A Moscou, une manifestation massive en soutien à Alexeï Navalny, plus de deux mille personnes arrêtées. « La Russie sera libre », « Poutine est un assassin », scandait la foule réunie place Pouchkine, dans le centre de Moscou.
En soutien à l’opposant Alexeï Navalny, des milliers de manifestants se sont réunis samedi 23 janvier dans la capitale russe, bravant l’interdiction de se rassembler. Selon l’agence de presse Reuters, près de 40 000 personnes sont descendues dans la rue, quand l’ONG indépendante Compteur blanc, spécialisée dans le comptage des manifestants, donne de son côté une fourchette de 18 000 à 35 000 manifestants. L’agence France-Presse (AFP) a quant à elle avancé le chiffre de 20 000 personnes. Des estimations qui font de ce rassemblement l’un des plus importants, parmi les manifestations non autorisées, de ces vingt dernières années. La Russie réinvestit militairement le Caucase.
Une région marquée par l’influence russe La Russie s’intéresse dès le XVIIe siècle au Caucase, un carrefour stratégique situé entre mer Noire et mer Caspienne.
La présence de populations chrétiennes soucieuses de protection va y faciliter la pénétration russe. Après l’effondrement de l’Union soviétique au début des années 1990, des conflits « gelés » ou « larvés » apparaissent. Adossés pour la plupart aux frontières occidentales et méridionales de la Russie, ils concernent des entités sans reconnaissance internationale, issues de rébellions séparatistes attisées par Moscou ou de guerres figées depuis des années par des accords de cessez-le-feu mais restées sans solution. Russie : «L’amour du peuple pour le régime ne reviendra pas» La politologue Ekaterina Schulmann, l’une des analystes les plus percutantes de la société russe, est spécialiste en législation.
Depuis plusieurs semaines, elle se fond dans la foule des manifestants moscovites qui protestent contre le refus des autorités de laisser des candidats indépendants participer à un scrutin municipal le 8 septembre. En tant que membre du Conseil présidentiel russe pour les droits de l’homme et la société civile, elle se rend aussi dans les maisons d’arrêt auprès des manifestants interpellés. L’été est protestataire à Moscou.
Nouvelles « purges » politiques dans les hautes sphères de la Russie. Russie : un millier d’arrestations à Moscou lors d’une manifestation de l’opposition. La question n'est plus de savoir si Poutine va attaquer un pays, mais lequel. International : Poutine reconna?t avoir planifi? la guerre en G?orgie. Influence russe : des campagnes sur les réseaux sociaux à quasiment chaque élection. Faux comptes, publicités, robots… La propagande électorale attribuée à Moscou a été présente dans presque tous les scrutins occidentaux récents.
Depuis l’élection présidentielle américaine de novembre 2016, quasiment toutes les consultations qui se sont déroulées dans des pays occidentaux ont connu leur lot de faux comptes plus ou moins automatisés sur les réseaux sociaux, attribués à la Russie. Tour d’horizon des principaux scrutins de l’année écoulée. Etats-Unis C’est, de loin, le pays où les tentatives d’influence russe ont été les plus abouties et les plus marquées, d’après les informations communiquées aux commissions américaines d’enquête parlementaire par Google, Facebook et Twitter. Ce dernier estime que plus de 30 000 comptes russes ou pro-russes ont été actifs à la fin de la campagne présidentielle – la plupart ont depuis été désactivés ; ils ont, toujours selon Twitter, publié 1,4 million de messages, affichés 288 millions de fois. Royaume-Uni. En Syrie, les ambiguïtés de la « Pax Poutina »
Présents sur tous les fronts, les Russes ont obtenu une réduction des violences qui consolide le camp Assad.
Depuis le début de l’été, la Syrie vit à l’heure russe. Du front militaire au front diplomatique, en passant par le sécuritaire et l’humanitaire, les hommes de Moscou sont partout. Après avoir sauvé Damas d’une possible déroute en 2015, puis refoulé les rebelles et anéanti leurs derniers espoirs en les délogeant d’Alep en 2016, militaires, diplomates et agents de renseignement russes s’efforcent de mettre un point final au conflit qui ravage la Syrie depuis six ans.
