Les Irakiens contre la mainmise de l’Iran, par Feurat Alani (Le Monde diplomatique, janvier 2020) Trois mois de manifestations L’Irak connaît un important marasme social, aggravé par la corruption et la déliquescence des institutions.
En révolte depuis trois mois, la population remet en cause le système politique, fondé sur le sectarisme et le confessionnalisme. La contestation, qui pour l’heure est essentiellement le fait des chiites, dénonce l’omniprésence de l’influence iranienne. Près de 450 morts et plus de 20 000 blessés entre le 1er octobre et la mi-décembre : le bilan est terrible. De la place Tahrir, au cœur de Bagdad, jusqu’aux villes du sud de l’Irak, des milliers de manifestants tiennent tête au gouvernement et aux milices qui l’appuient.
Cette nouvelle page de l’histoire irakienne s’est ouverte le 27 septembre. Taille de l’article complet : 2 478 mots. Lycées, bibliothèques, administrations, entreprises, accédez à la base de données en ligne de tous les articles du Monde diplomatique de 1954 à nos jours. Feurat Alani Journaliste. 2 400 morts, 20 000 blessés, 840 milliards de dollars : le lourd bilan américain en Afghanistan. Le président Donald Trump a annoncé des renforts de troupes dans le pays, où l’armée américaine est présente depuis 2001.
LE MONDE | • Mis à jour le | Par Anne-Aël Durand C’est un revirement spectaculaire de la part de Donald Trump : le président des Etats-Unis, qui avait promis de cesser d’être le gendarme du monde et de recentrer ses efforts sur l’Amérique (« America first » était l’un de ses slogans) a annoncé, lundi 21 août, un renfort militaire américain en Afghanistan. La guerre contre les talibans, à la suite des attentats du 11 septembre 2001, est devenue le conflit le plus long dans lequel les Etats-Unis se soient engagés depuis leur indépendance. Seize ans de présence militaire Alors que la plupart des pays occidentaux avaient retiré leurs troupes au 1er janvier 2015, lorsque la mission de l’OTAN avait pris fin, 8 400 militaires américains sont toujours présents en Afghanistan dans le cadre de l’opération « Soutien résolu ».
Un conflit meurtrier. Les excuses très partielles de Tony Blair sur la guerre en Irak. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Eric Albert (Londres, correspondance) Tony Blair ne regrette pas la guerre en Irak. « Je trouve difficile de m’excuser d’avoir renversé Saddam Hussein.
Je crois, même en regardant cela avec le recul que nous avons en 2015, qu’il est mieux qu’il ne soit pas là plutôt qu’il soit encore là », a répété, pour la énième fois, l’ancien premier ministre britannique lors d’une interview sur CNN dimanche 25 octobre. Rien de nouveau sur le fond, donc. Mais M. Blair a provoqué une vive réaction médiatique, sans doute l’effet recherché, en présentant des « excuses » très partielles, mais suffisantes pour attirer les gros titres de la presse du monde entier. Interrogé par le journaliste Fareed Zakaria, il a regretté deux « erreurs » dans la guerre menée en Irak en 2003.
Les remords de Blair face aux accusations de la commission d’enquête sur la guerre en Irak. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Philippe Bernard (Londres, correspondant) Le Royaume-Uni est intervenu en Irak en mars 2003 aux côtés des Etats-Unis alors que Saddam Hussein « ne présentait pas de menace imminente » et que « toutes les alternatives pacifiques (…) n’avaient pas été épuisées ».
John Chilcot, le haut fonctionnaire qui préside la commission d’enquête sur les conditions de l’engagement britannique, en a dressé, mercredi 6 juillet, un bilan accablant, en particulier pour le premier ministre travailliste de l’époque, Tony Blair. « Pour la première fois depuis la seconde guerre mondiale, a souligné le rapporteur, le Royaume-Uni a participé à l’invasion et à l’occupation complète d’un Etat souverain. » Peu après la publication du document, M. Blair s’est exprimé lors d’une conférence de presse : « C’était la décision la plus difficile que j’ai jamais prise, a déclaré Tony Blair.
Je l’ai prise de bonne foi. 179 soldats tués en Irak M. Une « catastrophe » selon le chef du Labour. Ina. Les grands discours : Dominique de Villepin - Non à la guerre d'Irak.