27 jan. 2021 Caroline Fiat : une aide-soignante à l'Assemblée. 21 nov. 2020 Journal de crise des blouses blanches : « La peur s’est déplacée. Ce n’est plus celle du virus mais celle du confinement sans limite de temps » Alors que la France est touchée par une deuxième vague épidémique, Le Monde relance ce « journal de crise » pour raconter le quotidien des « blouses blanches ».
Comme au printemps, lors du premier confinement, une dizaine de soignants, qu’ils soient hospitaliers, généralistes, infirmiers, urgentistes ou psychiatres ont accepté de nous raconter leur quotidien face à la pandémie de Covid-19. Chaque week-end, nous publions une sélection de leurs témoignages. « Comme tout le monde, je suis un petit maillon d’une chaîne épidémique qui peut faire arborescence » 9 nov. 2020 HÔPITAL GRAND CORPS MALADE : LES SOIGNANTS RÉPONDENT À MONSIEUR MACRON. C’est reparti pour un tour.
Le « monde d’après », c’est pas pour tout de suite tout de suite. Depuis quelques jours, la France (comme d’autres) fait face à une nouvelle « confinerie ». Pour Monique Pinçon-Charlot, sociologue, ancienne directrice de recherche au CNRS et amie de Là-bas de longue date, « on est entrés là dans une phase de violence terrible, mais qui est toujours ouatée, toujours minimisée, parce qu’il ne faut surtout pas que les gens comprennent la réalité de ce qui va advenir ». Alors comment faire face ? Comment hurler avec un masque ? 19 oct. 2020 - Covid-19. « Les soignants ne sont pas prêts à affronter cette nouvelle vague », assure le Pr Frédéric Adnet.
Chef du service des urgences de l’hôpital Avicenne, à Bobigny (Seine-Saint-Denis) et directeur médical du Samu 93, le Pr Frédéric Adnet raconte, dans Les Fantassins de la République (Flammarion, 2020) son « printemps en enfer » face à la crise sanitaire.
Un récit personnel et enlevé, bourré d’anecdotes sur le quotidien d’un service de l’hôpital public dans la tempête, en lutte contre un ennemi inconnu. Alors que l’épidémie repart, les soignants pourront-ils faire face ? 16 oct. 2020 - La colère des soignants : « Ni bonne ni conne, j’arrête ! Des promesses, ils en ont eues.
Et plus que de raison. Le millier de manifestants aux abords du ministère de la Santé, ce jeudi à Paris, n’ont donc pas exulté lorsque Jean Castex a annoncé au même moment des nouvelles mesures en leur faveur. Cent à deux cents euros de compensation pour les soignants contraints de faire une croix sur leurs vacances afin d’assurer la continuité du service ? Le déblocage avancé de trois mois de la deuxième moitié des 183 euros d’augmentation promis aux paramédicaux à l’issue du Ségur de la santé ? « On n’a déjà pas reçu le premier versement. . « La désorganisation la plus totale » L’infirmière à l’hôpital de Riom goutte peu la plaisanterie de ce calendrier gouvernemental fluctuant au gré des pilules à avaler. 15 oct. 2020 - HÔPITAL PUBLIC, RISQUE DE SATURATION. « Macron paralyse le pays parce que l'hôpital manque de lits » Couvre-feu.
Un mot d’angoisse, de peur, de guerre, un mot dont le pouvoir s’est fait un masque. Un masque pour masquer mensonges et cynisme d’État dans la gestion de la crise, pour masquer la vague de pauvreté qui vient et l’enrichissement des amis du président des riches, pour masquer le manque de moyens et de personnels soignants. 12 000 policiers sont mobilisés pour ce couvre-feu, c’est 12 000 soignants qu’il faut et bien davantage. Couvre-feu. Le mot réveille l’un de nos pires cauchemars, le 17 octobre 1961. Ce soir-là, des dizaines de travailleurs algériens furent massacrés et noyés dans la Seine par la police française, sous les ordres du préfet de police Maurice Papon qui leur avait imposé un couvre-feu. Probablement qu’on y est, l’hôpital s’effondre - 2 oct. 2020 Par Yasmina Kettal.
Je suis tétanisée à l'idée de répondre aux médias.
Cet été, j'avais l'excuse d'être en Guyane mais depuis mon retour je n'arrive plus à répondre à aucune sollicitation. Parfois je ne prends même plus la peine de répondre un « désolée, je ne suis pas disponible ». Parfois c'est vrai, parfois c'est un mensonge. Aller en plateau pour dire quoi ? DÉGOUTÉE, CETTE INFIRMIÈRE DÉMISSIONNE Le 29 juillet 2020. FARIDA, INFIRMIÈRE CRIMINELLE, 1m55… 19 juin 2020. Bravo nos héros, show-biz et trémolos, merci, merci, bravo, bravo.
Et après ? Et maintenant ? Où en sont les promesses de Monsieur Macron ? Le grand plan d’investissement massif ? Loic Pen, urgentiste : « Ce mardi 16 juin, toutes et tous dans la rue pour l’hôpital public » 13 juin 2020. La crise du Covid-19 vue par un médecin réanimateur 19 mai 2020. François Cortet, 68 ans, est médecin, réanimateur et anesthésiste au Blanc-Mesnil, en Seine Saint Denis.
