Le Conseil d'Etat valide l'élargissement des fichiers de renseignement. La police et la gendarmerie pourront ficher les opinions politiques, appartenances syndicales et données de santé au nom de la sûreté de l'Etat, a confirmé lundi 4 janvier le Conseil d'Etat, rejetant les requêtes de syndicats qui dénonçaient la "dangerosité" de ces fichiers.
La plus haute juridiction administrative a considéré que les trois décrets contestés, qui élargissent les possibilités de fichage, ne portaient pas une atteinte disproportionnée à la liberté d'opinion, de conscience et de religion ou à la liberté syndicale. Le Conseil d'Etat avait été saisi en référé (procédure d'urgence) par plusieurs centrales syndicales dont la CGT, FO ou la FSU, mais aussi le Syndicat de la magistrature et le Syndicat des avocats de France (SM et SAF, classés à gauche), qui dénonçaient le "spectre du Big brother en 2021". Tchernonog associations FCC 2018. Tribune du Monde 2018 Sibille Tchernonog. 2 | associations & fondations MERCREDI 17 OCTOBRE 2018 Un paysage associatif en clairobscur t r i b u n e | Les chiffres témoignent d’un fort désir d’engagement, et le monde des associations reste un corps social divers et actif.
Et ce, malgré le manque de diversité dans leur composition sociale et la baisse des financements publics Par HUGUES SIBILLE et VIVIANE TCHERNONOG u de loin, le paysage associatif paraît immuable. Transforme. Les petites associations, s’élargit sensiblement, tandis que le sommet, les moyennes et gran- des, se concentre. Économique change nettement : pour la pre- mière fois, le budget associatif consolidé stagne entre 2011 et 2017, et les subventions publiques ne représentent plus qu’un euro sur cinq. Essentiel de disposer de données plus réguliè- res pour suivre ces mutations, et l’actualité invite à mieux connaître ce que pourrait être une « société de l’engagement ». La France compte 1,5 million d’associations, immense biodiversité citoyenne. Par an. Nombre. Le 10 Novembre – préparation de la 2ème journée « noire » Emplois aidés : attention danger ! Baisse des contrats aidés : des milliers de salariés et d'employeurs en détresse.
Conséquence de la volonté du gouvernement de réduire le nombre de contrats aidés, des salariés se voient interrompre ou supprimer le contrat qui leur avait été promis ou même qu'ils avaient démarré.
Un drame, à la fois pour les employés mais aussi pour les employeurs. Murielle Pénicaud les juge "inefficaces" et "coûteux". Dans le viseur de la ministre du travail, les contrats aidés de type CAE (Contrat d'Accompagnement dans l'Emploi) ou CUI (Contrat Unique d'Insertion). Ainsi, alors même que certains contrats ont récemment été signés par des employeurs et des employés, des dizaines viennent d'être purement et simplement annulés, voire interrompus. En effet, les agences Pôle Emploi ont reçu l'ordre lundi dernier de les arrêter et de ne plus en délivrer.
Isabelle, renvoyée chez elle après trois journées de travail C'est une situation ubuesque dans laquelle les pouvoirs publics viennent de plonger Isabelle, 40 ans, mère de deux enfants. Gel des contrats aidés: un non-sens social - Page 3. Le coup est rude pour les personnes les plus éloignées du marché du travail, avec l'annonce du gel de la majorité des contrats aidés.
Ces dispositifs, ciblés sur les publics fragiles, permet aux associations, et dans certains cas à des entreprises marchandes, de s'insérer dans l'emploi et si possible de se former. On le sait désormais, aucun contrat d’initiative emploi (CIE) – concernant donc le secteur marchand – ne sera passé au second semestre. Quant aux contrats d’accompagnement dans l’emploi (CAE), qui concernent le secteur non marchand, une enveloppe de 110 000 euros est disponible, soit deux fois moins que pour les six derniers mois de 2016. Macron trouve les contrats aidés inutiles… sauf quand ils servent ses intérêts. Critiquer les emplois aidés d’un côté, et de l’autre… débloquer des millions d’euros pour en créer 40.000 de plus !
Ces dernières semaines, les membres de l’exécutif ont multiplié les charges à l'encontre de ce type de dispositif . « Les contrats aidés ne produisent pas de bons résultats, ce sont des dépenses inefficaces », a martelé fin août le Premier ministre Edouard Philippe sur BFMTV. Et Emmanuel Macron d'enfoncer le clou dans l'interview accordée ce jeudi 31 août au Point, dénonçant une « perversion de la politique de l'emploi ». Objectif mis en avant pour l'an prochain : faire passer les contrats aidés sous la barre des 200.000. Et l'exécutif actuel ne cache pas sa volonté d'en finir un jour pour de bon avec ces emplois subventionnés. Pourtant, ne voilà-t-il pas que Christophe Castaner, porte-parole du gouvernement, fait valoir en début de semaine sur BFMTV que « le gouvernement actuel a décidé de porter à 320.000 ces emplois qui n'étaient qu'à 280.000 ». « La fin des contrats aidés, c’est la mort de notre association »