Pesticides : trois ONG évaluent leur coût en Europe. Ce mardi 30 novembre, trois associations ont publié un rapport portant sur le coût de l'industrie des pesticides en Europe.
L'ONG Pollinis, l'association de lutte contre la faim dans le monde CCFD-Terre solidaire et le Bureau d'analyse sociétale d'intérêt collectif (Basic) ont analysé, d'une part, les dépenses publiques liées aux impacts négatifs des pesticides (coûts de régulation, de dépollution de l'eau, de la pollution de l'air ou encore des maladies professionnelles) et, d'autre part, les profits comptables générés par les quatre principaux acteurs de cette industrie : Bayer, BASF, Corteva et Syngenta-Chem China. Ces derniers détiennent « près de trois quarts du marché des pesticides et près de 60 % du marché des semences agricoles », rappellent les trois associations.
Dans l'Orne, des récoltes bio détruites par du prosulfocarbe, un herbicide pulvérisé par un exploitant voisin. Dans le Perche, des agriculteurs bio alertent sur l'utilisation du prosulfocarbe.
Ce pesticide, pulvérisé en agriculture conventionnelle sur les blés, pourrait se répandre sur plusieurs kilomètres. Il a été retrouvé sur des cultures de sarrasin bio qui ont dû être détruites. Des traces de pesticides ont été retrouvées dans des récoltes de sarassin bio, à Nocé dans l'Orne. Dans le Gard, la délicate cohabitation avec un géant des pesticides. Aigues-Vives (Gard), reportage À Aigues-Vives, petite commune en plein boom du sud du Gard, on s’est habitué au silence.
Les tours blanchâtres et décrépies de l’usine, le ballet des camions-citernes et les rangées de cuves ont beau en effrayer beaucoup et cacher des secrets, personne n’en parle. La presse locale s’était bien fendue de quelques lignes à la suite de la catastrophe de Lubrizol, mais guère plus. « C’est un gros employeur du coin, donc les gens n’en disent pas trop de mal.
24 organisations demandent au sénat de ne pas entériner le retour des insecticides tueurs d'abeilles. Alors que le Sénat doit se prononcer en assemblée plénière le 27 octobre prochain sur le projet de loi du gouvernement remettant en cause l’interdiction des insecticides néonicotinoïdes, une vingtaine d’organisations adressent aux sénateurs et sénatrices une note de synthèse détaillée sur les conséquences économiques, agronomiques, environnementales et sanitaires d’une telle régression du droit français.
Les organisations – associations environnementales et de défense des consommateurs, syndicats agricoles et apicoles – rappellent que les agriculteurs de la filière betteravière souffrent de difficultés économiques structurelles, liées à la dérégulation du marché, et proposent des solutions économiques et agronomiques pour préserver les emplois et rendre cette filière plus résiliente, sans ré-autorisation de substances dramatiquement dangereuses pour la biodiversité et la santé. Réalité économique. Les pesticides. Pendant le confinement les distances entre épandages et habitations ont été réduites au maximum.
La Commission Européenne prépare un Green Deal et annonce qu’elle veut réduire de 50% l’usage des pesticides. Comment s'arbitre le débat sur les pesticides en France ? Nous en parlons avec Pierre-Marie Aubert, chercheur en politiques agricoles et alimentaires à l’IDDRI, l’Institut du Développement Durable et des Relations Internationales, et responsable de l’initiative Politiques publiques pour l’agriculture européenne de l’IDDRI.
On l’a vu avec les décisions du gouvernement sur les distances limites d’épandages près des habitations puis la décision du Conseil d’Etat en mai, qui a débouté des élus et des association qui avaient demandé de suspendre les épandages pendant le confinement. Les institutions sont-elles partiales? (3) Défendons la liberté d’informer sur le secteur agro-alimentaire. Tribune.
La crise sanitaire actuelle nous le montre : la vigilance pour la sauvegarde des libertés fondamentales est un combat à reprendre sans trêve. Pour certains, cet attachement semble un luxe dont on pourrait se passer quand la situation est dictée par l’urgence. Agriculture bio : le non-respect du bail justifie l'expulsion du fermier. Un agriculteur qui ne respecte pas une clause de son bail lui imposant d'exploiter en bio s'expose à sa résiliation.
Un rappel utile de la Cour de cassation alors que les conversions se multiplient. Les fermiers ont tout intérêt à respecter l'engagement de cultiver en bio contenu dans leur bail. La Cour de cassation vient de le rappeler à travers une décision du 6 février 2020, par laquelle elle rejette le pourvoi d'un couple d'agriculteurs normands qui contestait la résiliation du bail et son expulsion des parcelles qu'il louait.