Loi "sécurité globale" : députés et sénateurs s'entendent sur la réécriture de l'article 24. Face à l'avalanche d'infos anxiogènes, que peut le «journalisme de solution»? Déprimé?
Oui, comme tout le monde. Il y a la pandémie, son lot de morts et la ritournelle fermeture-ouverture-fermeture. Bref, il y a les faits. Politique. La controversée "loi de sécurité globale" au Sénat sur fond de tension. La colère gronde au moment de l'arrivée de la "loi de sécurité globale" au Sénat.
A partir de mardi, la proposition de loi de La République en marche et son controversé article 24 font leur entrée au Sénat, quatre mois après son passage à l'Assemblée nationale où elle a été profondément réécrite. Les rapporteurs affirment que la réécriture a permis de rééquilibrer la balance. Jugée "liberticide" par les organisations de défense des libertés, qui comptent faire entendre leurs voix par le biais des sénateurs de gauche, ont déjà appelé à la mobilisation. De leur côté, les syndicats de police s'y opposent également, de quoi créer un véritable casse-tête. Le controversé article 24 remanié Très mal accueilli et déclenchant une crise politique violente, il a été totalement modifié en commission. Samuel Etienne, nouvel ambassadeur de la presse sur Twitch : « On peut créer un pont générationnel »
Beaucoup de téléspectateurs connaissent Samuel Etienne pour son visage aimable et ses yeux bleus pétillants, qu’on a vus ces dernières années à l’antenne de France 3.
Ancien présentateur du « 12/13 », le journaliste est devenu en 2016 le successeur de Julien Lepers pour animer le jeu « Questions pour un champion ». Il cumule également la présentation de la matinale de la chaîne et radio publique Franceinfo, entre 6 h 30 et 8 h 30. Ces derniers mois, une autre France a découvert Samuel Etienne : celle des enfants ou petits-enfants des spectateurs de France 3. Le présentateur a en effet percé sur Twitch, dans le sillage du vidéaste de 24 ans Etoiles. Ce dernier avait vu son audience exploser sur la plate-forme de vidéo en direct pendant le premier confinement grâce à des sessions détournées de « Questions pour un champion ». Après avoir participé à plusieurs émissions d’Etoiles, ainsi qu’au Z Event 2020, Samuel Etienne a finalement sauté le pas. Le succès est là. Quelle géniale aventure ! Liberté de la presse. Liberté d'expression sur les réseaux sociaux et contrôle du contenu.
Le 05 février 2021 - Agathe Borelle et David Miller, étudiants en dernière année à l'EDHEC Business School, LL.M Law & Tax Management - Droit - Actualité du droit Début janvier, les comptes Twitter et Facebook du président américain Donald Trump ont été suspendus pour respectivement 12 heures et 2 semaines jusqu'à l'investiture de Joe Biden.
Cela fait suite à l'invasion du Capitole par des partisans de Donald Trump le 6 janvier 2021. Par cet acte, ils ont interrompu la session confirmant les résultats de l'élection présidentielle qui aurait, selon eux, été « truquée ». Cette théorie a largement été relayée par Donald Trump sur les réseaux sociaux, ce qui a mené à cet évènement sans précédent ébranlant la démocratie américaine. Jusqu'ici, le régulateur prônait le « laisser faire » sur les réseaux sociaux au nom de la liberté d'expression. La liberté d'expression et ses limites sur les réseaux sociaux Les réseaux sociaux, un espace pour promouvoir la liberté d'expression. Liberté d'expression : définition et limites.
La liberté d'expression est définie par la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948 qui dispose que « Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considération de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit. » Ainsi, chacun a le droit d'avoir son opinion, ses idées et de l'exprimer par n'importe quel moyen et sous n'importe quel format. C'est quoi la liberté de la presse ? - 1 jour, 1 question. C’est une liberté essentielle qui est inscrite dans la Déclaration universelle des droits de l’homme.
Elle s’appuie sur la liberté d’expression qui donne à chaque personne le droit d’exprimer ses opinions, dans le respect des autres, même quand ça déplaît. Flouter le visage des policiers : pourquoi cette proposition est inutile et dangereuse. Ce texte a été écrit et publié peu après l’annonce par le ministre de l’Intérieur, en septembre, de son intention « d’obliger les télés et les réseaux sociaux à ne pas diffuser les images des visages des policiers, mais de les flouter ».
Depuis, les choses se précisent, avec le vote en première lecture par l’Assemblée nationale, le 24 novembre, de la proposition de loi dite « sécurité globale ». Si son article 24, qui interdit de diffuser « l’image du visage ou tout autre élément d’identification » de membres des forces de l’ordre en intervention, lorsqu’elle porte « atteinte » à leur « intégrité physique ou psychique », précise désormais qu’il ne doit pas porter « préjudice au droit d’informer », et que l’intention malveillante contre les forces de l’ordre doit être « manifeste », il demeure vivement contesté par de très nombreuses sociétés de journalistes qui dénoncent une atteinte disproportionnée à la liberté d’informer. Quid des images diffusées en direct ?