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[Fédération Française des Maisons des Jeunes et de la Culture] Nicolas FASSEUR Doctorant - AXE C Enseignant à Paris VIII, spécialiste des questions de mémoire collective et d'éducation populaire, je suis le responsable pédagogique de l'Université populaire expérimentale de Paris VIII où j'enseigne l'épistémologie et la méthodologie en Sciences humaines. Notamment, j'initie à l'épistémologie en Sciences de l'éducation et j'organise un séminaire régulier de méthodologie d'intervention. Fédération des Centres sociaux et Socioculturels de France Aparecida Horta, 50 ans d’éducation populaire et de résistance à la dictature au Brésil Maria Aparecida Antunes Horta, professeure, est âgée de 68 ans. Membre du mouvement de Résistance à la dictature, elle a été contrainte de quitter le pays, et a vécu à Cuba de 1973 à 1979. De retour au Brésil, elle a recommencé à travailler comme professeure à l'école publique et également dans un Centre d'éducation populaire destiné à la formation d'éducateurs pour jeunes et adultes. Voici son témoignage.
La pénalisation du mouvement social La Déclaration des Droits de l’Homme (article 2) précise que le but de toute association est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme et que ces droits sont notamment la liberté et la résistance à l’oppression. L’exercice de ce droit aboutit pourtant en France à des poursuites pénales. Un arsenal législatif a été mis en place en Europe afin de permettre la pénalisation collective des syndicats et des associations. On se souvient à cet égard de la loi anti casseurs de 1970 en France et de la loi Tebbit de Margaret Tatcher en 1982, qui est parvenue à briser une vaste grève de mineurs, et surtout à démanteler durablement leurs syndicats, par un texte assimilant les luttes sociales à une forme de terrorisme.
AUPF Action des Salariés du secteur asSociatif