CIGS : une cellule photovoltaïque sans élément toxique. Les cellules photovoltaïques au CIGS sont prometteuses.
En effet, le mélange de cuivre, de gallium, d’indium et de sélénium est un très bon absorbant (ce qui se traduit par des rendements élevés), dépourvu de toxicité pour l’environnement et la santé. Problème : l’indium, qui entre également dans la fabrication des écrans plats, pourrait venir à manquer. Les cellules CIGS utilisent, comme les technologies au silicium ou au tellurure de cadmium, le principe de la jonction p-n. Elles se démarquent cependant des autres pour deux raisons : elles ne possèdent ni silicium, ni élément toxique comme le cadmium (ou alors en infime quantité).
Aucun souci environnemental ou sanitaire n’est donc à craindre. Le marché mondial du photovoltaïque CIGS a fortement augmenté ces dix dernières années. La technologie du CIGS Les cellules CIGS renferment un absorbant composé de cuivre, de gallium, d’indium et de sélénium. Les entités cristallines requièrent 3,5 g de silicium pour afficher un watt-crête. Le recyclage des panneaux photovoltaïques - Solarpedia. Le choc pétrolier de 1973 a entrainé la recherche et le développement de nouvelles sources d’énergies, dont l’énergie photovoltaïque.
En quelques années cette filière s’est considérablement développée. La production de cellules solaires est passée de 0.202 GW en 1999 à 27.293 GW en 2010. Ces cellules solaires ayant une durée de vie comprise entre 20 et 30 ans, elles arriveront bientôt en fin de vie. Avec l'arrivée sur le marché de nouvelles cellules de seconde génération, le recyclage devient une préoccupation d’autant plus importante qu’il s’inscrit dans le cadre du développement durable.
D’ici 2025, se sont environ 30 mille tonnes de déchets émanant de produits photovoltaïques qu’il faudra traiter sans compter tous les résidus de fabrication (panneaux rejetés lors du contrôle de qualité, panneaux endommagés). La forte augmentation de la demande du photovoltaïque a entrainé une pénurie de silicium purifié entre 2006 et 2009. Le recyclage - Panneaux Photovoltaïques. Recycler des panneaux photovoltaïques. Le problème récurrent des panneaux solaires reste que, malgré leur but écologique de production d'électricité issue d'une source d'énergie renouvelable, ce sont des produits qui sont difficiles à recycler en raison de certains composants toxiques qui sont utilisés pour leur fabrication.
C'est le cas par exemple du silicium extrait du sous sol qui, s'il n'est pas recyclé, peut être nuisible pour l'environnement. Ce recyclage est devenu une préoccupation des industriels du secteur avec l'arrivée en fin de vie de la première génération de panneaux photovoltaïques et leur volonté de conserver l'image d'une filière qui se préoccupe du développement durable. C'est pourquoi en 2007 est signé entre les professionnels européens se sont regroupés au sein d'une association baptisée PV Cycle. Cette association assurera la collecte et le recyclage des installations photovoltaïques devenues inutilisables. Recyclage des installations solaires photovoltaique.
Un système photovoltaïque est principalement constitué de modules et d’onduleurs.
Le reste étant des composants et raccords électriques classiques, dont le recyclage n’est pas spécifique à la filière photovoltaïque. Contexte réglementaire La législation européenne en matière de gestion des déchets s’appuie essentiellement sur la directive cadre sur les déchets 2008/98/CE, la directive 2011/65/CE relative aux exigences d’écoconception des produits liés à l’énergie, la directive 2002/95/CE dite RoHS limitant l’utilisation de certaines substances dangereuses dans les équipements électriques et électroniques, et la directive 2002/96/CE dite DEEE (ou D3E) relative aux déchets d’équipements électriques et électroniques.
Depuis 2005, les fabricants d’onduleurs doivent, dans le respect de la directive des D3E réaliser à leurs frais la collecte et le recyclage de leurs produits. Les règlements européens n°1013/2006 et n°1014/2007 concernent quant à eux le transfert de déchets. Idée reçue - les panneaux solaires se recyclent mal. Les panneaux solaires se recyclent, et se recyclent même très bien !
La filière du solaire est encore assez jeune et comme les panneaux sont construits pour durer au moins 25 ans, le recyclage ne paraît pas encore d’actualité. Pourtant, les pionniers du solaire ont déjà commencé à s’équiper dès les années 1980. Leurs panneaux arrivant en fin de vie, que deviennent-ils ? Les panneaux solaires arrivés en fin de vie intègrent la filière de recyclage. Les techniques de recyclage utilisées vont dépendre du type de panneau solaire auquel on a à faire. La première technique à laquelle on fera appel correspond à un traitement thermique. Les cellules seront traitées chimiquement afin d’en extirper les contacts métalliques et la couche antireflet si elle existe. Le second traitement est un traitement chimique qui consiste tout d’abord à broyer le panneau pour en extraire les matériaux puis à leur faire subir un traitement chimique pour extraire des matériaux secondaires par fractions.