Le harcèlement des ONG en Méditerranée met des milliers de vies en danger Publié le 03.08.2020. Martine Landry est définitivement relaxée ! Publié le 07 juillet 2020. À la veille de l’audience en appel de Martine Landry, le Parquet d’Aix-en-Provence a annoncé son désistement, venant ainsi confirmer la relaxe de notre militante.
Une victoire pour la solidarité ! C’est un véritable coup de théâtre. À moins de 24 heures de l’audience, le Parquet se désiste et marque ainsi la fin des poursuites absurdes contre Martine Landry. A 76 ans, Martine, militante d’Amnesty International France et de l’Anafé, était poursuivie injustement simplement pour avoir aidé deux enfants à la frontière franco-italienne. Elle est maintenant définitivement relaxée. Cette décision est un grand soulagement.
[AGIR] Justice pour Martine ! 3 juillet 2020. Nord de la France : en pleine crise sanitaire, les défenseurs des droits des migrants sont toujours harcelés. Dans le contexte de la crise sanitaire liée au Covid-19, les défenseurs des droits humains jouent un rôle crucial pour que la lutte contre la pandémie soit respectueuse des droits de tous.
Pourtant, à la frontière franco-britannique, les personnes venant en aide aux migrants continuent de faire l’objet d’actes de harcèlement et d’intimidation de la part des autorités françaises. Nous demandons que cessent immédiatement les pratiques abusives à leur égard. Conditions de vie indignes et absence de protection pour les personnes exilées Depuis le début de la crise sanitaire en France, les expulsions de lieux de vie informels se sont poursuivies dans le nord de la France, laissant les personnes exilées dans le dénuement le plus total. Entre mars et avril 2020, l’équipe de Human Rights Observers a recensé 180 expulsions de campements à Calais et 12 à Grande-Synthe.
Le burn out des bénévoles. Quand, au printemps dernier, on a contacté cette militante chevronnée pour l’interroger sur la fatigue psychologique liée à l’accueil des exilés, elle nous a lâché d’emblée : « Je sature sur les récits de torture ».
Du coup, dès que le jeune qu’elle héberge commence à raconter les horreurs subies en Libye, Anne use d’un subterfuge : « Je lui mets un Charlie Chaplin. Je ne supporte pas qu’il ait vécu tout ça ». Puis cette Marseillaise nous a parlé sans s’interrompre. « J’ai 63 ans, ça fait quarante ans que je me bats pour accueillir les plus démunis car je crois profondément en l’être humain. Mais si l’homme est capable de torturer un enfant de 12 ans, qu’est-ce que je fais avec ça ? [PETITION] Protégeons les défenseurs des droits des migrants et des réfugiés. Les personnes et organisations en France, qui défendent les droits des personnes exilées (migrants, réfugiés) font l’objet de pressions de plus en plus importantes en raison de leurs actions pacifiques et désintéressées. De nombreuses personnes ont été poursuivies pour « délit de solidarité », notamment à la frontière franco-italienne. Pourtant, le protocole de Palerme, ratifié par la France, stipule qu’une personne ou organisation qui apporte une aide aux personnes exilées, et qui le fait sans contrepartie matérielle ou financière, ne commet aucune infraction.
Elle ne devrait donc pas être poursuivie en justice. En Europe, la solidarité au banc des accusés. Aujourd’hui, donner des vêtements chauds, proposer un abri ou sauver des vies en mer peut vous conduire en prison.
La solidarité est plus que jamais prise pour cible par les autorités. Dans notre nouvelle enquête « Compassion sanctionnée : la solidarité devant la justice au sein de la forteresse Europe » nous démontrons comment la police, des magistrats et des responsables politiques s'en prennent à des hommes et femmes, défenseurs des droits humains qui aident les personnes réfugiées, demandeuses d'asile et migrantes. En effet, en Croatie, en Espagne, en Grèce, en Italie, à Malte, au Royaume-Uni, en Suisse et aussi en France, des personnes sont poursuivies pour des simples gestes d’humanité. Cherchant à dissuader des réfugiés et migrants d’arriver en Europe, les autorités considèrent comme une menace le simple fait d'aider ces personnes à se sentir accueillies ou en sécurité. Des sauveteurs en mer poursuivis Nous nous sommes portés bénévoles pour aider les personnes dans le besoin. Coupables...d'avoir sauvé des vies ! - #Eclairage.
