Les maladies chroniques, témoignages des souffrances de l’enfance ? / The conversation, mars 2021. Et si les souffrances de l’enfance expliquaient les maladies chroniques de l’adulte ?
C’est l’hypothèse avancée au début des années 1990 par Vincent Felitti, responsable du département de médecine préventive au sein de la clinique Kaiser Permanente à San Diego, en Californie. Depuis lors, bon nombre d’études tendent à le confirmer… Une étude tremplin Préoccupé par le constat récurrent d’abandon des participants à un programme de lutte contre l’obésité, Vincent Felitti cherchait à comprendre pourquoi. En 1993, il décide donc de lancer une étude par le biais d’entretiens auprès d’un peu plus de deux cents patients, dont une moitié est en surpoids, et l’autre sert de groupe témoin.
Les violences sexuelles et physiques, l’alcoolisme parental, la perte précoce des parents sont nettement plus fréquents chez les personnes obèses que dans le groupe témoin. Des événements très perturbants Des risques accrus de troubles métaboliques Des pathologies surreprésentées. Comment le cadre de vie pèse-t-il sur l'obésité ? / CNRS, janvier 2021. JFN 2020 : Nutrition et pathologies rétiniennes / CERIN, janvier 2021. Une session des Journées Francophones de Nutrition 2020 a été spécifiquement consacrée aux liens entre la santé rétinienne et l’alimentation.
Retour sur deux conférences examinant cette association. Quels liens entre DMLA et nutrition ? La Dégénérescence Maculaire Liée à l’Age (DMLA) est la première cause de baisse de la vision dans les pays industrialisés. Il s’agit d’une atteinte de la zone centrale de la rétine (la macula) qui a pour conséquence, dans ses formes avancées, une perte de la vision centrale engendrant des difficultés dans la vie quotidienne et une baisse de l’autonomie. En Europe, on estime qu’environ 2,5 millions de personnes sont atteintes de DMLA. La chercheuse expose tout d’abord les facteurs de risque non modifiables de la DMLA, à savoir l’âge (10 % des personnes âgées de plus de 80 ans sont atteintes de DMLA) ainsi que des facteurs génétiques. Parmi les facteurs alimentaires, trois familles de nutriments auraient un rôle protecteur vis-à-vis de la DMLA : Obesiclic Site d'aide à la prise en charge globale du patient adulte obèse en médecine générale / Obesiclic, novembre 2020.
Journée mondiale de l’obésité : la Fédération fait le point / Fédération Française des diabétiques, mars 2020. A l’occasion de la Journée Mondiale de lutte contre l’obésité du 4 mars, la Fédération fait le point sur la situation de l’obésité en France.
Aujourd’hui, l’obésité concerne plus de 8 millions de personnes ce qui représente 17% de la population adulte. On parle d’obésité pour les personnes dont le poids est égal ou supérieur à 30 % ou plus de leur IMC* de base, contrairement au surpoids (poids égal ou supérieur à 25% de l’IMC de base). L’obésité est un facteur de risque majeur de maladies chroniques telles que le diabète ou l’hypertension artérielle qui augmente également le risque de maladies cardiovasculaires. Les répercussions psychologiques (mal-être, dépression) sont également conséquentes pour les personnes souffrant d’obésité sévère.
Journée mondiale contre l’obésité : un « sondage vérité » et 12 marches en France pour changer le regard / Ligue Contre l'Obésité, mars 2020. A l’initiative de la Ligue contre l’obésité créée en 2014 à Montpellier, plusieurs événements ont lieu en France en ce mercredi 4 mars, Journée mondiale unifiée contre l’obésité (World Obesity Day).
A Paris, Nice, Rouen, Lille, Bordeaux… on marche pour changer le regard sur la maladie. Un regard complètement faussé si l’on en croit les résultats du sondage Odoxa commandé par la Ligue contre l’obésité et révélé aujourd’hui par de nombreux médias. 67% des Français estiment que perdre du poids est d’abord une question de volonté. 62 % des Français pensent que l’obésité est avant tout due à une mauvaise alimentation et à un manque d’activité physique. 55 % considèrent qu’il ne faut pas hésiter à mettre les personnes en situation d’obésité face à leurs responsabilités. Pour les Français, c’est clair : les personnes souffrant d’obésité sont responsables de ce qui leur arrive.
L’obésité est une maladie complexe aux causes multiples Des facteurs biologiques et environnementaux.