Petit manuel pour lutter contre les pensées simplistes après les attentats Pourquoi ce n'est pas si simple Beaucoup, à droite et à l'extrême droite, estiment que l'urgence de la situation justifie de mettre hors d'état de nuire tous les individus disposant d'une "fiche S", c'est-à-dire dans le giron des services de renseignement pour potentielle radicalisation. A part Mohamed Bouhlel, nombre des terroristes ayant récemment frappé la France sont en effet fichés S. Mais attention : on n'a de cesse de le répéter, la fiche S est un outil à usage interne pour les services de renseignement, et n'est pas forcément étayée par des preuves solides. "Si on crée une fiche S, c'est qu'on n'a rien sur un individu et que l'on veut savoir si cela vaut le coup de lever le doute et de mettre des moyens opérationnels très lourds", a ainsi expliqué en 2015 Bernard Squarcini, l'ancien patron de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI). Ne pas enfermer les fichés S ne signifie pas non plus qu'on les laissera indéfiniment dans la nature.
Info ou intox : comment déjouer les pièges sur Internet ? Bienvenue ! {* welcomeName *} {* loginWidget *} Bienvenue ! {* #signInForm *} {* signInEmailAddress *} {* currentPassword *} "Madame, c'est abusé, Charlie" Lyon -- Il y a deux ans, au moment de l'attentat contre Charlie Hebdo, si je m'étais retrouvée face à quelqu'un qui n'"était pas Charlie", je l'aurais mal vécu. Très mal. Depuis, j'en ai croisé tellement des jeunes qui ne sont "pas Charlie", dans mes ateliers d'éducation aux médias, que j'ai dû m'y faire. Et surtout tenter de comprendre comment nous en sommes arrivés là. Postulat de départ : quand on va dans une classe pour parler de la presse et qu'on est journaliste, il faut rapidement sortir de sa zone de confort. En 2010, j'ai créé une association d'éducation aux médias, Entre les lignes.
Publications et traces numériques sur les réseaux sociaux : se construire une identité numérique positive Dominique Cardon, sociologue, présente tout d'abord les réseaux sociaux comme étant un nouvel outil de sociabilisation, et il en distingue deux types. Il décrit ensuite la variété des usages et la diversité des opportunités qu'ils offrent, ce qui permet de comprendre les enjeux des régulations dont ils peuvent faire l'objet. Dominique Cardon conclut en faisant quelques propositions sur le sens qui pourrait être donné au développement d'une littératie numérique. Stéphane Petitcolas, ingénieur à la commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL), décrit tout d'abord les missions de la CNIL et insiste sur l'importance de l'éducation au numérique. Après avoir dessiné une typologie des usages, il dévoile le fonctionnement des réseaux sociaux d'un point de vue technique, et notamment ce qui est dissimulé (profilage, publicité, géolocalisation, etc.).
Complots et conspirations :apprends à reconnaître les vrais des faux… Un vidéo-kit pédagogique proposé par PREMIERES LIGNES et France Télévisions en partenariat avec le CLEMI - Ministère de l’Education nationale Lancement dans toute la France à l’occasion de la semaine de la presse à l’école du 21 au 26 mars Une idée originale de Paul Moreira, produite par Luc Hermann Il est urgent d'enseigner l'esprit critique à l'école Internet est un outil multi-usages qui sert à la fois l'évasion, la communication, l'art, le commerce, la politique, l'éducation et, bien entendu, la distraction, sous forme de longues heures de contemplation auto-hypnotique de vidéos d'animaux et de documentaires complotistes. Hélas, Internet est également la machine à propagande parfaite qui ne cesse de nous flatter en renforçant nos biais, en valorisant des opinions qui sont déjà les nôtres, et en nous présentant des informations que nous n'avons pas envie de remettre en question. Selon une étude menée durant un an par des chercheurs de Stanford, l'incapacité des jeunes étudiants à discriminer entre vraies et fausses informations est devenue si inquiétante qu'elle constituerait désormais "une menace pour la démocratie". Avec Internet, nous serions-nous tiré une balle dans le pied ? “Certains rédacteurs, journalistes, écrivains sont extrêmement habiles. Image: US Department of Education
Décodex : comment reconnaître une théorie complotiste ? Voici nos conseils pour faire la distinction entre le doute légitime et le conspirationnisme. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Les Décodeurs Il existe plusieurs définitions de ce qu’est une théorie conspirationniste (on dit aussi « complotiste »). D’une manière générale, l’expression désigne les thèses qui affirment qu’un groupe plus ou moins occulte manipule le monde ou au moins certains grands événements (élections, attentats…) dans le plus grand secret.
Des chercheurs créent une empreinte pour pister un internaute via plusieurs navigateurs Des chercheurs ont publié les résultats de leurs travaux : dans une grande partie des cas, il est possible de laisser sur la machine d’un internaute une empreinte exploitable par des navigateurs multiples. Un changement de taille puisque chaque navigateur avait jusqu’ici sa propre empreinte. Explications. Ressources - Déconstruire la désinformation et les théories conspirationnistes L'apport de l'Education aux médias et à l'information (EMI) et de l'esprit critique L’éducation aux médias et à l’information met l’accent sur la capacité des élèves à analyser l’information et la source dont elle émane. Le programme pour le cycle 4 cite comme première compétence de l’EMI « Une connaissance critique de l’environnement informationnel et documentaire du XXIème siècle. »
Quand on demande à Google si l’Holocauste a bien eu lieu... Revoilà le déjà vieux serpent de mer. Dans la tempête des Fake News et à l’ère de la post-vérité, Google, ou plus précisément son algorithme, est accusé de mettre en avant des résultats de recherche antisémites ou négationnistes. Ce n’est pourtant pas la première fois que « Google cache des juifs... » ni que les algorithmes font preuve de racisme ou que les « intelligences artificielles » s’essaient au fascisme. En quelques mots la clé de ces problèmes est la suivante : les algorithmes produisent une forme de déterminisme (dans la sélection des informations et les choix, nos choix, qui en découlent).
Médiaeducation : aborder les complots Les théories complotistes qui se sont répandues immédiatement après les attentats de l'année 2015 ont provoqué la prise de conscience de leur prégnance dans la société. Des scénarios pédagogiques existent pour en parler avec les jeunes, dans lesquels les journalistes tiennent une place. Depuis la diffusion de quelques scénarios peu soucieux des faits après les attentats terroristes, des médias nombreux se sont penchés sur le succès des thèses complotistes.