« Pourquoi l’intervention militaire russe en Syrie est un succès » Dans son blog, l’historien Michel Goya explique comment l’intervention militaire russe en Syrie, commencée en 2015, a atteint son objectif premier : sauver le régime de Bachar Al-Assad.
LE MONDE | • Mis à jour le | Par Nathalie Guibert Dans une analyse publiée mardi 12 septembre, « Tempête rouge - Enseignements opérationnels de deux ans d’engagements russes en Syrie », le colonel Michel Goya, historien et auteur du blog La voie de l’épée, expose brillamment les raisons du succès de l’intervention russe en Syrie. L’auteur a autorisé Le Monde à publier des extraits de son texte.
L’intervention militaire russe, un succès dont peuvent être tirées des leçons opérationnelles « Cette intervention est un succès car elle a permis d’atteindre son objectif politique premier, qui était de sauver le régime syrien alors en grande difficulté, et même de contribuer à sa victoire probable. Poutine entre en campagne en bienfaiteur du peuple - Page 2. En Tchétchénie, la traque aux homosexuels montre un Kadyrov hors de contrôle - Page 2.
Les revers en série de Vladimir Poutine. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Isabelle Mandraud (Moscou, correspondante) Après les sanctions financières et politiques, les sanctions sportives.
Les premières, imposées à la Russie depuis 2014 et le début du conflit ukrainien, seront une nouvelle fois prolongées d’ici à la fin juin par l’Union européenne, malgré l’offensive de charme du Kremlin ; les secondes empêcheront des athlètes russes de participer aux Jeux olympiques de Rio de Janeiro, en août. A Torjok, dans les ruines de l’économie russe. Olga Alexandrov dans son bureau.
Enseignante au collège industriel de la ville, elle est également éducatrice spécialisée et assistante sociale. Photo Denis Sinyakov pour «Libération» Le hall de l’usine est vide, ce jeudi, à 8 heures du matin. Personne ne vient pointer au tourniquet. Les Nouvelles tensions Est-Ouest. Réunion du Club Mickey, 1930. φ Propos d’Olivier Schmitt recueillis par Romain Mielcarek, « Pourquoi le monde se méfie de la Russie de Poutine, mais continue d’aimer l’Amérique d’Obama », Atlantico, 7 août 2015.
Atlantico : En sondant des habitants d’une quarantaine de pays, le Pew Research Center a établi l’existence d’un fort sentiment défavorable à la Russie. Ainsi, 51% des sondés se disent défavorable à ce pays, contre 30% d’avis positifs. Russie : le PIB chute de 4,6% sur un an. La récession en Russie, provoquée par la chute des cours du pétrole et par les sanctions occidentales, s'est aggravée au deuxième trimestre, avec une chute du 4,6% sur un an du produit intérieur brut, selon une première estimation officielle publiée lundi 10 août.
Cette évaluation du service des statistiques Rosstat marque une nette dégradation par rapport à la baisse du premier trimestre (-2,2%) et constitue une mauvaise surprise pour le gouvernement qui avait prévu une contraction de 4,4%. Les conséquences de l'embargo et de la baisse du prix du pétrole Elle est publiée à un moment où les perspectives de reprise économique espérée par les autorités russes sont assombries par la rechute actuelle des cours du pétrole. Au cœur de la « nouvelle route de la soie » LE MONDE | • Mis à jour le | Par Benoît Vitkine (Khorgos, envoyé spécial) A perte de vue, au sud, c’est la steppe. Sans titre. LE MONDE ECONOMIE | • Mis à jour le | Par Benoît Vitkine (Moscou - correspondance) La crise économique qui frappe la Russie est loin d’être terminée.
Elle s’est même aggravée singulièrement au second trimestre de l’année 2015, selon les chiffres communiqués, lundi 10 août, par le service fédéral de statistique Rosstat. Entre avril et juin, le produit intérieur brut (PIB) russe a reculé de 4,6 % par rapport à la même période de l’année 2014, soit la pire performance jamais enregistrée depuis la récession de 2009. Surtout, cette contraction de l’activité marque une nette dégradation par rapport à la baisse du premier trimestre (– 2,2 %), mais aussi une déception pour le gouvernement, qui tablait sur un recul limité à – 4,4 %. Quoique plus mauvais qu’attendu, ces chiffres ne constituent pas une surprise complète.
