« Dans la culture occidentale, la colère des femmes a toujours été associée à la folie, à l’inaptitude à raisonner » Trois questions à l’essayiste américaine Soraya Chemaly, directrice de mission au Women’s Media Center, une organisation féministe fondée aux Etats-Unis en 2005.
LE MONDE | 12.10.2018 à 06h35 • Mis à jour le 12.10.2018 à 10h46 | Propos recueillis par Valentine Faure Soraya Chemaly est essayiste, et écrit dans le magazine Time, The Guardian, ou encore The Atlantic. Elle est directrice de mission au Women’s Media Center, une organisation féministe fondée aux Etats-Unis en 2005. Elle est aussi l’auteure de Rage Becomes Her : The Power of Women’s Anger (Atria Books, 400 pages, non traduit). Plusieurs livres sur le pouvoir de la colère des femmes sortent en même temps. "Le point G de Marseille" : la sénatrice Samia Ghali va porter plainte pour injure sexiste contre le sénateur RN Stéphane Ravier. L'élu du Rassemblement national, candidat affiché à la mairie de Marseille en 2020, a fait référence à Samia Ghali en parlant d'elle comme "la sénatrice de Marseille madame Samia G., (...) le point G de Marseille".
Une nouvelle plainte contre Stépane Ravier. La sénatrice socialiste de Marseille Samia Ghali a annoncé, samedi 20 avril, son intention de porter plainte pour injure sexiste contre son collègue du Palais Bourbon. L'élu du Rassemblement national est déjà visé par une plainte de ce type par une élue écologiste marseillaise.
Lors d'une soirée-débat jeudi soir à Marseille en compagnie du polémiste Eric Zemmour, l'élu RN, candidat affiché à la mairie de Marseille en 2020, a fait référence à Samia Ghali en parlant d'elle comme "la sénatrice de Marseille Madame Samia G., (...) le point G de Marseille", sous les rires de l'assemblée. Votre avis est précieux. Aidez-nous à améliorer notre site en répondant à notre questionnaire. je donne mon avis. La France, pays des droits de l'homme, a un problème avec l'âge des femmes. Gisèle Halimi, celle qui a choisi la cause des femmes.
Gisèle Halimi : "Ne vous résignez jamais" Gisèle Halimi, défenseuse passionnée de la cause des femmes, est morte. Pour parler de Gisèle Halimi, qui est morte le 28 juillet, au lendemain de son anniversaire, deux mots s’imposent d’emblée : battante, insoumise.
Le 27 juillet 1927, dans le quartier de la Goulette, à Tunis, lorsque naît Zeiza Gisèle Elise Taïeb, personne ne fait la fête. Comme elle le raconte dans La Cause des femmes (Grasset, 1974), son père, Edouard, est si désolé d’avoir une fille qu’il met plusieurs semaines à avouer sa naissance à ses amis. Ce père qui n’aime pas les filles aimera pourtant passionnément « sa » fille. Tandis qu’entre Gisèle et sa mère les relations ont toujours été difficiles, comme on peut le lire tant dans Le Lait de l’oranger (Gallimard, 1988), émouvant récit autobiographique, que dans Fritna (Plon, 2000). Mme Taïeb aurait sans doute voulu une fille plus docile. Écouter « Le “complot” féministe » - Le Monde diplomatique. France Culture - "Le féminisme a d'abord été un féminisme... Profession philosophe (6/42) : Manon Garcia, philosophe féministe.
La philosophie est-elle une vocation ?
Comment vient une idée en philosophie ? À quoi ressemble l'atelier du philosophe ? Comment se fabrique un concept ? Et quel rôle le philosophe choisit-il d'endosser face à l'actualité ? Les Chemins de la philosophie du vendredi inaugurent une nouvelle formule : nous vous proposerons chaque vendredi des grands entretiens avec ceux qui font vivre la philosophie aujourd’hui. L'invitée du jour : Manon Garcia, philosophe. Manon Garcia est née en 1985. Simone de Beauvoir et l’origine du « Deuxième sexe » Dès les années 30, le bonheur a pour Simone de Beauvoir une fonction épistémique.
Penser les petites choses de la vie par la philosophie Je veux que mon travail philosophique permette à des gens, et à moi-même, de penser ce qu’ils font au quotidien. En Tunisie, le chef de l’Etat lance la bataille pour l’égalité dans l’héritage. Au lycée, couvrez ces jambes, ces épaules ou ces seins que l’on ne saurait voir. De nombreuses adolescentes font part des remarques qu’elles subissent dans leur lycée pour des tenues considérées comme « inadaptées ».
Le Monde | 23.04.2018 à 15h19 • Mis à jour le 24.04.2018 à 06h43 | Par Claire Courbet Les beaux jours reviennent, annonçant une vague de shorts et de gambettes à l’air. Enfin, pas pour tout le monde. Dans un lycée du Var, à Brignoles, un groupe de lycéens apprenait la semaine dernière que la direction empêchait les filles de se présenter en short ou les épaules nues, rapporte le quotidien Var-Matin et la chaîne de télévision France 3 régions. Selon des lycéennes, qui ont manifesté devant les grilles de leur établissement jeudi 19 avril au matin, « on vérifie ce que nous portons sous nos vestes, ou si nos sous-vêtements ne sont pas visibles sous nos jupes ». C’est loin d’être la première fois que des lycéennes disent être soumises à des injonctions vestimentaires de la part de la direction de leur établissement, auxquelles les garçons échappent.