Le livre audio, une nouvelle dimension au plaisir de lire. Pour répondre à ces questions, la commission Livre Audio du Syndicat national de l’édition (SNE), avec le soutien du Centre National du Livre, a confié à Ipsos le soin de réaliser une étude relative aux usages d’écoute de livre audio.
Quels sont les grands enseignements de cette étude ? Près d’un Français sur 5 a déjà écouté un livre audio, et 1 sur 10 en achète. Les audio-lecteurs sont de grands lecteurs sous tous formats, d’un bon niveau culturel et social, et particulièrement actifs, à qui cette forme permet de lire davantage. Mode d’écoute : 58% écoutent sur CD mais le format dématérialisé augmente fortement. Fréquence d’écoute : La grande majorité écoute 1 à 2 livres audio par an. Le livre audio présente de nombreux atouts pour les lecteurs adultes ou pour les enfants : ressentir une émotion forte procurée par la voix des interprètes, pouvoir lire en pratiquant d’autres activités, notamment en situation de mobilité ; préserver ses yeux des écrans ; s’immerger l’univers d’un livre...
Les jeunes et leur rapport aux livres et à la lecture en 2016. Si le livre reste le premier bien culturel des Français et la lecture l’une de leurs activités préférées, il n’en demeure pas moins que l’un comme l’autre voient leurs poids s’amenuiser, en particulier chez les plus jeunes. Pourtant, l’importance de la lecture dès le plus jeune âge, pour nourrir le futur adulte et citoyen, est primordiale. Le livre et la lecture ouvrent le chemin vers la connaissance, invitent à la découverte, aux rencontres et, en cela, offrent une véritable chance de comprendre le monde et de l’appréhender. Ils sont donc essentiels à la construction de l’individu.
Dans ce cadre, le CNL s’attache à mieux connaître le secteur dans lequel il évolue, en interrogeant ses professionnels sur leurs enjeux, leurs mutations, leurs préoccupations ou leurs attentes, mais également en s’intéressant au public, point de jonction de l’ensemble des acteurs en aval de la chaîne du livre. En général : Les différences majeures entre les cibles : En général : À chacun ses genres de livres :
Le livre numérique, planche de salut pour la lecture ? 1 « Quant aux étudiants de licence, ils ne savent plus utiliser de livres, ont désappris à en lire.
L (...) 1Les pratiques de lecture chez les jeunes, en particulier chez les étudiants, sont régulièrement le sujet de considérations alarmistes et de propos empreints d’indignation morale. Enseignants de collège, de lycée, puis d’université dissertent sur le déclin de la lecture chez leurs élèves ou de l’illégitimité culturelle de certains de leurs livres de chevet. Etude : Parents et enfants autour de la lecture numérique. Le marché du livre numérique connaît un intérêt plus particulier de la part des enfants et des jeunes adultes, comme le montre une nouvelle étude.
Si les adolescents se mettent à adopter la lecture numérique, ils ne la considèrent pas comme un environnement social, et pensent surtout qu'il existe encore trop de limitations sur le partage des oeuvres. RR Bowker's PubTrack Consumer qui a réalisé l'étude aux mois d'octobre et novembre, parmi plus de 20.000 personnes ayant acheté des ebooks, a présenté la semaine passée ses résultats, à l'occasion de la conférence Digital Book World. Children's Publishing Goes Digital monte ainsi que l'approche numérique des éditeurs est assez payante. Ebook : Les jeunes préfèrent sentir le livre dans leurs mains. Une étude menée par VoxBurner sur les relations entre lecture numérique et jeunes lecteurs montre que l'on peut avoir 16-24 ans, et ne pas s'emballer devant tout ce qui a un écran.
L'enquête montre clairement que les livres physiques restent le format favori chez les jeunes. Mais attention : parce qu'ils trouvent les contenus numériques trop chers, et qu'ils ne possèdent pas encore tous une tablette... IntelFreePress, CC BY SA 2.0 Au Royaume-Uni, 24 % des jeunes du pays dépensent mensuellement de l'argent pour s'acheter des livres. Sauf que leur budget dépasse rarement 5 £ - et les trois quarts des personnes interrogées n'achètent presque jamais des livres numériques. Ensuite, il existe un plaisir incontestable du contact : les jeunes, à 62 %, veulent sentir la physicalité de l'objet.
Autre point : la moitié des 16-24 ans ne possède pas un appareil sur lequel elle envisage de lire des livres numériques. Les écrans détruisent-ils le cerveau de nos enfants ? Les smartphones, télévisions ou jeux vidéo sont devenus un bouc émissaire bien pratique pour expliquer les retards cognitifs, les difficultés sociales ou les problèmes d'apprentissage chez les enfants.
Des milliers d'études relatent ainsi les méfaits des écrans sur le cerveau. Mais est-ce vraiment la faute aux écrans, ou faut-il chercher un peu plus loin ? Cela vous intéressera aussi. Écrans : une menace pour la santé des enfants ?