Le Haut Conseil pour le climat appelle la France à réduire ses émissions de CO2 liées aux importations, en forte hausse. La France se targue régulièrement d’être bonne élève en matière de lutte contre le réchauffement climatique, puisqu’elle est parvenue à réduire ses émissions de gaz à effet de serre sur son territoire depuis trente ans – même si le rythme est insuffisant.
Mais cet inventaire national est incomplet : il ne tient pas compte des émissions liées aux biens et services que nous importons de l’étranger et consommons en France. Lorsqu’on les intègre dans les calculs, il en ressort que notre empreinte carbone est restée relativement stable depuis 1995, en raison d’une forte hausse de la pollution que nous délocalisons. C’est ce que montre le Haut Conseil pour le climat (HCC), dans son dernier rapport « Maîtriser l’empreinte carbone de la France », publié mardi 6 octobre, en réponse à une saisine du gouvernement.
Au total, l’empreinte carbone de la France s’élevait à 749 millions de tonnes équivalent CO2 (éqCO2) en 2018, soit 11,5 tonnes par habitant. Biodiversité : « Le déclin se poursuit » et la France ne fait (presque) rien. Le vivant s’effondre, et nous regardons ailleurs.
Un nouveau rapport, à paraître ce mercredi 23 septembre, vient, à son tour, tirer la sonnette d’alarme. Il émane du Conseil économique, social et environnemental (Cese) et dresse un bilan plus que mitigé de l’action environnementale française. « Le dérèglement climatique est entré dans le viseur des responsables politiques, mais la biodiversité est restée sur le bord du chemin », constate, amer, Allain Bougrain-Dubourg, l’un des deux auteurs de l’avis du Cese. Ce n’est pourtant pas faute d’alertes scientifiques : la sixième extinction de masse est aujourd’hui fort bien documentée.
D’après le « Giec de la biodiversité », « environ un million d’espèces animales et végétales sont aujourd’hui menacées d’extinction notamment au cours des prochaines décennies, ce qui n’a jamais eu lieu auparavant dans l’histoire de l’humanité ». Le scarabée pique-prune, une espèce protégée. Datalab 46 chiffres cles du climat edition 2019 novembre2018. Comment le réchauffement climatique se ressent-il dans votre ville ? Paris, Bastia, Nouméa, Besançon, Le Mans ou Fort-de-France, la température moyenne de plus de 70 villes françaises s’est élevée de 2 °C à 3 °C durant ces dernières décennies, selon les relevés de température de Météo France auxquels Le Monde a eu accès en exclusivité.
Depuis parfois plus d’un siècle, à partir de ces relevés, l’établissement public a pu calculer une moyenne annuelle de température sur tout le territoire. Si elle a le défaut de lisser les relevés quotidiens, l’utilisation de la moyenne permet de faire ressortir des tendances sur le temps long, particulièrement pour les stations météorologiques qui disposent des relevés les plus anciens. Lire aussi Comment l’homme bouscule l’équilibre du climat sur la Terre Parmi les stations de Météo France qui disposent des relevés les plus anciens, des villes comme Paris ou Besançon permettent de remonter à 1900.
ADEME Recherche N°31 - Juin 2020. DP confpresse CMIP6 OK 0. Territoire : Ville. Formes urbaines présentes dans les Hauts-de-France Les Hauts-de-France sont la région française la plus urbanisée après l’Île-de-France.
Les grandes villes (Lille, Amiens) sont le produit de l’étalement urbain ainsi que de la concentration des pouvoirs stratégiques de commandements dans de multiples domaines (politique, administratif, économique, culturel…). L’agglomération lilloise est la plus développée et la plus complexe. En effet, malgré des efforts d’aménagement en faveur de la densification des quartiers existants, elle reste très consommatrice d’espaces agricoles et naturels. L’agglomération du bassin minier s’est développée de manière discontinue autour des centre-villes et des puits de mines. Les agglomérations littorales (Boulogne-sur-Mer, Calais et Dunkerque) développées autour des ports et du tourisme restent en croissance urbaine, malgré une économie en mutation permanente. Les villes concentrées révèlent des continuités urbaines entre centres, faubourgs, et périphéries.