Un départ toujours douloureux pour Nenê. De 2010 à 2012 et l’arrivée des nouveaux propriétaires du Paris Saint-Germain, Nenê a été l’homme qui a porté le club de la capitale.
Auteur de 35 buts en 70 matches de Ligue 1 durant cette période (co-meilleur buteur du championnat avec Giroud en 2012), le Brésilien a pourtant fait les frais de la politique de stars instaurée par QSI. Relégué sur le banc au début de la saison 2012/2013, l’ancien Monégasque a préféré partir en janvier dernier. Un constat dommageable pour un joueur qui n’a pu fêter le troisième titre de l’histoire des Rouge-et-Bleu en mai dernier. Un départ précipité qui n’empêche pas pour autant Nenê de se sentir champion de France. « J’ai participé à la première partie de la saison, j’ai marqué ou fait marquer (1 but et 4 passes décisives en 9 matches de L1). Alors, officiellement, je le suis. Hiddink en pole position ! Et si c’est Sky Italia qui avait eu le nez le plus fin ?
Chantôme égratigne Ancelotti et s’annonce sur le départ. Il est avec Mamadou Sakho le garant de la formation parisienne.
Clément Chantôme, 26 ans, a su lors de la dernière saison se faire une place entre toutes les stars du PSG. Sans jamais devenir un titulaire indiscutable ou se fixer à un poste axial dans l’entrejeu. Carlo Ancelotti l’a utilisé de manière sporadique à plusieurs postes différents, à chaque fois dans le but de fermer le jeu. À deux doigts de quitter le PSG l’été dernier, Chantôme avait été séduit par le discours d’Ancelotti, qui lui avait demandé de rester. « Au départ de la saison, je pensais que j’étais surtout là pour faire le nombre et non pas parce que le club avait confiance en moi.
Finalement, j’ai bien tiré mon épingle du jeu », se félicite-t-il dans une interview accordée à France Football. Mais voilà, malgré 28 apparitions en Ligue 1, Chantôme est clairement resté sur sa faim et a été très déçu du comportement de Carlo Ancelotti à son égard. . « Continuer à jouer la Ligue des Champions, les gros matches. Carlo Ancelotti en a marre ! Le Paris Saint-Germain joue avec les nerfs de Carlo Ancelotti.
Conscient de la volonté du coach italien de signer au Real Madrid, le club de la capitale joue la montre. Car si de l’autre côté des Pyrénées les médias madrilènes ne cessent d’annoncer la signature imminente de Carletto, le fait est que les Rouge-et-Bleu n’ont toujours pas donné leur feu vert. Pire, ils ne donnent plus de nouvelles. Snobé par Nasser Al-Khelaïfi lorsqu’il cherche à rencontrer son président, Ancelotti doit prendre son mal en patience. Une situation devenue difficile à vivre d’autant que le Real Madrid ne fait rien non plus pour accélérer les choses. « Carlo est très déçu par le comportement des dirigeants parisiens. Quand les règlements dictent le mercato du PSG... Si son avenir sportif à court terme est encore flou (incertitude autour de l’identité du nouvel entraîneur), le Paris SG sait déjà qu’il ne pourra pas tout se permettre cet été sur le mercato. Les règlements stricts de la LFP et de l’UEFA ne lui permettent pas d’avoir une totale marge de manœuvre sur le marché des transferts.
D’abord, l’effectif du club de la capitale compte déjà quatre joueurs extra-communautaires : Alex, Thiago Silva, Maxwell et Lucas. C’est-à-dire que, sauf naturalisation (ce qui ne peut pas intervenir) ou départ (ce qui ne semble au programme que pour Alex) d’un de ces joueurs, les Rouge-et-Bleu ne peuvent pas accueillir de nouvel élément extra-communautaire. Si cela se confirme, les pensionnaires du Parc des Princes devront donc se tourner vers des joueurs intra-communautaires (France ou reste de la zone UE), des joueurs qui répondent aux critères des accords de Cotonou ou des joueurs qui disposent de la double nationalité, dont une communautaire.
Alexis Pereira. Mercato PSG : Mamadou Sakho affiche sans détour ses envies. Actuellement au Brésil avec l’équipe de France, Mamadou Sakho (23 ans) savoure toujours son titre de champion de Ligue 1, récemment décroché avec son club de toujours le Paris SG. « C’est une fierté. Je n’arrive pas à trouver les mots tellement c’est fort » , a-t-il confié au Parisien , dressant le bilan de sa saison, sur le plan personnel. « Elle a été correcte. À chaque fois qu’on m’a appelé, j’ai su être là. Ce dont je suis le plus fier, c’est de ne pas avoir fui. J’ai affronté mes responsabilités et la concurrence. Je peux comprendre qu’il y ait eu des préférences, mais je sors grandi de cette saison.