Cancer : D’où vient-il et pourquoi l’évolution n’a-t-elle pas fini par l’éliminer ? Le cancer est avant tout un phénomène régi par des processus évolutifs, selon une étude publiée par notre partenaire The Conversation.
La séparation traditionnelle entre oncologie et biologie évolutive limite notre compréhension de la complexité des processus qui aboutissent à la survenue de la maladie. L’analyse de cette question a été menée par Audrey Arnal, post-doctorante (laboratoire MIVEGEC, Institut de recherche pour le développement [IRD]), Benjamin Roche, directeur de recherche (IRD) et Frédéric Thomas, directeur de recherche au CNRS (et laboratoire MIVEGEC IRD). JO 2016 : Caster Semenya et ces championnes trop « testostéronées » Elle n’aime pas trop parler, encore moins s’exposer. Elle est pourtant, incontestablement, l’une des stars des Jeux de Rio.
Victorieuse du 800 m samedi 20 août en fin de soirée, sur la piste du stade Engenhao, Caster Semenya a remporté le premier or olympique de sa carrière. Vie artificielle : des chercheurs créent le premier robot doté d'un métabolisme. Ces robots, fabriqués à partir de brins d'ADN, se créent et se régénèrent comme les cellules d'un organisme vivant.
Grâce à l'ingénieux système mis au point par les chercheurs, ils sont aussi capables de se déplacer et peut-être d'auto-évoluer en tirant parti des mutations naturelles de l'ADN. Les chercheurs s'inspirent depuis longtemps de la nature pour créer des robots ressemblant à des organismes vivants. On a ainsi pu voir des robots-méduses, un « Bat bot » imitant le vol de la chauve-souris, un drone colibri, des robots miniatures cafards et serpents pour inspecter et réparer les moteurs d'avions ou même des microrobots élastiques inspirés des bactéries.
Depuis les années 2000, des nanorobots moléculaires fabriqués à partir de brins d'ADN ont aussi vu le jour. Mais toutes ces approches n'ont pas grand-chose à voir avec un véritable organisme vivant, dont les cellules se renouvellent et s'assemblent de façon autonome. Se déplacer comme une moule dans la vase Ce qu'il faut retenir.
Des cellules de mammouth laineux « ravivées » 28.000 ans après. Des chercheurs japonais sont parvenus à restaurer quelques fonctions de noyaux de cellules de mammouth laineux en les implantant dans des ovocytes de souris.
Une énième tentative qui vise à ressusciter cette espèce emblématique. Le retour du mammouth est un mythe toujours bien vivace et les scientifiques n'en finissent plus d'explorer de nouvelles pistes pour y parvenir. La dernière annonce en date vient de chercheurs de l'université de Kindai, au Japon, qui affirment avoir ravivé une activité biologique dans des anciennes cellules de mammouths. Un tout début de division cellulaire. En vidéo : une algue unicellulaire se transforme en organisme multicellulaire. Longtemps unicellulaire, la vie a peu à peu évolué vers des organismes de plus en plus complexes.
Un processus évolutif assez mystérieux qu'ont voulu mieux comprendre des chercheurs en réalisant un timelapse, résumant la transformation sur 750 générations d'une algue primitive en algue multicellulaire. Au tout début de la vie, les organismes n'étaient que de simples cellules. Il y a 600 millions d'années environ, la plupart des plantes, animaux, champignons et algues ont évolué en des organismes complexes composés de multiples cellules spécialisées qui collaborent entre elles pour survivre et se reproduire. C'est pour comprendre cette incroyable évolution que des chercheurs du George Institute of Technology et de l'université du Montana aux États-Unis ont « recréé » le phénomène en version accélérée. Un processus évolutif bien mystérieux. Qui est Séralini, l'auteur d'une étude ratée sur les OGM interrogé par Envoyé Spécial ?
Le biologiste Éric-Gilles Séralini était interrogé dans une émission d'Envoyé Spécial consacrée au glyphosate.
Son étude controversée, parue en 2012, a pourtant fait l'objet de nombreuses critiques mettant en doute son caractère scientifique. « Ce professeur de biologie moléculaire s’est senti broyé par Monsanto » : à la 50e minute de son dernier reportage consacré au glyphosate, l’émission Envoyé Spécial diffusée le 17 janvier 2019 sur France 2 fait intervenir Gilles-Éric Séralini, un biologiste de l’université de Caen. Face à la caméra, il explique que l’une de ses études portant sur les effets du Roundup, un herbicide à base de glyphosate, a subi la pression du groupe Monsanto. « Le Roundup est de manière chronique et à très faible dose un produit mortel », avance le chercheur. L’étude retirée de la revue scientifique Ce sont ces éléments qu’il a présenté dans l’article « Toxicité à long terme d’un herbicide Roundup et d’un maïs génétiquement modifié tolérant au Roundup. »
La naissance des « bébés Crispr » suscite une condamnation universelle. Alors que He Jiankiu a tenté de se justifier devant ses pairs – sans convaincre –, le gouvernement chinois réclame la suspension de ses recherches, critiquées par l’ensemble de la communauté scientifique.
LE MONDE | 29.11.2018 à 10h50 • Mis à jour le 30.11.2018 à 10h09 | Par Hervé Morin (avec AFP) Condamné par ses pairs, lâché par son pays ; la pression s’est accentuée, jeudi 29 novembre, sur He Jiankui, le chercheur chinois qui affirme avoir créé les premiers « bébés génétiquement modifiés », Pékin appelant désormais à suspendre ses activités. « Cet incident a violé de manière flagrante les lois et réglementations chinoises et a ouvertement dépassé les limites de la morale et de l’éthique auxquelles adhère la communauté universitaire », a déclaré à la télévision d’Etat CCTV le vice-ministre des sciences et technologies chinois, Xu Nanping. « C’est choquant et inacceptable.
Lire aussi : Vives critiques contre le « père » des bébés génétiquement modifiés. Crispr : la découverte qui met la génétique en ébullition - Les Echos.