Délit de solidarité : jugé pour avoir porté secours à des demandeuses d’asile. Poursuivi pour avoir aidé trois femmes en détresse, Pierre Alain Mannoni, un ingénieur niçois, se présentera devant la cour d’appel de Lyon le mercredi 15 janvier.
Une étape cruciale dans une longue saga juridique qui met la fraternité à l’épreuve. Il y a plus de trois ans, dans la vallée de la Roya, près de la frontière italienne, Pierre Alain croise trois jeunes femmes sur la route. Voyant qu’elles sont blessées et épuisées après avoir traversé les montagnes à pied, il propose de les ramener chez lui pour qu’elles puissent se reposer et se soigner. En route il est arrêté par la police et est poursuivi pour « aide au séjour et à la circulation d’étrangers en situation irrégulière ». Délit de solidarité : Pierre Mumber relaxé ! En janvier 2019, Pierre Mumber est condamné pour « aide à l’entrée irrégulière d’un étranger ».
Délit de solidarité : Pierre Mumber devant les juges. Jeudi 24 octobre se tient l’audience en appel de Pierre Mumber, un accompagnateur de haute montagne condamné pour « aide à l’entrée irrégulière d’un étranger » alors qu’il ne faisait qu’offrir du thé et des vêtements chauds à des demandeurs d’asile dans les Alpes.
Ce geste humain qu’a fait Pierre Mumber envers quatre demandeurs d’asile arrivés en France par les Alpes depuis l’Italie devrait être applaudi. Pourtant, Pierre Mumber risque trois mois de prison avec sursis. Les actions de Pierre Mumber ne constituent pas une « aide à l’entrée irrégulière d’un étranger » mais plutôt une aide humanitaire, qui est légale au regard du droit français et international. La condamnation de Pierre Mumber montre comment les autorités françaises utilisent abusivement la législation destinée à lutter contre le trafic d’êtres humains pour sanctionner pénalement des citoyens qui offrent leur aide aux personnes en mouvement.
[PETITION] Protégeons les défenseurs des droits des migrants et des réfugiés. Martine Landry, une militante expérimentée d’Amnesty. Soutien à Cédric Herrou et Pierre Alain Mannoni : la solidarité n'est pas un délit. Le nouveau Ministre de l’intérieur poursuit et durcit la politique de non accueil du gouvernement précédent.
Au mépris des droits humains fondamentaux, l’État harcèle les migrant·e·s, les empêche de fait d’ exercer leur droit à demander l’asile et n’assure pas sa mission de protection des mineurs isolés. Ces migrant·e·s qui ont survécu à une dangereuse traversée de la Méditerranée sont contraints à passer la frontière dans des conditions périlleuses. L’État qui prétend combattre les passeurs assure ainsi leur prospérité. Des associations et des personnes citoyennes se mobilisent aux côtés des exilé·e·s pour leur accès au droit, à la santé, à la nourriture, leur apporter des biens de première nécessité.
Le délit de solidarité : une figure de la répression des mouvements sociaux. La répression de la solidarité avec les personnes étrangères n’est pas une spécificité française.
On la retrouve dans d’autres pays européens, en lien avec la politique d’hostilité aux personnes étrangères qu’ils mettent en œuvre sur leur propre territoire, ou avec les frontières extérieures de l’Union européenne, où elle fait l’actualité avec la question déjà ancienne du sauvetage en mer. Délit de solidarité. Prison ferme au procès des 7 de Briançon. La répression à l’égard des citoyens solidaires des exilés a franchi un nouveau cap, jeudi après-midi, à Gap (Hautes-Alpes). Le tribunal correctionnel y a rendu sa sentence concernant les sept de Briançon jugés le 8 novembre dernier. Tous ont écopé de peines de prison. Cinq d’entre eux, Benoît Ducos, Théo Buckmaster, Bastien Stauffer, Lisa Malapert et Eleonora Laterza ont été condamnés à six mois avec sursis « pour aide à l’entrée irrégulière d’un étranger en France », la circonstance aggravante de « en bande organisée » n’ayant heureusement pas été prise en compte.
Deux autres, Jean-Luc Jalmain et Mathieu Burellier, sont condamnés à douze mois de prison dont quatre ferme. Le premier pour avoir relevé son tee-shirt face aux gaz lacrymogènes lors d’un rassemblement organisé au mois de septembre. . « Ça les dérange, alors ils ont décidé de taper fort » L’affaire remonte au printemps. Arrivés en ville, les participants se dispersent. Prison ferme pour les 7 de Briançon - CODEX 09CODEX 09. Sept militants solidaires, surnommés les « 7 de Briançon », ont été condamnés, jeudi 13 décembre, à des peines de prison avec sursis, et jusqu’à quatre mois de prison ferme.