Il a vu sa clinique privée réquisitionnée en début d’épidémie. C’est donc un observateur aguerri de la crise sanitaire et politique que nous sommes en train de vivre. C’est aussi un vieil ami de Denis Robert qui fait souvent appel à lui quand quelque chose lui échappe au niveau médical. Au-delà du jargon et des difficultés à appréhender les discours des professionnels de la santé, il livre ici son témoignage sur la maladie, le confinement, le déconfinement et ses craintes quant à l’avenir. Tout ce qu’on entend comme un bruit de fond sans trop comprendre. « Cette pandémie, ça n’a jamais été vu. En direct avec Loïc Pen, médecin urgentiste à Creil. Dr Jean-Pierre WILLEM : La Naturopathie dans le cadre de la crise COVID-19 et gérer sa santé. Le 15 mai 2020. SOIGNANTS : APRÈS LES BRAVOS, LE MÉPRIS. Monsieur Jeannot, « triangle rouge » « Mon cauchemar, disait Monsieur Jeannot, c’est de regarder la manif depuis le balcon, et de plus être dans la rue avec les camarades.
Tu comprends ça ? » Monsieur Jeannot finissait son existence à l’hôpital de Montfermeil. « Tu comprends ? » C’était notre voisin, celui qui nous avait installé le chauffe-eau. Loïc Pen, médecin urgentiste : "Sans tests systématiques, on ne pourra pas déconfiner correctement". Journal de crise des blouses blanches : « A l’hôpital, on dépense sans compter depuis la crise du Covid »
Ils travaillent à l’hôpital ou en médecine de ville, ils sont généralistes, infirmiers, urgentistes ou sages-femmes : une quinzaine de soignants, en première ligne contre la pandémie de Covid-19, ont accepté de nous raconter leur quotidien professionnel.
Chaque jour, dans ce « journal de crise », Le Monde publie une sélection de témoignages de ces « blouses blanches ». « Le sujet des finances a été mis entre parenthèses » « Dans ma voiture, je pleure à cause de mon impuissance, face à la gestion gouvernementale pitoyable de cette crise. Même pendant le confinement, les auxiliaires de vie continent leur travail auprès des personnes âgées. Il a fallu beaucoup de temps pour que ces travailleuses soient équipées en masques pour se protéger, et protéger leurs usagers, particulièrement à risque. Témoignage de Marion*, 38 ans. #Lesdéconfinés, une série à suivre sur Politis et Basta ! « Je suis mère d’une petite fille de deux ans et demi. COVID-19 : Les Conseils du Dr WILLEM pour y faire face Le 15 avril 2020.
COVID-19 - En direct de l’hôpital : réa, maques, tests, confinement... où en est-on exactement ? "18h : Allô Ruffin !" : #OnNoublieraPas ! Avec François Boulo, Mathilde Larrère, et vous ! « Réanimable, non réanimable... puis on passe aux patients suivants » : une infirmière du CHU de Nancy raconte. Élise travaille au centre hospitalier régional universitaire (CHRU) de Nancy depuis de nombreuses années.
C'est mieux de dire "non réanimable" que "on le laisse mourir" mais je n'aimerais à avoir faire ce choix. – alwen
Délivrant habituellement des soins « non essentiels » et « non urgents », elle a été affectée au sein d’un service qui comporte 24 lits destinés aux patients atteints du Covid-19. Cette infirmière témoigne anonymement (sous un prénom d’emprunt) pour raconter, crument, son travail et dénoncer les conséquences – sur le personnel soignant et les patients – des économies budgétaires exigées par le ministère de la Santé. Menaces et mises à pied, l'État veut faire taire les soignants. C’est désormais LE rituel de la période du confinement.
Tous les soirs, à 20 heures, les habitants des grandes villes se mettent à leurs balcons, et applaudissent le personnel soignant et les travailleurs en première ligne qui ne peuvent pas s’offrir le luxe de rester chez eux. Mais pendant les applaudissements, des soignants sont contaminés par le coronavirus, et meurent. Et ceux qui dénoncent les manquements en termes de matériels de protection ou la rareté des dépistages se voient priés de se taire voire menacés. Ils et elles sont en première ligne et racontent leur quotidien, loin de la com’ gouvernementale. Ils et elles sont soignants, infirmiers, sapeurs-pompiers, inspecteurs du travail, employés d’Amazon... En première ligne face à l’épidémie de coronavirus, ils racontent et alertent. Une nouvelle série vidéos de Basta !. Journal de crise des blouses blanches : « Après cette épidémie, il y aura peut-être plus d’humanité dans les soins » Il y a urgence ! Le billet du Dr Christophe Prudhomme. Aujourd’hui : Réquisition.
Journal de crise des blouses blanches : « Une routine dans le pire s’installe. Et on n’en voit pas le fond » COVID-19 : "CE QUI NOUS ATTEND POURRAIT ÊTRE ENCORE PIRE". Manifeste d'une infirmière (COVID-19) 22 mars 2020 Manifeste d’une infirmière Nous sommes en guerre… COVID-19 : Paroles du terrain #1. CORONAVIRUS : L’ÉCHANGE INQUIÉTANT DE MÉDECINS EN PREMIÈRE LIGNE. Loin des discours, des infirmières témoignent. Des sacs poubelles en guise de blouses. Ce que Macron a oublié de vous dire. Coronavirus : à l’hôpital Bichat, les blouses blanches font bloc. Coronavirus : l’hôpital de Creil n’a plus de service mobile d’urgence et de réanimation.