Un « ensauvagement de la société » ? Les études montrent, elles, une relative stabilité de la délinquance depuis quinze ans
Le 5 juillet, à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), un chauffeur de 59 ans a été frappé mortellement après avoir demandé à quatre hommes de quitter son bus. A Lyon, le 21 juillet, une aide-soignante de 23 ans succombe à ses blessures après avoir été traînée au sol sur 800 mètres par une voiture, à la suite d’une banale altercation. Le 4 août, à Soisy-sous-Montmorency (Val-d’Oise), un père de famille est passé à tabac dans une laverie alors qu’il demandait à d’autres clients de porter un masque. A Neuilly-sur-Marne (Seine-Saint-Denis), une infirmière est frappée, le 11 août, pour avoir, elle aussi, réclamé le port du masque à deux jeunes gens présents dans son bus. L’été a été émaillé de faits divers particulièrement violents suscitant une vive émotion dans la société et des réactions politiques.
Le blog de Henri Sterdyniak
Fake theory Certains économistes ou publicistes ont réussi à convaincre des hommes politiques que la BCE pourrait annuler les dettes publiques qu'elle détient, ce qui ouvrirait 2000 milliards de marges de manoeuvre. C'est malheureusement faux. Les dettes publiques au temps du coronavirus En 2020, les déficits publics qui ont résulté de la crise sanitaire ont été financés sans difficulté à des taux d’intérêt très faibles. Le gonflement des dettes publiques posera-t-il problème pour l’avenir ? Plusieurs propositions ont été faites pour annuler ou monétiser les dettes publiques.
Le vrai, le faux et l’invérifiable du débat sur l’insécurité
« Il faut stopper l’ensauvagement d’une certaine partie de la société. » Ces propos du ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, dans un entretien au Figaro le 24 juillet ont préfiguré l’un des thèmes récurrents des discours politiques de la rentrée. Du Parti communiste à l’extrême droite, en passant par le gouvernement, la quasi-totalité des personnalités politiques qui se sont exprimées ces derniers jours ont donné leur avis sur le climat d’« insécurité » dans lequel se trouverait la France. Derrière les petites phrases, de quoi est-il question ? De quels types de violences, de quels constats parle-t-on ? Difficile de s’y retrouver tant les intervenants au débat semblent eux-mêmes diverger. Nous avons confronté leurs discours aux faits.
Admission en 1ère année : quatre épreuves pour donner leur chance à tous les meilleurs talents
Tous les lycéens candidats pour l’entrée à Sciences Po en septembre 2021 passeront les mêmes épreuves. Une seule procédure d’admission, aux critères d’excellence unifiés et étoffés, pour distinguer les talents de demain. Explications en détail. > Lire le communiqué de presse À Sciences Po, nous considérons chaque candidat comme une personne singulière, une combinaison unique de talents, d’intérêts, de passions.
Le blog de Laurent Mucchielli
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En France, la violence est-elle en hausse ?
À en croire une majorité de Français, la violence a tendance à augmenter dans le pays. Interpellations, affrontements avec la police, rassemblements qui dégénèrent, faits divers sordides... Le ministre de l'Intérieur a même utilisé le terme d'"ensauvagement". Mais la société française est-elle de plus en plus violente ? Pour répondre à cette question, deux types de chiffres existent et se contredisent.Il y a d'abord les statistiques administratives, les plaintes et flagrants délits enregistrés par les forces de l'ordre.
Le blog de Paul Jorion
Ouvert aux commentaires. Nous avons atteint un mois de confinement en France et à ce jour, en faisant une projection à partir de tous les cas supposés de toutes les formes de la maladie, sévères ou non, nous avons au mieux 9% de personnes immunisées. Le calcul le plus optimiste, c’est à dire en supposant que nous continuons à rester confinés et à respecter ce confinement, en ayant toujours les lits de réanimation au taux de remplissage maximum et en considérant qu’il suffirait d’atteindre 60% de personnes immunisées, débouche sur une durée de 7 mois !
Délinquance : l’année 2020 marquée par une hausse des faits constatés de violences sexuelles et intrafamiliales
Le bilan annuel de la délinquance présenté jeudi 28 janvier par le ministère de l’intérieur illustre les particularités d’une année 2020 marquée par deux longues périodes de confinement, du 17 mars au 10 mai, puis du 30 octobre au 14 décembre, entre promiscuité inédite, occupation quasi constante de lieux d’habitation et mobilité considérablement réduite. Le tableau chiffré des infractions dressé par le Service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI) rend logiquement compte des conséquences de ces épisodes. Il confirme également, sans surprise, une indiscutable tendance de fond : la recrudescence des violences intrafamiliales, redoutée des associations de prévention et de défense des victimes dès l’annonce du premier confinement, le 16 mars 2020. Article réservé à nos abonnés Lire aussi Maltraitance des enfants : une étude démontre l’effet du confinement sur les violences physiques Il vous reste 59.9% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
Inégaux dès le berceau : des SMS pour améliorer les interactions langagières entre parents et enfants de familles défavorisées ?
Note IPP n°59 - Octobre 2020 Note IPP n°59 Octobre 2020 Auteurs : Clément de Chaisemartin, Charlotte Combier, Quentin Daviot, Marc Gurgand, Sophie Kern
Le blog de Laurent Mucchielli
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