous pouvons distinguer entre un type d’imagination poétique, notamment « balladesque » et un autre, épique et romanesque, et par la suite, entre deux manières de figurer la sorcière. 3Les Ballades, publiés en 1826, signifient le triomphe de la veine médiévale et l’affirmation d’un imaginaire féerique et magique dans l’œuvre de Victor Hugo. Comme il l’avoue lui-même, il s’agit Rien de plus simple alors qu’un procès de sorcellerie intenté à un animal.
La sorcière, icône féministe par Mona Chollet. Derrière l’image pop de la sorcière se cachent en réalité des siècles de terreur pour la femme.
C’est ce qu’explique Mona Chollet dans son essai Sorcières, la puissance invaincue des femmes (La Découverte, 2018). Autant rebelle que victime du patriarcat, la sorcière est l’icône féministe ultime. Mona Chollet : "C’est assez étonnant de penser qu’aujourd’hui, la sorcière devient presque une super-héroïne. Traiter une femme de sorcière pendant des siècles, ça voulait dire la condamner à mort. Il y a une espèce de légèreté dans la manière dont on traite cet héritage qui est vraiment frappante et qui, je pense, est liée au faut que ce sont des femmes qui ont été exécutées et que la mort des femmes, c’est jamais très réel ni très grave. " Sorcières et artistes. Depuis quelques années, un mouvement féministe singulier prend de l’ampleur et fait doucement sa place tant sur les médias sociaux que dans les pratiques artistes.
Croyez-le ou non, c’est le retour des sorcières! Figure mythique sans équivalent, la sorcière est une force vive qui, loin d’être seulement malfaisante, est surtout vectrice de changement, de bienveillance, d’alliance et de ce qu’on appelle la «reliance». C’est par la réappropriation de ce personnage mystérieux que plusieurs artistes femmes prennent la parole et amènent une réflexion importante non seulement sur la place des femmes dans la société, mais également sur celle de la nature et de pratiques plus soucieuses de l’environnement et d’un bien-être commun. Petit historiquehaut En 1948 paraît Refus global, un manifeste qui ébranlera le Québec et qui comprend cet appel à l’action: «Place à la magie!
Portraits: cinq sorcières et artistes d’icihaut Fanie Demeule Se dire sorcière, ça veut dire quoi exactement? Définitivement. Magie et sorcellerie dans l'antiquité. Objectifs : revoir les 5 déclinaisons de noms revoir les 2 classes d'adjectifs comprendre l'importance de la magie dans la vie quotidienne des Romains revoir quelques épisodes mythologiques célèbres Séance 1 : extraits d'Apulée, l'Âne d'or - Lecture (latin / français) texte 1 : métamorphose de Pamphila en hibou texte 2 : métamorphose (moins heureuse) de Lucius en âne Les textes en question sont tirés du manuel Lire le latin 3ème (Mireille KO, Hachette Education, p.173-174, extraits du livre III). 1er texte : "Jam primum omnibus laciniis [...] totis alis evolat" 2e texte : "nec ullae plumulae [...] immodicis horripilant auctibus".
Activités : relever les champs lexicaux (corps humain / oiseau / âne) lister le vocabulaire du corps humain identifier les 5 déclinaisons revoir les 2 premières déclinaisons Séance 2 : la sorcière Méroé (extrait d'Apulée) - Lecture (français) Activités : Séance 4 : revoir la 3ème déclinaison Repérage à partir du texte de Pline l'ancien : rappel.