Tous avaient participé à une marche ayant permis à des « sans-papiers » de franchir la frontière entre l’Italie et la France. Le principe de « fraternité » consacré l’été dernier par le Conseil constitutionnel a ses limites, que le tribunal correctionnel de Gap (Hautes-Alpes) a jugé, jeudi 13 décembre, allégrement dépassées par sept militants solidaires des exilés, surnommés « les 7 de Briançon ». Menuisier, chômeur, charpentière ou encore étudiante anarchiste, ils avaient comparu le 8 novembre dernier pour « aide à l’entrée » irrégulière sur le territoire français. A Gap, prison ferme requise contre deux militants accusés d’avoir « aidé » des migrants. Le procureur a requis douze mois, dont quatre ferme, contre deux prévenus et six mois avec sursis contre cinq autres, dépourvus de casier judiciaire. Manifestation « spontanée » ou aide à l’entrée irrégulière ?
Jusqu’à quatre mois de prison ferme ont été requis jeudi 8 novembre à Gap contre sept militants poursuivis pour avoir aidé des étrangers à entrer en France, ce qu’ils réfutent en défendant une action de solidarité en réponse à l’extrême droite. Devenu un symbole dans un département des Hautes-Alpes où les réfugiés affluent depuis l’an dernier, ce procès a attiré de nombreux partisans de la cause des migrants : la police a compté un total de 850 personnes dans la journée devant le tribunal. A l’intérieur, une Italienne (absente à l’audience), un Suisse, un Belgo-Suisse et quatre Français, âgés de 22 à 52 ans, encouraient dix ans de prison et 750 000 euros d’amende. Délit de solidarité. L’injuste procès des « 3 + 4 » de Briançon.
Ils risquent jusqu’à dix ans de prison et 750 000 euros d’amendes. Leur tort ? Avoir aidé des exilés qui risquaient leur vie dans les vallées alpestres du Briançonnais et manifesté leur colère face à une opération coup de poing de l’extrême droite. Un acte de solidarité et d’engagement qui vaut à ces sept militants de passer aujourd’hui en procès au tribunal correctionnel de Gap (Hautes-Alpes).
Leur histoire débute le 21 avril dernier. Ce week-end-là, plusieurs dizaines de citoyens solidaires venus d’Italie, de France et de Suisse se réunissent à Clavière, dans les Alpes italiennes. Ils sont 7 et risquent 10 ans de prison pour avoir manifesté leur solidarité. Ils risquent la prison pour avoir aidé des personnes migrantes en danger dans les Alpes. Bastien, Benoit, Eleonora, Juan, Lisa, Mathieu et Théo vont être jugé·e·s le 8 novembre 2018 au tribunal de Gap (Hautes-Alpes).
Leur seul tort : avoir participé le 22 avril dernier, dans un contexte de militarisation croissante de la frontière franco-italienne, à une marche solidaire pour dénoncer les agissements du groupuscule Génération Identitaire qui menait une opération d'intimidation violente et d'incitation à la haine au col de l'Echelle (Briançon). Martine Landry : l’acharnement judiciaire.
Accusée de « délit de solidarité », Martine est reconnue innocente ! La fraternité face au « délit de solidarité » Au procès des «trois de Briançon», c’est «délit de solidarité» contre «bien-pensance» La solidarité criminalisée ? - La Cimade. Délit de solidarité. [EXTRAIT] Les délinquants solidaires de Vintimille Télécharger le MP3 - Écouter dans une nouvelle fenêtre Ils viennent jusque dans nos bras égorger nos fils et nos compagnes.
L’extrême droite s’engraisse sur le fantasme des hordes d’envahisseurs métèques assoiffés du bon sang des vrais Français de souche.De peur de déplaire, la plupart des candidats s’abstiennent de dénoncer ces délires xénophobes, y compris des partis de gauche, malgré les grandes postures indignées.Pourtant, études et chiffres montrent facilement que l’immigration n’est pas un problème en France, au contraire. Aux États-Unis, le 1er mai 2006, l’organisation d’une Journée sans migrants montrait que sans eux, le pays ne tarderait pas à tomber en panne. Défendez les héros inconnus de l'Europe ! SOLIDARITÉ AVEC LES CITOYENS SOLIDAIRES DES RÉFUGIÉS ! Réfugiés : ce que cache le mot « délit de solidarité » - Amnesty International France.