Crédit inaccessible Lire aussi : Moscou prolonge d’un an l’embargo sur les produits alimentaires européens « Crise structurelle » Lire aussi : Vivre à Moscou sous embargo. Navires Mistral : l’Elysée annonce le remboursement « intégral » de la Russie. Le Monde.fr avec AFP et Reuters | • Mis à jour le Le feuilleton de la vente de deux navires de guerre Mistral qui empoisonne depuis plusieurs mois les relations entre la France et la Russie semble enfin connaître son épilogue. Le président François Hollande et son homologue russe Vladimir Poutine sont en effet parvenus à un accord sur la non-livraison des navires Mistral.
L’Elysée a ainsi annoncé, mercredi 5 août en début de soirée, que la France aura « la pleine propriété et la libre disposition » des deux bâtiments, actuellement stationnés dans le port français de Saint-Nazaire. Pour sa part, la Russie sera « exclusivement et intégralement remboursée des sommes avancées au titre du contrat », dont le montant total atteignait les 1,2 milliard d’euros. Les équipements russes qui ont été installés sur les bâtiments seront notamment restitués. Un nouveau type de porte-avions est à l'étude en Russie. Comme la France, la Russie ne dispose que d’un seul porte-avions, avec l’Amiral Kouznetsov. D’une longueur d’environ 300 m pour un déplacement de plus de 67.000 tonnes en pleine charge, ce bâtiment, mis en service en 1995, peut emporter une quarantaine d’aéronefs, dont 12 chasseurs SU-33.
Poutine, Koudrine et la question du coeur. Le jeudi 16 avril se tenait l’émission « Ligne Ouverte » avec le Président de la Fédération de Russie Vladimir Poutine. Il n’est pas question ici de discuter de l’ensemble de cette émission[1]. Mais, la question que l’ancien Ministre des finances Alexei Kudrine a posé au Président mérite que l’on s’attarde un peu tant sur la question que sur la réponse.
Un dialogue Koudrine – Poutine La question fut donc la suivante : Pendant votre premier mandat, la croissance économique était de 7 % et le pétrole se vendait 30 dollars le baril. Du Rouble et de l’économie russe. La situation économique de la Russie tend à s’améliorer rapidement. Le pays pourrait sortir de la crise qu’il a connu au premier trimestre bien plus rapidement que prévu.
Mais, cette amélioration même fait ressurgir toute une série de questions qui sont en suspens depuis 2004. L’économie au miroir de la transition. Russie-URSS-Russie. Je poste ici un assez long papier de réflexion méthodologique sur l’histoire sociale (et politique) de la Russie. L’économie soviétique “classique” L’économie russe et la guerre de 1914.
«Nous assistons à la fin du mythe Poutine» L’historien russe Andreï Gratchev juge rompu le pacte tacite que le chef du Kremlin avait conclu avec les citoyens russes Conseiller, puis porte-parole du dernier président de l’URSS, Mikhaïl Gorbatchev, au début des années 1990, Andreï Gratchev est un observateur particulièrement fin de la réalité russe et des relations internationales*. Sans fard, sans hargne et sans parti pris, il décrit ici les calculs de Vladimir Poutine et les erreurs de l’Occident à son égard. Le Temps: Vladimir Poutine semble s’appuyer sur des idéologies assez disparates, où se mêle le nationalisme russe, une certaine nostalgie de l’Union soviétique ou encore un violent antiaméricanisme… Comment analysez-vous sa doctrine? » Rappel démographique sur la Russie.
3 petits graphiques pour remettre en perspective le gouffre démographique dans lequel est tombé la Russie pendant 20 ans : Chine, Russie: le grand pivotement. L’économie russe face aux sanctions. Russie : du pétrole, du gaz, et de l'armement. La Russie se tourne vers l’Est. La question du modèle de développement que la Russie pourrait suivre dans les années qui viennent est maintenant ouvertement posée par l’évolution du contexte international.