GASTRONOMIE - La France au patrimoine de l'humanité. Le repas gastronomique français, la dentelle au point d'Alençon et le compagnonnage ont été inscrits sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité, a annoncé l'Unesco mardi.
L'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture, réunie à Nairobi, a accepté les trois dossiers présentés par la France, jugeant ainsi qu'ils représentaient "la diversité du patrimoine immatériel" et qu'il fallait "prendre davantage conscience de leur importance". Les 46 dossiers examinés mardi ont été acceptés et rejoignent une liste déjà composée de 177 éléments. Parmi les autres traditions inscrites mardi figurent trois traditions belges : la foire annuelle d'hiver et le marché aux bestiaux à Hautem-Saint-Liévin, le carnaval d'Alost et la "fête du feu et du pain de la fin de l'hiver" à Grammont.
L'inscription sur cette liste implique de prendre des mesures pour assurer la préservation de ces traditions. Manifestations. Le "repas gastronomique des Français" à l'Unesco. L’Unesco a décidé de classer le "repas gastronomique des Français" comme patrimoine culturel immatériel de l’humanité.
L’occasion pour Alimgouv de revenir sur les différentes composantes de ce patrimoine gastronomique. Le comité intergouvernemental de l’Unesco, réuni cette semaine à Nairobi, au Kenya, a décidé d’inscrire le « repas gastronomique des Français » au patrimoine culturel immatériel de l’humanité, une catégorie créée en 2003 pour protéger les pratiques culturelles et savoir-faire traditionnels, aux côtés des sites et monuments.
Si 178 dossiers faisaient déjà partie de cette liste, c’est la première fois qu’une pratique alimentaire y figure. Cette candidature était soutenue par 89% des Français (Source : Baromètre 2009 des perceptions alimentaires du ministère de l’alimentation). Origine du poisson d'avril. Premier avril et facéties. 1er avril et anecdote historique. Une première origine est donnée par des ouvrages tels que l’Origine des proverbes, le Dictionnaire de Trévoux au mot Avril, ou encore le Spectateur anglais : l’expression poisson d’avril serait, selon ces sources, liée à la corruption de la passion de Jésus-Christ qui arriva le 3 avril : Jésus étant renvoyé d’un tribunal à l’autre, et contraint de faire diverses courses par manière d’insulte et de dérision, on aurait pris de là la froide coutume de faire courir et de renvoyer, d’un endroit à l’autre, ceux dont on voulait se moquer.
En effet, dans les premiers temps du christianisme, le clergé, afin de graver plus puissamment dans l’esprit des populations le sentiment et le souvenir des mystères de la religion catholique, eut recours à des représentations scéniques. Lors des grandes fêtes de l’année, le peuple venait écouter pieusement ces pièces religieuses, qui n’étaient pour lui qu’un commentaire vivant de l’évangile du jour. Mystère des cloches de Pâques partant pour Rome et objets volants moyenâgeux.
Dans ses Histoires fantastiques, ouvrage co-écrit avec le journaliste Louis Pauwels et publié en 1983, Guy Breton, célèbre auteur ayant eu à cœur de souligner le rôle de l’amour, de l’humour et de l’insolite dans l’Histoire de France — notamment au sein de sa série en 10 volumes intitulée Histoires d’amour de l’Histoire de France et parue de 1954 à 1965 —, rapporte que selon la tradition populaire, « du jeudi saint au samedi saint, les cloches quittent leurs clochers, s’envolent et vont à Rome... » Sachant que les légendes tirent presque toujours leur origine d’un fait réel, rappelle-t-il, on peut se demander quel phénomène étrange a pu amener nos ancêtres à imaginer une pareille fable.
Car on n’a jamais vu des cloches voler dans le ciel. Jamais ? Qui sait... Carte Joyeuses Pâques du début du XXe siècle Ne souriez pas, écrit Guy Breton, et penchez-vous avec moi sur une chronique du VIe siècle qui va peut-être nous fournir l’explication que nous cherchons. Alors, que conclure ?
RECETTES DE GRAND-MÈRE. RECETTES RÉGIONALES.