Livre Blanc Synthèse Novembre 2014. Livre Blanc. Fusion Bourgogne-Franche-Comté : « la mariée arrive en slip. Stéphane Kroemer (UMP) a fustigé la « vieille méthode socialiste » de recours à l’impôt.
Photo Ludovic LAUDE Besançon. Le débat d’orientations budgétaires, dans la vie d’une collectivité, n’est pas suivi d’un vote. Il s’agit, pour l’exécutif, sa majorité et son opposition, de discuter des axes de la politique à venir et de leurs financements. Au conseil régional de Franche-Comté, la plupart des élus ne découvriront les chiffres et choix définitifs 2015 qu’à la mi-décembre, à l’heure de se prononcer. L’étape préliminaire, hier, a permis de poser nombre de questions. Matériels d’occasion Ceci posé, l’interrogation s’imposait : et alors, vous faites quoi ? Travail titanesque Évacuant – pour l’instant seulement ? Le remède pour s’en sortir résiderait-il plutôt… dans le contrat de projet quinquennal État-Région ? Il ne reste, face à l’épreuve budgétaire, que deux outils à la disposition de la Région.
Jean-Pierre TENOUX. Bienvenue en Bourgogne-Franche-Comté ! Au contraire de la Bretagne, qui n’a pas récupéré « sa » chère Loire-Atlantique, ou de l’Alsace, qui a rejoint au final la Lorraine et la Champagne-Ardenne contre le vœu d’une partie de ses élus et de sa population, le premier volet de la réforme territoriale, adopté hier lors d’un vote solennel à l’Assemblée nationale, était globalement accepté en Franche-Comté.
Dans l’enthousiasme pour les uns et la résignation pour les autres, Certes, des voix fortes s’y sont élevées pour exprimer leur refus d’un destin lié à celui de la Bourgogne. À Belfort, certains ont proclamé bien haut leur préférence pour l’Alsace du sud. À Lons-le-Saunier, et plus encore à Saint-Claude, quelques-uns auraient plutôt choisi d’être rattachés à Rhône-Alpes, en raison de leurs liens économiques et sociaux avec l’Ain, essentiellement. En matière de bruit, de ramdam ou de buzz, leur spécialité, les fédéralistes francs-comtois ont été à la hauteur de leur rôle coutumier de trublions. Besançon : « Cette réforme est à refaire ! Pierer Statius : « Il conviendrait plutôt de proposer une vision nouvelle de l’articulation entre le local et le national dans un pays encore marqué par l’imaginaire jacobin. » Photo P.L.
Qu’est-ce qui vous a incité à intervenir dans le débat public concernant cette question de la réforme territoriale ? D’abord l’étonnant consensus médiatique et politique qui règne sur cette question. Car le moins que l’on puisse dire est que cette réforme annoncée ne va pas sans poser des difficultés de conception et de réalisation. Exemples ? On nous dit qu’une telle rationalisation rendra possible d’énormes économies de fonctionnement pour la puissance publique. Il y a tout de même la notion de taille critique, non ? Mais d’où vient cette certitude que plus on est grand ou gros, plus on exerce une influence ?
Vous ne trouvez donc que des défauts à ce projet ? Disons qu’il y a non seulement un défaut de conception mais aussi de légitimité. Comment aurait-il fallu procéder selon vous ? Bourgogne et Franche-Comté : 4 dossiers qui avancent. 28 nov Rien ne nous dit que les dossiers des Conseils Régionaux ressemblent vraiment à ça… Lors de sa session d’octobre, le conseil régional de Bourgogne a examiné 4 dossiers concernant les deux régions.
Les secteurs du transport, de l’Enseignement Supérieur, les aides aux entreprise et la formation sont concernés. La fusion commence à se préparer. Une formation commune en sport Le projet concerne Haut-Jura Sport Formation, l’association de Moirans en Montagne prépare aux diplômes sportifs et le CFA des métiers du sport et du tourisme installé à Dijon. Elaborer un schéma régional de l’enseignement et de la recherche Il s’agit de débloquer 30 000 euros pour se faire aider par un prestataire. Besançon Dijon : le combat capital de la future Bourgogne Franche-Comté. 28 nov C’est l’un des dossiers les plus délicats du rapprochement entre la Bourgogne et la Franche-Comté : quelle capitale ?
Dijon, ou Besançon ? Les Francs-Comtois mènent une grande opération de lobbying pour…que les deux villes trouvent leur place dans la future organisation. Plus grande, mieux placée, mieux reliée à l’axe Paris-Lyon, Dijon semble avoir toutes les qualités pour devenir la future capitale de la région. Mais coté Bisontin, on ne l’entend évidemment pas de cette oreille. Première étape du travail franc-comtois : un amendement, permettant au Conseil Régional de choisir lui même l’emplacement du futur hôtel de région, mais le projet de loi précise également qu’il y a un chef lieu régional.