Les généralistes libéraux réalisent 82,6% des téléconsultations (Cnam) Ils sont suivis par les psychiatres (6,4 %), les pédiatres (2 %), les gynécologues (1,3 %), les dermatologues (1,1 %) et les endocrinologues (1,1%).
"La moitié des médecins téléconsultants ont moins de 50 ans alors que cette classe d’âge ne constitue que 37% de l’ensemble de l’effectif de généralistes libéraux", a constaté la Cnam. "A l'opposé, les médecins de plus de 60 ans facturent moins de téléconsultations que leurs confrères, alors que plus d’un médecin libéral sur trois a plus de 60 ans. " La crise sanitaire a provoqué une "croissance spectaculaire" des téléconsultations. Un pic a été observé en avril, avec 56.000 médecins pratiquant des téléconsultations, qui ont représenté alors "jusqu’à 27% en moyenne de l’ensemble des consultations". Entre mars et avril, 5,5 millions de téléconsultations ont été remboursées. Eric Roussin nommé directeur du développement de Maiia (groupe Cegedim) Télé-ophtalmologie: en finir avec les mois d'attente pour un RDV.
Pour 60 % des français qui portent lunettes, il faut patienter en moyenne plus de deux mois pour consulter un ophtalmologue et cela varie selon les régions.
Pour les zones les moins équipées, des expérimentations en téléconsultation verront le jour en 2020. Près d’un ophtalmologiste sur deux n’est pas remplacé lors de son départ à la retraite, et 2500 devraient arrêter leur activité dans les dix prochaines années. Comment feront alors les 60 % des Français qui portent lunettes ou lentilles? À lire aussi: Lot: des habitants d'un désert médical publient une vidéo irrésistible pour attirer un nouveau médecin (vidéo) PLFSS 2021: la prise en charge intégrale de la téléconsultation prolongée pendant 2 ans. Ce texte, dont les grandes orientations ont été dévoilées le 29 septembre par les ministres chargés de la sécurité sociale et dont APMnews/TICsanté a eu copie, comprend 52 articles.
"Jusqu’au 31 décembre 2022, la participation de l’assuré […] est supprimée pour les frais liés aux actes réalisés en téléconsultation", dispose son article 32. La place de la e-santé dans le programme de travail de la HAS pour 2020. Le nouveau document de 63 pages, validé le 23 juillet par le collège, succède au programme de travail 2019 qui avait été actualisé à deux reprises, la dernière version datant de septembre 2019.
Il ne comprend "que les travaux débutés en 2020 ou antérieurement" et ne mentionne pas ceux qui doivent démarrer en 2021, a précisé la HAS en préambule. Il comprend également une série de travaux exceptionnels liés à l'épidémie de Covid-19, dont deux sont encore en cours sur les tests de diagnostic salivaires et la stratégie vaccinale. Article 51: l'ARS Bretagne autorise un projet pour la télésurveillance du diabète gestationnel.
Les expérimentations "article 51" visent à tester des organisations innovantes et à améliorer la pertinence des prises en charge par l’assurance maladie, rappelle-t-on.
Pour rappel, une expérimentation de prise en charge de la télésurveillance du diabète gestationnel, relevant de l'article 51 de la loi de financement de la sécurité sociale (LFSS) pour 2018, a été autorisée pour deux ans par un arrêté publié le 18 juillet au Journal officiel. Publié au recueil des actes administratifs le 6 août dernier, "le projet s’adresse aux femmes présentant un diabète gestationnel suivies par un gynécologue obstétricien hospitalier ou libéral au niveau de la Bretagne et prises en charge par un diabétologue, afin d’assurer une prise en charge complète y compris l’éducation thérapeutique, le suivi des glycémies, homogène et permanente au cours de la grossesse", a détaillé l'ARS.
Une prise en charge forfaitaire est proposée, avec: Télémédecine: ce qu'il faut retenir de l'avenant n°8 à la convention médicale. Cet avenant a été conclu le 11 mars entre l'Union nationale des caisses d'assurance maladie (Uncam) et les cinq syndicats représentatifs des médecins libéraux, une semaine avant le confinement de la population mis en oeuvre pour lutter contre la propagation du coronavirus Sars-CoV-2.
Avant même que les mesures d'assouplissement prévues par l'avenant ne puissent entrer en vigueur, les pouvoirs publics ont adopté en urgence un cadre dérogatoire encore plus simplifié pour l'exercice de la télémédecine, suscitant un essor sans précédent des téléconsultations. L'essentiel de ce cadre dérogatoire inédit a toutefois pris fin avec la sortie de l'état d'urgence sanitaire le 17 juillet, dont l'une des mesures plébiscitées par les médecins, la consultation par téléphone. L'avenant n°8 aménage certaines dispositions figurant dans l'avenant n°6 encadrant notamment la téléconsultation, et apporte des mesures complémentaires à l'avenant n°7 sur le recrutement des assistants médicaux. Veille législation - Google Drive. Le Concours Médical. L’aval de la Haute Autorité de santé Autre région, autre option.
En Nord-Pas-de-Calais, le binôme orthoptiste-ophtalmologue se développe en libéral. Le Dr Dinu Stanescu, ophtalmologiste à La Madeleine, près de Lille, travaille ainsi depuis deux ans avec plusieurs orthoptistes. Mais il a « protocolisé » cette coopération l’an dernier. Protocole qui a reçu un avis favorable de l’agence régionale de santé, avant d’être autorisé par la Haute Autorité de santé. « Les patients sont informés du protocole dès la prise de rendez-vous, et peuvent le refuser, mais moins d’un patient sur cent le fait », relève le médecin. Pour le Dr Stanescu, tout le monde en sort gagnant. TéléOphtalmologie Protocole Mercus. PLFSS 2021: la prise en charge intégrale de la téléconsultation prolongée pendant 2 ans.